"Wahkan", quel drôle de nom n'est-ce pas ? Il prendra sens. C'est un one-shot à base d'exposition universelle, de dame de fer, de Paris, de tueur en série, d'un duo de flics explosif, d'un beau dessin,
d'un zeste d'humour, en plein fin de XIXème siècle. Il se laisse bien lire, mais il est maladroit, et la fin le fait baisser. Une fin à la fois un peu énorme, "too much" et expéditive. Cela reste un moment de lecture sympathique.
L'album est édité par les éditions Dupuis, et voit se réunir au scénario : Maxe L'Herminier, au dessin :
Alexis Sentenac et
Brice Cossu et à la couleur :
Piky Hamilton.
Le graphisme est un des points forts du titre, vraiment beau et agréable.
Paris, 1889, la police est sur les dents. Un mystérieux tueur en série sévit dans Paris, et plus précisément sur la Tour Eiffel. S'ils n'arrivent pas à protéger leurs citoyens, de quoi auront-ils l'air ? Comment politiquement serait-il envisageable de fermer la Tour Eiffel ?
Au début, nous assistons à une scène glaçante sur la tour Eiffel, et nous apercevons le Wahkan, une représentation un peu bizarre qui a l'air sorti d'ailleurs.
Nous pouvons saluer la jeune inspectrice Éléonore Kowalski, car elle apporte du sel, de l'intérêt et rien que pour l'avoir rencontrer un bref temps, cela valait quand même la peine de le lire. Nous entrapercevons aussi les difficultés auxquelles elle fait face. Elle ne recule devant rien, elle est efficace, elle pratique la conduite parisienne (à ne pas prendre en exemple mais drôle à voir), et elle a du répondant (il vaut mieux surtout dans son métier).
Elle va être mise avec le nouveau, Jules Castignac, une rencontre explosive. Il n'a rien d'un flic sur le coup et va lui en faire voir de toutes les couleurs.
Ce sont nos deux personnages qui font la couverture avec cette chère tour Eiffel.
Il y aura encore d'autres personnages qui apportent différents éléments. Je vous laisse les rencontrer. Il y a également un certain humour, et les réparties se font vives dans notre duo de choc
dont c'est la première affaire ensemble, et pas des moindres.
En soit c'est dommage, car il y avait tout pour faire mieux.