C'est un livre dans lequel j'ai eu du mal à entrer. D'autant qu'écrit par une auteure canadienne, ce roman comprend nombre d'expressions et tournures de phrases qui ont heurtés ma lecture. C'est une question d'habitude, certes, mais que je n'ai pas. Enfin, ce n'est pas très grave, mais gênant.
Ensuite, l'histoire… Au début, on se dit « Tiens, quelle égoïste cette Yseult (la mère décédée) », puis en fin de lecture « Tiens, quelle égoïste, cette Diane (la fille) ». Entre les deux, le cheminement d'une fille qui cherche à connaître sa mère à qui elle a fermé la porte depuis 7 ans. Je n'ai pas aimé le personnage de Diane, petit pou (surnom affectueux donné par sa mère) qui ne supporte pas de la partager. Cela se comprend à l'âge enfant, moins une fois adulte. Et qui adulte, justement, consomme sans posséder, comme ça elle ne risque pas de perdre. Pas de sentiment, que du pratique. Sauf qu'elle rencontre un homme qui ne lâche pas l'affaire et qui, coûte que coûte, va l'aider. On ne comprend pas trop pourquoi il s'attache autant à elle. Mais peut-être est-ce parce que moi, je n'ai pas réussi à lui trouver de la sympathie. Ce livre traite de la question de l'attachement, à toute âge, tout sexe. Et de solitude.
Bilan : début difficile, mais au fil des pages l'intérêt grandit, non pas grâce à Diane, mais pour Yseult, qui est un personnage très attachant. Sentiment mitigé, j'apprécié la lecture, mais ça ne me marquera pas non plus.
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