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J'aime beaucoup les illustrations et l'univers de Benjamin Lacombe en général et ce petit album ne fait pas exception avec son histoire d'amour tragique mais très poétique. Comme en plus elle se passe au Japon, elle ne pouvait que me plaire !

L'histoire se lit très vite et se prêterait parfaitement à une lecture offerte ou une sieste contée.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Un magnifique conte sur la culture japonaise et sur l'amour des mots, et l'amour tout simplement.
J'ai été stupéfaite par les illustrations qui sont incroyablement belles. Par ces mots tout simple qui vont se planter dans notre coeur. C'est plein de douceur et de tendresse.
Il me reste un goût de trop peu à la fin de ce conte, qui à su m'émerveiller.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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Ce que j'aime particulièrement chez Benjamin Lacombe, ce sont ses dessins. Ils sont d'une délicatesse incroyable. C'est son point fort. Cet album ne déroge pas à la règle: il nous offre des scènes colorées magnifiques. Chaque détail est pétillant.

Par contre, le texte ne m'a pas transporté. Ce conte est assez classique et son déroulement très rapide. Peut-être qu'en l'étoffant un peu, il aurait été plus convaincant. En effet, le résumé nous vend l'histoire d'une jeune fille qui rêve de savoirs et d'indépendance et on se retrouve seulement avec une histoire d'amour. Dommage.
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Résumé : Vouée à une vie de femme bien rangée, Naoko décide de fuir pour étudier la littérature et la poésie. Mais le destin est bien décidé à jouer avec elle et son nouveau compagnon Kamo qu'elle doit quitter pour en épouser un autre.

Le mot de la fin : Les sentiments et l'impossibilité débordent de ce somptueux album qui fait rêver. Évidemment, je suis quelqu'un de très mélancolique et me retrouve toujours à adorer l'univers de Lacombe mais celui-ci est de loin mon préféré. L'héroïne est rebelle cultivée et perdue d'avance. L'album et les dessins en eux-mêmes sont comme à leur habitude : de véritables oeuvres indépendantes.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Les dessins sont sublimes mais l'histoire est vraiment pathétique. du coup, je ne suis pas sûre que les enfants apprécient cette version courte de Roméo et Juliette à la japonaise." C'est trop triste" m'a dit ma fille à la fin du livre.
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Il est le plus beau livre de Benjamin Lacombe jusqu'à maintenant (attention je n'ai pas lu toutes ces oeuvres.
De très belle illustration à grand format et à double pages. L'histoire est simple destiné à des enfants. C'est un vrai plaisir pour les yeux !
Pour les grands lisaient cette histoires à vos enfants car elle vaut vraiment le coup.
Benjamin Lacombe nous fait voyager dans un décor du Japon avec Les amants papillons.
Le vocabulaire nippon est utilisé mais ils ont pensé à faire un petit lexique à la fin ;)

Lien : http://book-hell-eau-dit.ove..
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Naoko est une jeune japonaise qui doit quitter sa maison pour apprendre à devenir une bonne épouse. Elle a quatorze ans et doit obéissance et soumission à son père, bientôt à son mari. Elle est promise.

Si ses yeux s'embuent d'eau, c'est à cause de l'encens. Elle se regarde dans le miroir et s'astreint à être forte. Suzuki, sa servante l'accompagnera, ses objets personnels et le peigne de sa défunte mère aussi. Elle se pare de couleurs, refusant le blanc qui est la teinte de la mort, le blanc du linceul.
Mais est-elle faite pour vivre la tête baissée, les mains jointes et l'esprit muselé ? Cela serait merveilleux si elle était un garçon.
En regardant le kimono de son père, une idée fantasque prend son envol...

Aidée de Suzuki, au bout de son long voyage, Naoko revêt le kimono et se fond dans les rues de Kyoto où elle croise un jeune garçon de seize ans, Kamo, venu étudier les lettres, les sciences et les mathématiques.
Les deux adolescents sympathisent et ne se quittent plus, dans l'étude comme dans les jeux. Une amitié ambiguë pour Kamo qui voit en Naoko l'image d'un garçon.
De ces jours passés ensemble, tout est plus intense, plus fleuri, plus sucré, plus beau, plus vivant, plus magique, plus poétique. Ils sont libres comme des papillons.

Jusqu'au jour où Naoko est rappelée chez elle pour se marier... et laisse un haïku à Kamo :

Mâle femelle
La grenouille peut-être
L'amoureux saura.

Il n'y a pas que dans la mort que l'on se pare d'un habit blanc, la tradition le veut aussi pour le mariage.

Deux papillons sur une branche de cerisier en fleur... C'est l'image que je garderai de ce très beau conte.
Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire, je vous laisse la découvrir. Au début de l'album, une page est découpée en dentelle comme un moucharabieh. On lit, on regarde les dessins comme si nous le faisions à travers ces interstices, pas avec curiosité, mais d'une façon pudique, silencieuse et prévenante.
L'élégance des dessins, les couleurs, la sobriété, les textures, nous retrouvons le don de Benjamin Lacombe pour nous faire rêver et verser une larme de pluie.

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Naoko est une jeune japonaise, toujours en deuil de sa mère. A ses 14 ans, son père qui l'élève seule décide de l'envoyer à Kyoto pour qu'elle apprenne les bonnes manières et devienne une parfaite épouse. Mais elle, ce qu'elle aime, c'est lire et écrire des haikus, activités peu convenables pour une jeune fille...
Aussi, aidée de la complicité de sa servante, elle s'enfuit déguisée en homme et part étudier la litterature. Son chemin croise celui de Kamo, un beau jeune homme de 16 ans qui va devenir son compagnon de chambre et d'étude. L'amour nait entre eux malgré le déguisement. Puis soudain, le père de Naoko la rappelle pour la marier subitement. Leur histoire d'amour finira alors tragiquement mais se poursuivra dans le corps de deux papillons.

Cette histoire toute japonaise est pourtant inspiré d'une ancienne légende chinoise. Une jeune fille, contrainte par les traditions de son rang et de son sexe à se conformer à un mariage de raison reste impuissante et soumise devant la volonté de son père. Elle trouvera la liberté dans la mort et se métamorphosera en papillon, dont la vie est si éphémère.

L'histoire de déroule donc devant nos yeux de manière assez froide et détachée. On n'y retrouvera pas la subtilité et les non-dits dont les japonais sont si friands. La fin abrupte se fait inattendue et on regrette que l'album soit si court !

On y retrouvera donc l'univers d'un Japon féodal où les jeunes femmes portent des kimonos, où l'on se déplace à cheval ou en chaise à porteur, où l'on s'éclaire à la lanterne.
Et si cela n'est pas clairement dit dans l'album, Naoko semble bien être appelée à devenir une geisha. En effet, elle évoque les 5 années d'apprentissage pour apprendre à jouer le luth, servir le thé, faire danser les éventails. En effet, les Maikos (apprentis geishas) vont suivrent pendant 5 ans un apprentissage où elles apprendront l'art de tenir compagnie aux hommes : danse, musique, litterature, élégance et mantien, ... avant de devenir de vraies geishas.
Le petit hic de l'histoire, c'est que Naoko porte des kimonos fort décolleté dans la nuque et se farde le visage de blanc (marques vestimentaires des maikos) alors qu'elle n'est pas encore en apprentissage. Sa coiffure en chignon, orné de peigne et d'épingles à cheveux est également typique de cet état. de plus, sa passion de la littérature ne devrait pas être un frein à son éducation car une geisha se doit d'être très cultivée.
Autre souci : le père de Naoko la rappelle à lui pour la marier. Hors les geishas sont censés être célibataire. Se marier signifie abandonner le métier.
De petites incohérences regrettables donc... L'auteur a-t'il voulu jouer sur le côté extremement esthétique du personnage de geisha ou bien est-ce de l'ignorance ? J'aurais aimé ce souci de la réalité historique...

Néanmoins, cet album se rattrape par ses illustrations de toute beauté. Etalant une palette variée allant du rouge profond jusqu'au bleu - vert, Lacombe met formidablement en valeur la profondeur et la poésie qui se dégage de ce conte. On notera la branche de cerisier (symbole de beauté éphémère) qui illustre de façon symbolique la derniere planche de l'album où les 2 papillons s'éloignent pour s'aimer en toute liberté.
On relèvera aussi la très belle première page qui dévoile un découpage de papier ajouré qui révèle le beau orangé de la page suivante.

Etant peu habituée aux lectures jeunesse, je ne saurais évaluer clairement le niveau de lecture pour les enfants.
L'album pose la question de la mort de façon assez directe et demande surement un accompagnement par un adulte. La transformation des 2 amoureux en papillons et le contexte japonais peu connu peut dérouter et entrainer quelques questions. Il s'agit ici d'un album qui fait réfléchir et c'est tant mieux !

"Les amants papillons " est donc un très bel album qui utilise avec brio les codes esthétiques japonais. Je ne peux donc que regretter les erreurs citées ci-dessus sur certains éléments du contenu, qui en aurait fait un album exceptionnel.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Les albums illustrés de Benjamin LACOMBE sont toujours un émerveillement, à eux seuls ils racontent une histoire. Les traits sont fins, précis, les couleurs choisies avec soin. Un réel plaisir de tourner chaque page et d'en découvrir les suivantes.
Cet ouvrage nous raconte l'histoire de Naoko. Entre convenances sociales et réalisation de ses rêves le chemin est long et difficile.
Une histoire sur les traditions japonaises à découvrir.
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Après Blanche-Neige, je me suis lancée dans Les amants papillons, chez Seuil jeunesse, un conte doux-amer. Il permet de vraiment se questionner sur la liberté d'aimer, de penser, sur l'indépendance et les conséquences des attentes de la société sur les personnes. le format très grand permet de rendre hommage à ces magnifiques illustrations à la nipponne. Fabuleux, comme d'habitude !
Lien : https://sorbetkiwi.fr/index...
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