Je n'en reviens pas d'avoir fini cette trilogie ! J'ai acheté ces livres à la braderie de la médiathèque en mai 2019. Lu le premier tome en juin 2020. le second en avril 2021. Je finis donc à la fois une saga, une relique de ma PAL et une brique.
Car oui, il y a des longueurs : j'ai mis 11 jours à le lire car d'abord j'ai dû relire la fin du tome 2 puis, même en lisant pas mal de temps chaque jour, le nombre de pages restant semblait toujours aussi conséquent, un enfer !
Mais d'un autre côté, peut-être encore plus dans ce tome que dans les précédents car là on suit cette famille élargie dans ses joies et ses peines pendant quasi 20 ans, quand j'aie eu fini j'ai eu du mal à me mettre dans autre chose car j'avais l'impression que les personnages avaient pris vie et que j'allais les retrouver en rentrant chez moi. J'ai été à nouveau emballée par Adélaïde qui se relève toujours des horreurs qui lui arrivent, et qui bataille toujours entre ses désirs et sa raison, quel personnage complexe !
Même si le tome s'appelle Florent, et même si j'aime beaucoup celui-ci pour son intelligence sensible, je trouve que c'est toujours elle la main character. Mais à eux deux, et avec les autres, ils ouvrent des pistes de réflexion sur la déconstruction des idées de féminité et de masculinité véhiculées par le catholicisme patriarcal et ça c'est un grand oui !!
Alors d'accord, je n'ai pas été entièrement convaincue par tout dans ces 771 pages, mais pendant cette lecture, j'ai été émue, horrifiée, choquée, j'ai souri, quasi pleuré, réfléchi... et finalement c'est bien ça l'important !
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Ce troisième volume clôt cette belle fresque québecoise des années folles aux années 60. Ce n'est pas le meilleur à mon avis: il y a des longueurs. Les amours contrariés de Florent, les psychanalyses de Léa sont détaillés et on y puise de la valeur pour la compréhension des tourments des personnages centraux que sont Léa et Florent. le problème est leur caractère répétitif, ce qui devient lassant.
Mais Adélaïde reste le centre focal de tout ce petit monde et l'on voit avec plaisir les joies et les peines de chacun qui évoluent de nature. On change d'époque. C'est la révolution des moeurs et des mentalités avec l'arrivée de la pilule. Même au Québec en 1960!
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Lu et relu ces 3 pavés. Superbe saga qui tient en haleine. Quelques longueurs sur le 3eme tome.
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La lecture de cette trilogie au moment du confinement, c'était parfait ! Je me suis sentie moins seule en compagnie de cette famille.
J'ai beaucoup aimé mais le dernier tome a été plus laborieux. Je l'ai lu pour savoir ce que devenaient les personnages mais j'ai trouvé qu'il y avait certains passages un peu longs et d'autres trop violents, à la limite du sordide. Je ne pense pas que c'était nécessaire.
Bon, je ne veux pas être négative car l'ensemble est agréable à lire, les personnages sont attachants et du fait que cela se passe sur plusieurs générations, on peut voir l'évolution de la société au fil du temps : c'est intéressant.
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Dans ce troisième tome de la trilogie le goût du bonheur, nous retrouvons, avec bonheur, les membres des familles McNally et associées. L'évolution des mentalités se poursuit, dans cette tribu comme dans la société québécoise, et ce tome est consacré plus particulièrement à la perception de l'homosexualité (tout en faisant encore une large part à l'holocauste). J'ai un peu moins apprécié cette partie, sans doute parce que la fin m'a paru très longue, inutilement longue. Mais cette trilogie reste un magnifique moment de lecture pour moi.
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C'est vraiment une très belle saga qui s'achève ici, même si je dois avouer que ce tome m'a un peu moins plu. J'y ai trouvé quelques longueurs mais ai néanmoins passé un très bon moment et ce n'est que comparativement aux tomes précédénts (et en particulier au deuxième) que celui-ci m'a semblé pêcher légèrement.
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