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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est vraiment une très belle saga qui s'achève ici, même si je dois avouer que ce tome m'a un peu moins plu. J'y ai trouvé quelques longueurs mais ai néanmoins passé un très bon moment et ce n'est que comparativement aux tomes précédénts (et en particulier au deuxième) que celui-ci m'a semblé pêcher légèrement.
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Avant de me lancer dans ce tome, j'ai laissé passer quelques semaines car la fin du tome 2 m'avait bouleversée et je savais pertinemment que dès les premières lignes du roman, les larmes se mettraient à couler. Ce qui n'a pas manqué de se produire même si j'ai beaucoup moins pleuré que pour les tomes précédents (j'ai dû m'endurcir ;) ).
Ce tome aurait pu aussi s'appeler Adélaïde car c'est elle le pilier de la famille et c'est encore elle le personnage principal qui fait le lien entre tous les autres.
Durant ma lecture, j'ai quelquefois pensé que 1090 pages (en format poche) étaient un peu trop, certains passages auraient pu être plus concis mais cela n'a en rien affecté le plaisir de ma lecture.
L'écriture de Marie Laberge est toujours aussi puissante et poignante, elle sait très bien écrire sur l'amour, les sentiments et l'absence et mettre en scène des femmes extraordinaires.
Je ne peux que vous conseiller de venir rencontrer la famille Miller-McNally et goûter au bonheur en lisant cette magnifique saga.
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Le bonheur , il en est souvent question dans ce volume, celui qu'on perd , celui qu'on se refuse , celui qu'on attend .....

Adélaïde a bien du mal à remonter la pente après le décès de Nic. Quelle place lui accorder alors qu'il n'est plus là et pourtant tellement présent .... Heureusement elle peut compter sur des appuis solides , dont le plus ancien, son ami de toujours, Florent. Elle fait face , reprend son rôle de mère , celui de chef d'entreprise mais le temps sera long avant qu'elle ne s'autorise à vivre .

On retrouve tous les personnages qui tournent autour d'Ada: Fabien et Jeanine , la tante Germaine qui découvre l'amour sur le tard, Reine et la folie de Pierre .....De folie il sera longuement question dans ce volume , celle de Kitty , celle de Pierre ..... Ce volet est aussi celui ou les uns et les autres se posent des questions sur ce qui aurait pu être évité, sa part de responsabilité .... et l'on rejoint gentiment les choix de Léa qui s'oriente- au grand désespoir de sa mère- vers la psychanalyse .

C'est aussi dans celui-ci que Florent va évoluer par rapport à son homosexualité, accepter qui il est et s'autoriser lui aussi au bonheur même si il passe par de très mauvais moments ....

Plus de mille pages que je ne vais pas résumer car l'histoire est foisonnante , les réflexions des héros riches et les amorces de changements sociaux importantes : le statut des femmes , l'homosexualité , le statut de la langue québécoise .....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le 3è volet de la saga s'achève et je quitte à regrets cette famille. le début de ce tome comportait pour moi quelques longueurs et le caractère un peu borné d'Adélaïde avait tendance à m'agacer . Mais la narration est montée en puissance, notamment avec les personnages principaux que sont pour moi Léa et Leah, deux personnalités fortes et intéressantes. Certains passages sont intenses, par exemple l'histoire de Bérénice, victime d'inceste, enceinte et rejetée par la société ainsi que celle de Marcel Tessier, sportif homosexuel agressé par ses coéquipiers, histoires qui entraînent non seulement l'écoeurement et la révolte de Leah, mais aussi celui de la lectrice que je suis. Ce volet aurait pu s'appeler Léa et Leah.
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J'ai découvert cette écrivaine par hasard et c'est avec bonheur que j'ai dévoré les 3 tomes de cette saga familiale (sur une plage crétoise) .
Emotions , joies et drames familiaux nous transportent au Québec à partir des années 30 .Personnages attachants ; j'ai refermé le livre avec regret !
Un vrai régal !
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Avant de partir en voyage, le principal objectif de lecture de ma première semaine de vacances était de terminer la trilogie de Marie Laberge. Malheureusement, malgré tous mes efforts et le temps consacré à la lecture de Florent, j'ai été obligé de l'abandonner à mon départ parce qu'il était trop lourd et encombrant pour traîner dans mon sac pendant cinq semaines. Je l'ai donc laissé, à environ 300 pages de la fin, difficilement, il va sans dire.

Pendant le voyage, j'ai été forcée de lire d'autres livres et je suis entre autres tombée sur une autre trilogie qui m'a assez passionnée pour que je veuille la terminer avant Florent qui était, par la force du temps, rendu un peu trop loin dans ma mémoire. C'est donc seulement hier que je m'y suis remise, et je dois dire que c'était le remède parfait pour me remettre de Divergent. Comme le livre était déjà bien entamé, je n'ai eu aucun mal à entrer dedans. C'est plutôt le contraire, j'ai eu du mal à le laisser jusqu'à ce que je l'aie terminé.

Comme pour Gabrielle et Adélaïde, le destin des personnages principaux comme secondaires m'ont passionné. Je n'ai eu aucun temps mort, jusqu'à la dernière centaine de pages en fait, où la psychanalyse de Léa m'a si bien énervée que je devais soit me forcer pour lire, ou encore carrément les passer. Même si j'ai étudié en psychologie, j'ai toujours détesté cette branche du domaine qui m'a toujours parue peu crédible et peu basée sur des faits scientifiques.

Toutefois, mis à part cela, je n'ai eu aucun irritant dans ma lecture, et j'ai enchaîné page sur page sans aucun effort, comme pour les deux premiers tomes. Mon seul autre regret, comme certains l'ont souligné sur Babelio, c'est que la vie de Florent soit si peu abordée, alors même que le livre porte son nom. J'ai eu aussi une impression de non fini, tellement certains personnages ont été négligés dans la fin. Peut-être Marie Laberge voulait-elle se garder une porte ouverte pour une suite éventuelle. Mais je ne peux pas dire que cela m'a dérangée...

En bref, la trilogie le goût du bonheur est une oeuvre monumentale québécoise, respectant les contextes historiques et sociaux des époques décrites. L'écriture de l'auteure démontre sa compréhension extraordinaire de la psychologie humaine, et les personnages décrits sont aussi variés que touchants. C'est donc pour tout Québécois un must à avoir dans sa bibliothèque.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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La lecture de cette trilogie au moment du confinement, c'était parfait ! Je me suis sentie moins seule en compagnie de cette famille.

J'ai beaucoup aimé mais le dernier tome a été plus laborieux. Je l'ai lu pour savoir ce que devenaient les personnages mais j'ai trouvé qu'il y avait certains passages un peu longs et d'autres trop violents, à la limite du sordide. Je ne pense pas que c'était nécessaire.

Bon, je ne veux pas être négative car l'ensemble est agréable à lire, les personnages sont attachants et du fait que cela se passe sur plusieurs générations, on peut voir l'évolution de la société au fil du temps : c'est intéressant.
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Dans ce troisième tome de la trilogie le goût du bonheur, nous retrouvons, avec bonheur, les membres des familles McNally et associées. L'évolution des mentalités se poursuit, dans cette tribu comme dans la société québécoise, et ce tome est consacré plus particulièrement à la perception de l'homosexualité (tout en faisant encore une large part à l'holocauste). J'ai un peu moins apprécié cette partie, sans doute parce que la fin m'a paru très longue, inutilement longue. Mais cette trilogie reste un magnifique moment de lecture pour moi.
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Ce dernier tome en compagnie de la famille Miller/McNally m'as moins convaincu que les 2 autres. Concrètement, l'intrigue reprend là où on l'avait laissé à la fin du 2, et comme je le craignais le début du tome 3 m'as beaucoup fait penser au début du 2. On est de nouveau sur un deuil et sur la manière dont les personnages vont gérer cette mort. J'ai eu l'impression que Marie Laberge ne savait plus trop quoi faire de ces personnages. D'un côté, on est sur une grosse redit du tome 2 et de l'autre l'intrigue vire au grand n'importe quoi et ça part dans tous les sens. Entre l'évolution de la relation Ada/Florent et les déboires de Béatrice, ça en devient franchement sordide par moment. On se traine, on tourne en rond et on revient aux mêmes grosses ficelles que les autres tomes. On ne se concentre pas sur Florent puisque tous les personnages ont droit à leurs aventures et on se mélange parfois un peu. Ce dernier tome conclut bien mal une trilogie que j'ai pourtant dévoré. Marie Laberge se débarrasse de ses personnages en leur faisant faire n'importe quoi. Vraiment dommage.
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Québec et Montréal – de 1950 à 1969
Après "Gabrielle" et "Adélaïde", Marie Laberge nous entraîne dans ce troisième (et dernier) tome d'une saga intitulée "Le goût du bonheur". Ce tome s'appelle Florent. Pour ma part, je l'aurais bien appelé "Léa", du prénom de la fille d'Adélaïde ou alors "Leah", celle de Théodore, des presque jumelles (avec 7 ans d'écart) qui cherche toutes deux leur voie.
En effet, ce sont ces deux personnages qui m'ont le plus plu : Leah est révoltée, devient avocate, renonce à faire partie de la communauté juive. Elle part en Europe sur les traces de son père qui a disparu à Dieppe, lors du débarquement canadien de 1942. Elle ira jusqu'en Pologne et Auschwitz, elle manque de se laisser submergée par l'horreur et a culpabilité et le salut viendra d'Adélaïde toujours très forte.

Léa, un peu plus jeune, veut devenir psychiatre, contre la volonté de sa mère qui rejette la folie.

Marie Laberge a écrit un livre passionnant sur les ravages de la passion, mais aussi sur l'amour et la différence : la différence d'âge dans un couple, la différence homme-femme. le deuil et la joie de vivre sont aussi évoqués avec sensibilité…

Des faits historiques en arrière plan (le discours de de Gaulle sur le Québec, l'assassinat de JFK….) permettent de resituer l'action dans cette époque.
Ce livre est très féministe aussi : la lutte des femmes pour leur émancipation (travail, maîtrise des naissances, contraception et avortement …) et la place de la religion toujours très grande….Enfin, le côté vocabulaire québécois est un vrai régal ….

En conclusion : Un excellent dernier tome que j'ai dévoré en quelques jours. Une petite chose m'a gênée : ne pas avoir les réponses du psychanalyste de Léa. Un psychanalyste parle peu mais là c'est silence total….
Lien : http://lajumentverte.wordpre..
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