Nous l'avons fait pressentir dans notre première revue, la peinture est en progrès ; une école variée et intelligente manifeste son existence par des œuvres qui, tout imparfaites qu'elles puissent paraître, après examen, n'en renferment pas moins des qualités d'un ordre très élevé. Par malheur, cette tendance au vrai, au sérieux dans l'art, qui prépare les grandes époques de renaissance, s'arrête au paysage et à la peinture de génie. Malgré notre bonne envie d'admirer, nous n'en voyons guère les traces dans la peinture historique, qui n'offre, à peu d'exceptions près, que de petits tableaux sur de grandes toiles.