Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

J'ai lu ce 4eme tome avec beaucoup d'appréhension, comme de nombreux autres fans de la trilogie originale.

Alors que vaut ce roman? le nouvel auteur est-il a la hauteur de Stieg Larsson. A vrai dire je ne sais pas trop, surement que la réponse est  « non » mais pour autant le roman est intéressant et captivant si on en a pas des attentes trop importantes. Je résumerais par "bon mais moins bien".

Parlons du roman en lui même et oublions un instant la trilogie originelle. L'intrigue est menée sur les chapeaux de roue, elle se déroule sur un laps de temps très court. Très très court à vrai dire, le temps du roman est très ramassé.
On y croise pêle-mêle des hackers russes, de l'espionnage industriel, des violences conjugales et une grosse menace d'intelligence artificielle parmi d'autres sujets. le tout est assez habilement organisé.
Une certaine maladresse concerne la caractérisation de l'antagoniste principal que je trouve assez maladroit et finalement assez peu menaçant mais bon, dommage cela gâche un peu l'intensité dramatique du récit.
On retrouve avec plaisir nos 2 héros principaux avec des comportements assez fidèles , c'est une bonne surprise. le début du roman developpe également une intrigue qui m'intéresse diablement concernant la prise de contrôle du journal Millenium. Intrigue hélas peu développée ensuite mais qui sera je suppose poursuivie dans les tomes suivants.

Comme il faut forcément comparer avec les premiers volumes, j'ai tout de même envie de dire qu'on est en déça en terme d'intéret ou de style. J'ai ce souvenir sidérant du premier volume en particulier et de son enquête incroyablement complexe tout en développant les personnalités de nos deux héros sans que Lisbeth écrase Mikael. le rythme était celui d'une enquête à l'ancienne, aux secrets, au non dit, aux menaces larvées. On est à mille lieux de ce type de rythme, tout est mené tambour battant. Les secrets sont remplacés par des silhouettes dans le noir et la pluie, les enquêtes minutieuses par scènes de fusillades et d'actions.

En synthèse ; "bon mais moins bien".

Je n'ai jamais posté de critiques concernant Millenium. La trilogie de Larsson m'a toujours subjugué, et je la relis à chaque fois avec le même plaisir (les cinq étoiles parlent donc d'elles-mêmes). C'est donc avec crainte que j'ai acheté le quatrième tome, premier écrit par Lagercrantz, et les deux suivants (que je n'ai pas encore lus, mais qui sont les prochains sur ma liste). Crainte que l'oeuvre soit trop différente, que la poursuite de l'intrigue mêlant les vies de Salander et Blomkvist manquerait de la touche larssonienne, … La liste pourrait continuer. Pourtant, c'est avec une curiosité sans fin que j'ai ouvert ce roman.
Et que dire ? Ce n'est pas du Larsson, c'est certain. Mais on retrouve cette écriture factuelle, une intrigue compliquée mais toujours bien développée, et puis surtout, on retrouve Lisbeth et Mikael. Avec des ingrédients qu'on pourrait à première vue trouver stéréotypiques (un enfant autiste doté d'un talent pour les maths et le dessin, un complot informatique impliquant la NSA), Lagercrantz réalise une suite vraiment pertinente à la trilogie Millenium. Avec « Ce qui ne me tue pas », il signe en effet un premier volume aux couleurs des originaux, avec quand même quelques caractéristiques et différences (j'ai par exemple regretté les digressions historiques ou factuelles de plusieurs pages dans lesquelles le premier auteur nous a bercés), qui ne portent aucune atteinte à sa qualité. Sur ce, je vais me plonger dans la suite !

J'étais curieuse lorsque j'ai lu cet opus de voir comment aller évoluer la saga après la mort de son créateur.

J'ai retrouvé avec plaisir Lisbeth et Mickaël.
L'histoire n'était pas déplaisante et le livre est plutôt prenant car bien rythmé.
Je n'ai pas détesté la plume mais j'ai trouvé Une l'ambiance des trois premiers était légèrement moins retranscrite dans ce volume là.

Néanmoins j'ai passé un bon moment de lecture.
Je n'ai pourtant pas continué. J'ai préféré en rester là avec ces personnages que j'ai tant aimé rencontrer.

C'est toujours plaisir de retrouver Lisbeth et Mickaël, ,même si parfois il y a un peu trop de longueurs. En outre, on se demandait quand allait apparaître la soeur de Lisbeth, notre hackeuse de génie. Eh bien, c'est fait. Et elle est bien l'héritière de son père en féminin. J'ai hâte de retrouver tout ce petit monde dans le prochain, que je vais dévorer, comme je l'ai fait jusqu'à présent

Comme beaucoup je trouve Lisbeth fascinante, et parfois on se met à rever d'avoir le meme courage qu'elle. La peur est souvent ce qui nous empeche de nous accomplir.
Encore un nouvel episode que j'ai autant aimé que les précédents et je remercie l'auteur d'avoir repris le flambeau aprés la mort de Stieg Larsson.
Excellente lecture pour cette période de fetes, merci monsieur Lagercrantz!

Ma lecture de la trilogie Millénium d'orgine date déjà de quelques années, et ça m'avait laissé un plutôt bon souvenir. Dix ans plus tard, je me décide enfin à me lancer dans la suite. Je suis un peu déçue, j'en attendais probablement un peu trop. Ou peut-être que j'ai trop attendu, que mes goûts ont changé depuis.
J'avais un souvenir fort des personnages principaux, Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, et là, je les ai trouvés un peu fade, tout comme l'intrigue. Ça reste néanmoins agréable à lire, on avance tranquillement dans l'histoire. On balaie pas mal de sujets intéressants : intelligence artificielle, Services Secrets, mafia, autisme. Tout un tas de choses qui rendent un thriller efficace et accrocheur, mais aussi des longueurs et des ralentissements qui font de cette suite un roman pas aussi exceptionnel qu'il aurait pu l'être.
Malgré tout, je ne bouderai pas mon plaisir à continuer avec le tome 5 quand je l'aurai.
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David Lagercrantz a réussi une gageure, reprendre la série d'un autre auteur sans en dénaturer l'esprit. On retrouve les personnages et l'atmosphère des premiers romans de Stieg Larsson, on pourrait quasiment croire qu'il est l'auteur de ce quatrième opus tellement c'est bien fait.
Une réelle satisfaction de retrouver les personnages que j'avais adorés dans les premiers Millenium

Comme beaucoup, après avoir vécu beaucoup d'émotions avec la première trilogie, j'avais beaucoup d'attente à l'attaque de cette nouvelle série. J'ai trouvé la mise en place assez longue avec une Lisbeth et un Blomkvist plutôt en retrait. le volet gestion éditoriale de Millenium, que j'avais tant aimé dans la série initiale, est également mis en stand by. Mais après un départ en mode diesel, tout s'accélère sur une seconde moitié beaucoup plus rythmé et haletante ; Lisbeth SALANDER prend sa place, tout comme Blomkvist. Et bien évidemment le clou du roman étant véritablement la révélation sur le passé de Lisbeth. On perçoit dores et déjà que les deux opus suivants tourneront autour des conséquences de cette découverte. Je l'ai vraiment pris comme une oeuvre de transition 'plutôt réussi) et je dois dire que j'ai pris un vrai plaisir à retrouver les personnages de Millenium.

Beaucoup plus vivant et intéressant dans son dernier tiers. le nouvel auteur n'essaie plus de copier l'ancien que ce soit dans ce qui était prégnant mais aussi dans certaines lourdeurs de descriptions des personnages et de leus environnements.
La saga semble repartir. Espérons que cela se confirmera dans le prochain tome.

L'univers de la trilogie Millenium de Stieg Larrson m'a beaucoup captivée et j'ai prolongé mes lectures par les films qui ont été tirés des romans, par les BD qui s'en sont inspirées ainsi que par des feuilletons radiophoniques…

Quand, à la mort de Stieg Larrson, David Lagercrantz a repris le flambeau pour continuer la saga, j'avoue cependant avoir passé mon tour.
Ma récente ré-incursion dans ce thriller nordique, grâce à d'excellents podcasts de France Culture dont je vous ai déjà parlés, m'a donné envie de poursuivre l'aventure et de voir comment les nouveaux opus, écrits par David Lagercrantz, seraient (ou non) fidèle à l'esprit de Stieg Larsson ou bien s'ils s'en démarqueraient au point de mettre en avant une plume originale…
En fait, j'ai retrouvé la même écriture précise, factuelle, journalistique, une continuité sans réelle surprise comme si Stieg Larrson et David Lagercrantz ne faisaient qu'un, comme si les personnages et l'ambiance imaginés par le premier servaient de chemins balisés pour le second. D'abord, cela m'a un peu déçu (What did I expect…) et puis, j'ai accepté le pacte de lecture dans une posture du style « Chow must go on »…

D'emblée, nous retrouvons le même principe de phrase-titre… le nom du journal dont la survie, la qualité et l'indépendance servent de fil conducteur à toute la saga, suivi d'un énoncé percutant ou accrocheur.
La revue Millenium vit encore une fois des moments difficiles et ses prises de positions sont toujours autant controversées. Mikael Blomkvist est toujours sur la sellette et ses détracteurs l'accusent d'être un peu has-been ; il envisage parfois de changer de métier. C'est vrai qu'il a un côté « vieille école », persuadé qu'on peut changer le monde avec un bon article d'investigation.
Lisbeth Salander, de son côté, joue toujours à casser des codes informatiques. Ici, cette hackeuse géniale et surdouée pénètre même des serveurs ultra sophistiqués comme ceux de la National Security Agency… Mais il y a, encore et surtout, toujours des gens qui lui veulent du mal et, encore et toujours, elle va s'en sortir, apprenant de ses expériences, plus forte.

Ce quatrième volet est vraiment centré sur les performances informatiques de pointe ; j'avoue que je n'ai pas tout compris dans les passages très techniques ou mathématiques… Naturellement, les milieux scientifiques apparaissent vite comme des secteurs d'affaires et les groupes mafieux ne sont pas loin dès que cela devient lucratif…
Frans Balder, un brillant professeur en intelligence artificielle revient de la Silicon Valley. Il est en Suède pour reprendre son fils autiste, maltraité par le nouveau compagnon de sa mère. Mais le bien-être de l'enfant n'est pas la seule raison du retour du chercheur ; grand spécialiste de l'intelligence artificielle, il détient des informations explosives et sensibles sur les services de renseignements américains et sa vie et celle de son fils sont menacées.
Lisbeth et Mikael vont, encore et toujours, travailler ensemble ; la jeune femme affirme de plus en plus sa personnalité, n'en fait qu'à sa tête, prenant souvent des initiatives déroutantes, au mépris des risques encourus, opérant sa propre justice. Quand elle s'occupe d'un jeune enfant, elle se révèle une baby-sitter de choc, peu conventionnelle mais attentionnée à sa manière…
Nous en apprenons davantage sur ses origines, son enfance… Quelle famille !
Les personnages secondaires sont fidèles au poste et j'ai fini par mémoriser leurs noms : Erica Berger, l'inspecteur Jan Bublanski et sa proche partenaire Sonja Modig, le policier Hans Faste, le procureur antipathique Richard Ekström ou encore Plague de la Hacker Republic pour n'en citer que quelques-uns...
Le dénouement annonce une suite inéluctable… La saga continue.

J'avais choisi la version audio, très bien lue par Emmanuel Dekoninck. Au fur et à mesure que j'avançais dans mon audio-lecture, des images me revenaient ; j'avais oublié que j'avais vu le film de Fede Alvarez.
Une machine bien huilée, une saga toujours aussi réussie que je continuerai de lire à l'occasion.

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