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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le poids des ombres, c'est le poids du passé pour Diane qui a oublié de vivre tellement elle est en rage contre sa mère Yseult. Il semblerait d'ailleurs qu'elle remonte à sa plus tendre enfance.
Dès les premières pages, on sait que la mère de Diane est morte. Sa fille s'en veut, elle n'a rien senti, rien vu venir. Il est vrai que durant sept années elles n'ont eu aucun lien entre elles. Au fil du roman, Marie Laberge nous invite à suivre les pas et les pensées de Diane suite à cette terrible nouvelle. On découvre peu à peu les raisons de leur brouille. Alors que les préparatifs des fêtes de Noël battent leur plein dans la plupart des familles, Diane sombre. Elle se rappelle son enfance, sa jeunesse, la manière dont sa mère la traitait (le pou). Pour tenter de comprendre ce qui s'est passé, elle interroge des personnes qui l'ont côtoyée. Il lui faut un coupable. Elle accuse, se saoule, finit ses nuits avec des inconnus jusqu'à ce que l'un d'eux l'aide à prendre du recul, à arrêter de se détruire et à prendre conscience de sa part de responsabilité dans la vie qu'elle mène.
J'ai moins aimé ce livre que ceux que j'ai précédemment lu de cet auteur. J'ai été déroutée par le personnage de Diane. Elle m'agaçait au début puis elle a fini par me toucher. J'ai commencé à voir sa part d'humanité. Je me dis qu'une deuxième lecture m'aiderait peut-être à voir et goûter la puissance de ce texte peut-être plus exigeant à lire pour moi que les précédents. Je vais poursuivre mon chemin de lecture avec Marie Laberge.
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C'est un livre dans lequel j'ai eu du mal à entrer. D'autant qu'écrit par une auteure canadienne, ce roman comprend nombre d'expressions et tournures de phrases qui ont heurtés ma lecture. C'est une question d'habitude, certes, mais que je n'ai pas. Enfin, ce n'est pas très grave, mais gênant.
Ensuite, l'histoire… Au début, on se dit « Tiens, quelle égoïste cette Yseult (la mère décédée) », puis en fin de lecture « Tiens, quelle égoïste, cette Diane (la fille) ». Entre les deux, le cheminement d'une fille qui cherche à connaître sa mère à qui elle a fermé la porte depuis 7 ans. Je n'ai pas aimé le personnage de Diane, petit pou (surnom affectueux donné par sa mère) qui ne supporte pas de la partager. Cela se comprend à l'âge enfant, moins une fois adulte. Et qui adulte, justement, consomme sans posséder, comme ça elle ne risque pas de perdre. Pas de sentiment, que du pratique. Sauf qu'elle rencontre un homme qui ne lâche pas l'affaire et qui, coûte que coûte, va l'aider. On ne comprend pas trop pourquoi il s'attache autant à elle. Mais peut-être est-ce parce que moi, je n'ai pas réussi à lui trouver de la sympathie. Ce livre traite de la question de l'attachement, à toute âge, tout sexe. Et de solitude.
Bilan : début difficile, mais au fil des pages l'intérêt grandit, non pas grâce à Diane, mais pour Yseult, qui est un personnage très attachant. Sentiment mitigé, j'apprécié la lecture, mais ça ne me marquera pas non plus.
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