Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

une des série que j'aime énormément, coté suspense on est toujours servie, un personnage passionnant en Mickael Blommkvist, et un autre très intriguant Lisbeth Salander, et la il nous rajoute sa soeur jumelle, une saga hors commun qui ne m'a jamais déçu jusqu'à présent.
Amateur de thriller, roman policier et polar je vous le recommande vivement.

J'ai adoré la série Millenium, vraiment énormément. J'ai eu un coup de foudre pour le personnage de Lisbeth, j'ai rarement lu un personnage si travaillé, complexe, violent et attachant, fort et faible, le genre de personnage qui vous hante et plusieurs années après, personne n'a réussi à la détrôner dans mon petit Panthéon perso.
J'ai accueilli ce quatrième tome très dubitative, en ayant peur d'en attendre trop et d'être forcément déçue.
J'ai longtemps hésité à relire la trilogie avant de m'y atteler et je pense que j'ai bien fait de m'abstenir. Mes souvenirs étaient assez flous et ont permis d'éviter de trop comparer l'écriture de David Lagercrantz et celle du regretté Stieg Larsson, de les mettre en compétition d'une certaine façon.
Je n'ai pas appréhendé ce tome comme une suite mais plus comme un roman mettant en scène des personnages que j'avais aimés, une occasion de les retrouver sans chercher le coup de coeur ni la fébrilité et l'impatience ressenties pour la trilogie originelle.
Même si le thème principal ne me bottait pas beaucoup ( intelligence artificielle et espionnage industriel ) j'ai passé un très bon moment de lecture. Bon polar nordique, même si les puristes grincent des dents. Que voulez-vous? Millenium était le summum du genre, difficile de passer après !
Dès le cinquième tome terminé, c'est sûr, je relirai la trilogie.

Vous connaissez l'histoire de l'auteur de la bibliographie de Zlatan qui a repris la saga à succès de Millénium ? Très probablement, et dans le cas contraire, les articles à ce sujet regorgent sur la toile. Juste pour dire que la liste des précédents opus de l'auteur m'a fait sourire lorsque j'ai ouvert ce roman. Et craindre le pire.
Pourtant, j'ai trouvé que le challenge était relevé avec un certain panache. Ce tome 4 reprend quelques éléments du passé de Lisbeth pour tenter d'en dévoiler encore plus le mystère.
C'est un peu dangereux : un des aspects passionnant du personnage est son opacité, vouloir tout expliquer de son passé, la voir tenter de le réparer lui fait perdre cette particularité. Ici, c'est son côté hacker qui a la part belle.
Un chercheur en intelligence artificielle suédois rentre au pays après plusieurs années de carrière à succès aux Etats-Unis. Sommité en son domaine, il reste cependant fermé à toute demande d'interview et son attitude relève quelque peu de la paranoïa. Il n'en faut pas plus pour piquer la curiosité de Mikaël. L'occasion pour lui de trouver matière à des articles ‘coup de pied dans la fourmilière' dont il a le secret.
Les thématiques chères à Stieg Larsson sont conservées : on trouve ici une femme battue, des agences gouvernementales aux actions douteuses, un suspens digne d'intérêt. Ce qui change, c'est cette patine d'humanité restituée à Lisbeth par le biais d'un petit garçon en difficulté. Et, également, des derniers chapitres très explicites et bavard avec ré-explications et sur-explications aux différents fils d'intrigue : ça n'est pas désagréable, mais change par rapport au trois tomes précédents et retire un peu d'originalité à la saga. Quant à la toute fin… Lisbeth devient presque sociable, rejoignant avec plaisir Mikaël. Ces dernières lignes m'ont laissé une impression de trahison par rapport aux personnages que Larsson avait imaginé .

David LAGERCRANTZ essaie d'utiliser les recettes de Stieg LARSSON pour écrire ce nouveau tome de Millénium. Ce tome 4 peut être lu sans connaître les épisodes précédents même si David LAGERCRANTZ en remet en scène les personnages principaux.
La présentation est un peu lourde concernant les personnages et l'intrigue, qui tourne autour de l'I.A., nécessite de l'attention car elle est très compliquée.

J'ai trouvé cet épisode un peu long à démarrer mais une fois l'affaire lancée je suis bien rentré dans l'intrigue. Dans le phénomène des séries que j'aime j'ai plaisir à retrouver les personnages car Il se crée une espèce d'intimité avec eux. L'arrivée de Carmilla, soeur de Lisbeth, laisse rien présager de bon dans le futur.

Trouver dans une vente de surplus de ma bibliothèque, c'est probablement la seule raison (le bas prix) qui m'a décidée à me procurer ce quatrième opus de Millenium. Bien sur, j'étais convaincue que ce tome, pas vraiment sorti de l'imagination de Stieg Larson, serait inévitablement nul. Mais je me suis trompée!
Ce qui ne me tue pas est assez bien fichu en fait. Bien sur, il y a un retour en arrière sur la vie des personnages principaux qui est superflu à moins de ne pas avoir lu les trois premier, mais qui ferais ça? (s'il y en as parmi vous qui l'ont fait, faudra m'expliquer pourquoi commencer une série par le milieu) Sinon c'est assez bien. Je ne me rappelais pas l'existence d'une soeur à Lisbeth ni de demi-frère (j'ai l'impression qu'ils font parti des ajout fait par David Lagercrantz) mais ce n'est pas si grave. Sinon, nos personnages principaux n'ont pas changer d'un poil et nous retombons dans ce tome comme dans de vieilles pantoufles. Dévoré en une semaine; bien pratique ce confinement.

Le nouvel auteur David Lagercrantz a, je trouve, bien cerné les personnages qu'on est très content de retrouver, ainsi que la même méthode d'écriture.
Malgré tout, j'ai trouvé le suspens un peu moins prenant que les autres livres d'avant, plus présent à la fin du roman et non tout au long de celui-ci.
C'est un roman policier mais qui va tout de même chercher parfois loin dans les explications ! Un vrai travail d'imagination.
Quoi qu'il en soit j'ai envie de lire la suite et c'est tout ce qui compte.

Ce Millenium est moins passionnant que les 3 premiers, probablement parce que le personnage de Lisbeth a déjà été bien approfondi et nous semble maintenant moins mystérieux. J'ai cependant pris plaisir à le lire, le suspens est bien là, les différents personnages ont chacun leur place et leur histoire. Certaines scènes m'ont paru peu plausibles, concernant August, certaines situations ou certains affrontements. Ce n'est donc pas un chef-d'oeuvre pour moi, mais j'attaque de ce pas le n°5 pour connaître la suite!

J'ai peu de souvenir des romans de Stieg Larsson (que j'ai lu il y a environ dix ans) mise à part que je les ai adoré et dévoré. Je peux donc difficilement comparer les 3 premiers tomes à celui-ci.
Ce qui est certain c'est que j'ai bien aimé, c'est bien écrit et bien mené. Je lirai sans aucun doute la suite. En revanche je ne retrouve pas l'engouement que j'ai eu pour le début de la série. Je me souviens de journées entières où je ne pouvais pas lâcher le bouquin.
On est clairement pas sur le même registre, mais c'était quand même une lecture appréciable.

Quand Mikael Blomkvist reçoit un appel d'un chercheur de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle qui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains, il se dit qu'il tient le scoop qu'il attendait pour relancer la revue Millénium et sa carrière. Au même moment, une hackeuse de génie tente de pénétrer les serveurs de la NSA..
Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist, encore meurtris par leur rencontre avec Alexander Zalachenko, se retrouvent pour enquêter sur un complot au coeur des services secrets américains.
Stieg Larsson, l'auteur des premiers Millenium est bien mort et enterré et pourtant son oeuvre lui survie.
Elle a tellement fait date ces dix dernières années dans le petit monde du polar qu'on a même voulu lui donner une suite.
Alors coup médiatique, filon pour faire du fric....C'est vrai que ces questions étaient inévitablse.
Mais si Stieg Larsson n'est plus, son souffle semble inspirer  la plume de son successeur, David Lagercrantz.
Bien sûr, le roman a quelques défaut. Il a même parfois quelques visions un peu étriquées de certains problèmes de société, il véhicule un féminisme un peu facile. de plus il n'évite pas quelques poncifs, les femme n'ont pas le bon rôle. Outre le cliché de la femme fatale, on retrouve ici le lieu commun entre la soeur belle et méchante et l'autre moche et courageuse, il ne manquerai plus que l'une soit blonde et l'autre  brune. ...
Sinon, le style de Lagercrantz est moins alambiqué que celui de Larsson. La lecture est plus fluide. L'histoire reste passionnante, le rythme est plus soutenu. Les intrigues ayant pour but de révéler la vérité que l'on garde cachée sont toujours aussi prenantes.
Lagercrantz savait qu'il risquait de se retrouver face à la critique. Et qu'il aurait à affronter nombre de détracteurs. Il a pourtant eu le courage de se glisser dans la peau des personnages emblématiques de son prédécesseur. Il a même eu la bonne idée d'en ajouter d'autres tout aussi charismatiques.
Alors oui, Ce qui ne me tue pas continue dignement la série des Millenium, qui avait tenu en haleine les fans de la première heure et les autres qui étaient venus grossir leurs rangs.
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