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Lorsque l'on a passé un merveilleux séjour au sein d'une famille exceptionnelle, il est de bon ton d'envoyer un mot de remerciement à la maîtresse de maison.
Ces mots de reconnaissance, c'est à vous que je les adresse chère Madame Laberge.
Grâce à vous et à « vos enfants », Gabrielle, Adélaïde et Florent, j'ai passé quelques semaines hors du temps, bercée par leurs histoires d'amour, de bonheur, de chagrin, bref, des histoires de vie tout simplement.
J'ai aimé votre plume sensible et délicate. Votre talent de conteuse m'a émue et émerveillée.
Vos personnages m'ont attendrie, parfois jusqu'aux larmes. Ils m'ont agacée souvent mais plus que tout je les ai aimés dans leurs excès, leurs passions, leur amour de la vie, leur « goût du bonheur ».
Une saga exceptionnelle, j'ai adoré !
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Et voilà, je viens de terminer la trilogie de Marie Laberge. Pendant quelques semaines, j'ai eu l'impression de faire partie de l'entourage de la famille d'Adélaïde.
Dans ce troisième tome, on retrouve les proches d'Ada, sa famille, ses amis.
Le début de ce troisième tome est prenant. Ada est veuve et Marie Laberge arrive à nous transmettre le désespoir de son héroïne.
Peu à peu, la vie reprend son cours, avec des hauts et des bas pour chacun.
Dans ce tome, chacun se retrouve face à ses propres questionnements, face à ses propres choix (qu'ils soient religieux, sociaux, culturels, amoureux, etc...). Chacun se cherche et peu à peu se trouve et s'assume.
En cela, le roman est riche.
Petit bémol sur ce dernier opus, je n'ai pas compris le titre "Florent".
Autant le 1er tome est clair : "Gabrielle" relate l'histoire de cette femme.
Le 2ème tome "Adélaïde" est également basé principalement sur son histoire et celle de Nic.
Mais pour ce 3ème tome, je ne comprends pas. Florent est présent, mais pas au centre de l'histoire. Il s'agit surtout de l'histoire de tous... "L'entourage d'Ada" aurait été plus adapté !!
J'ai beaucoup aimé cette saga familiale et amicale en 3 tomes. Il n'en fallait pas plus...
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Celui ci pour une femme moderne est prenant. Il aurait pu s'appeler Léa.
Je ne connais toujours pas le canada mais je pense que cet aspect de l'homosexualité, cette découverte de la pilule est de mon temps.
J'ai aimé cet aspect d'un homme qui essaie de vivre un amour si ce n'est interdit, toujours est il mal vu ( en France quoi de différent) et de cette jeune fille dont les troubles de la vie sont un peu romanesques
Pour moi c'est celui qui me touche le plus, avec le premier.
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Difficile de passer à autre chose après ce roman ou plutôt après cette si belle trilogie. Je me suis retrouvée absorbé dans cette famille dans Quebec d'après guerre, dans cet environnement où l'on se sent un peu comme chez soi.
Quand j'ai terminé le premier tome je me suis dis que j'étais folle de me jeter dans de si gros pavés, quelle idée ? Mais aujourd'hui je suis complètement ravie de les avoir dévorés car ils se lisent tellement vite et on est vraiment pris dans l'histoire que l'on ne sent pas les pages défiler. le pire c'est que je les ai dévorés quasiment d'affilé et le plus dure c'est d'arriver à la dernière ligne de la dernière page du dernier tome et de se dire qu'il n'y a plus rien après (c'est pour cette que j'évite les sagas depuis Harry Potter). Voir les personnages naître, grandir et certains mourir alors qu'on s'y est attaché c'est tellement plus touchant que de lire un livre qui se déroule sur une courte période.
Pas de description du roman ni de ce qui s'y passe pour cette critique, il y en a suffisamment et même si je sais que le savoir ne se perd pas en le partageant j'ai égoïstement envie de les garder (mes souvenirs de lecture) pour moi.
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Roman de Marie Laberge.
Kitty la folle a finalement réussi à séparer Adélaïde et Nic et à briser leur famille. Désormais, Adélaïde ne pense qu'à sauver ce qui reste des siens : sa petite Léa et son bébé Thomas. « Il faut garder le passé, mais cesser de le creuser. Il faut laisser les morts où ils sont et ne pas leur demander de revenir. Les morts de peuvent qu'une chose pour les vivants, et c'est leur rappeler de vivre. » (p. 24) Mais le deuil de la jeune femme est long et il n'y a que Florent qui est capable de la sortir de son chagrin. Devenu un créateur très en vue, il est torturé par son homosexualité et ses désirs que la religion et la morale condamnent. Adélaïde l'aide à s'affranchir de ses doutes et de ses peurs, elle-même torturée par un désir puissant. Tout le monde attend d'elle qu'elle se remarie, mais c'est inconcevable : le seul homme de sa vie est Nic et elle ne pourra pas le remplacer, même si elle s'éprend de Paul Picard, un chirurgien qui lui est entièrement dévoué. Et elle ne veut plus entendre parler de religion. « Pourquoi obéirait-elle à des gens qui s'inclinent et se prosternent devant un dieu qui ne protège même pas les bébés ? » (p. 91) À la tête des entreprises de son défunt mari, elle fait prospérer les affaires et en fait profiter ses employés et les défavorisés. Léa grandit et s'attache de plus en plus à Leah, la première fille de Theodore, le premier amour de sa mère. Adélaïde la protège encore et toujours du secret de sa naissance et du traumatisme d'avoir trouvé le cadavre de son père assassiné. « Il y a une règle dans cette famille, on paie pour ses erreurs. » (p. 458) Horrifiée par la névrose meurtrière de Kitty et par le comportement ultra violent de Pierre, le fils de sa soeur Béatrice, Adélaïde craint la folie et les fous, mais parfois elle s'interroge sur son propre comportement. « Était-cela, la folie ? Ne pas trouver sa place et devenir une catastrophe pour s'en faire une ? » (p. 317)

Entre protéger les siens et les laisser vivre leurs erreurs, Adélaïde balance. Elle chérit la famille qu'elle s'est créée, entre liens de sang et liens de coeur, et les fantômes de ceux qu'elle a aimés. Des années 1950 à 1970, on achève de suivre les destins de tous les personnages de la trilogie. Tous ont souffert et ri. Tous ont donné et perdu. Tous ont vécu, tout simplement. J'ai refermé le troisième tome de cette saga avec plaisir et tristesse, heureuse d'avoir suivi l'accomplissement des personnages et navrée de les laisser derrière moi.
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C'est vraiment une très belle saga qui s'achève ici, même si je dois avouer que ce tome m'a un peu moins plu. J'y ai trouvé quelques longueurs mais ai néanmoins passé un très bon moment et ce n'est que comparativement aux tomes précédénts (et en particulier au deuxième) que celui-ci m'a semblé pêcher légèrement.
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Avant de me lancer dans ce tome, j'ai laissé passer quelques semaines car la fin du tome 2 m'avait bouleversée et je savais pertinemment que dès les premières lignes du roman, les larmes se mettraient à couler. Ce qui n'a pas manqué de se produire même si j'ai beaucoup moins pleuré que pour les tomes précédents (j'ai dû m'endurcir ;) ).
Ce tome aurait pu aussi s'appeler Adélaïde car c'est elle le pilier de la famille et c'est encore elle le personnage principal qui fait le lien entre tous les autres.
Durant ma lecture, j'ai quelquefois pensé que 1090 pages (en format poche) étaient un peu trop, certains passages auraient pu être plus concis mais cela n'a en rien affecté le plaisir de ma lecture.
L'écriture de Marie Laberge est toujours aussi puissante et poignante, elle sait très bien écrire sur l'amour, les sentiments et l'absence et mettre en scène des femmes extraordinaires.
Je ne peux que vous conseiller de venir rencontrer la famille Miller-McNally et goûter au bonheur en lisant cette magnifique saga.
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Le bonheur , il en est souvent question dans ce volume, celui qu'on perd , celui qu'on se refuse , celui qu'on attend .....

Adélaïde a bien du mal à remonter la pente après le décès de Nic. Quelle place lui accorder alors qu'il n'est plus là et pourtant tellement présent .... Heureusement elle peut compter sur des appuis solides , dont le plus ancien, son ami de toujours, Florent. Elle fait face , reprend son rôle de mère , celui de chef d'entreprise mais le temps sera long avant qu'elle ne s'autorise à vivre .

On retrouve tous les personnages qui tournent autour d'Ada: Fabien et Jeanine , la tante Germaine qui découvre l'amour sur le tard, Reine et la folie de Pierre .....De folie il sera longuement question dans ce volume , celle de Kitty , celle de Pierre ..... Ce volet est aussi celui ou les uns et les autres se posent des questions sur ce qui aurait pu être évité, sa part de responsabilité .... et l'on rejoint gentiment les choix de Léa qui s'oriente- au grand désespoir de sa mère- vers la psychanalyse .

C'est aussi dans celui-ci que Florent va évoluer par rapport à son homosexualité, accepter qui il est et s'autoriser lui aussi au bonheur même si il passe par de très mauvais moments ....

Plus de mille pages que je ne vais pas résumer car l'histoire est foisonnante , les réflexions des héros riches et les amorces de changements sociaux importantes : le statut des femmes , l'homosexualité , le statut de la langue québécoise .....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le moins bon des 3 tomes. Les visites chez le psychologue sont vraiment de trop, à mon avis. Je relirais volontiers les 2 autres tomes, mais pas celui-ci. le bon côté de ce troisième épisode, c'est qu'on apprend le dénouement du deuxième tome.
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La saga du Goût du bonheur et les péripéties de la famille Miller se clôturent ici.

Si ce troisième tome porte le nom de Florent, il ne faut pas s'attendre, contrairement aux autres tomes, à le suivre principalement lui. Ici, on s'attarde encore une fois sur Adélaïde, ses enfants, sa vie de famille, ses doutes et questionnements. On en apprend davantage sur Florent et son lien avec Adélaïde.

C'est véritablement Adélaïde qui fait le lien entre tous les personnages, on s'étonne donc moins de la voir plus présente. Ce personnage suit une reconstruction très difficile et c'est particulièrement émouvant. On peine également à suivre les tourments de Florent, qui s'avèrent assez violents...

Je pense qu'il était temps de clôturer les aventures de cette grande famille, car même si j'ai pris plaisir à les lire, j'ai trouvé certains passages de ce tome-ci assez longs... D'une manière générale, j'ai adoré les suivre mais certains détails étaient pour moi trop crus, ou trop détaillés. Une scène de cette saga en particulier m'a fait interrompre ma lecture durant un mois au moins, tant je l'ai trouvé violente et très difficile à lire. Tout n'est pas donc pas que douceur pour la famille Miller... Je garde donc des souvenirs mitigés de cette saga. J'ai beaucoup aimé le premier tome et son esprit de famille. Un peu moins ceux qui ont suivi, car certains évènements sont plus dramatiques voire violents.
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