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3,72

sur 2633 notes
J'ai attendu la sortie de ce roman avec impatience pour finalement perdre le peu qu'il me restait durant ma lecture. J'ai beaucoup de mal à croire que beaucoup de personnes ont pu dire que ce livre était à la hauteur des précédents.

Tout d'abord, le livre traîne horriblement en longueur pour ne mettre en place qu'un scénario très prévisible en fin de compte. Comme si cela ne plombait pas suffisamment le lecteur, l'auteur en rajoute avec une multitude de fausses données médicales et scientifiques qu'ils distribuent au fil des chapitres comme des vérités générales. C'est à se demander s'il a seulement pris la peine de faire des recherches avant d'écrire son livre.
Pourtant, tout cela démarrait bien puisque le livre reprenait ce qui avait le succès de ces prédécesseurs : un scénario qui s'appuie sur des faits de société et sur l'actualité.

Malheureusement, cela n'aura pas suffi à me séduire…
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A l'annonce de la sortie de ce 4ème tome, j'étais plutôt sceptique voire agacé. Mais l'envie de retrouver le duo Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist était trop tentante. Je me suis donc plongé dans ce bouquin.

Et j'ai bien fait ! A l'automne 2007, j'étais resté orphelin après avoir englouti cette fameuse trilogie au succès planétaire. 8 ans plus tard, me revoilà replongé avec la même frénésie. Une très très agréable surprise.

Mes craintes de trahison par l'écrivain de cette série se sont tout de suite dissipées. David Lagercrantz relève haut la main le pari de donner une suite aux personnages crées par Stieg Larsson tout en conservant l'esprit. C'est vraiment, de mon point de vue, réussi!

Cette fois-ci, l'intrigue tourne autour de l'espionnage technico-industriel, de l'intelligence artificielle dans notre monde de surveillance orwellienne. L'intrigue comme dans les précédents volume est complexe, bien construite et d'une actualité brûlante.

Ce que je cherchais : rebondissement et tensions : ils sont au rendez-vous. le page-turner fonctionne à merveille (attention, risque élevé de devenir asocial pendant quelques jours!).

J'ai eu un grand plaisir à retrouver nos deux personnages soifs de justice, extrêmes et combatifs. David Lagercrantz a réussi à ajouter une nouvelle pierre à l'édifice en apportant une cohérence à la saga.

Et à bien y réfléchir, celui qui n'a pas lu la trilogie ou qui ne se souvient plus trop de qui-est-qui-et-qu'est-ce-qui-s'est-passé (ce qui était mon cas), vous pouvez lire ce quatrième tome sans problème. Au pire, vous aurez envie de (re)découvrir les tomes précédents. C'est très bien joué. On en redemande et la fin du livre laisse sous-entendre une suite. Chouette, non ?
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Après avoir entendu le battage (pas toujours très positif) qui avait été fait lors de la sortie du tome 4 de Millénium écrit par un autre auteur (la personne qui avait écrit les 3 premiers tomes étant décédée), j'ai décidé de lire cet ouvrage pour me faire ma propre opinion.
Et, j'ai été très agréablement surprise car j'ai retrouvé l'atmosphère des premiers opus et l'écrivain faisait même des clins d'oeil à la trilogie.
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Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans une telle galère ? La lecture de Millénium 4 a vraiment été un enfer pour moi. Déjà si je me fie à mes critiques des 3 précédents tomes de la série (OK, elles étaient réduites à leur plus simple expression mais à l'époque, en 2012, j'avais pour excuse celle de débuter sur Babelio), mon enthousiasme avait été décroissant mais alors là, j'ai atteint le fond du gouffre...

Il est vrai que les deux personnages principaux sont attachants et si j'aime la toile de fond, à savoir l'histoire de Blomkvist et de Salander, j'ai détesté tout ce que l'auteur a brodé autour, c'est-à-dire tout ce qui concerne l'espionnage informatique, les services secrets, les divisions de la police suédoise. Beaucoup d'intervenants dont certains avec une double identité ont fait que dans cette histoire, j'y ai perdu mon latin, ou plutôt mon suédois... Dans ce monde d'intelligence artificielle, j'ai apprécié qu'un peu d'humanité soit apportée par August, l'enfant autiste et j'ai aimé aussi les réflexions du début du roman sur le journalisme. le reste est réservé aux amateurs de langage binaire, aux fans de mathématiques, d'algorithmes et de physique quantique. Désolée pour moi, c'est un 4/20, et je fais une croix sur le tome 5, c'est certain.

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Visuellement la couv' reste bien dans l'esprit de la trilogie de Stieg Larsson, le titre par contre est nettement plus quelconque que les précédents ; mais bon ce sont là des points de détail.

La première surprise vient du style de David Lagercrantz, au plutôt devrai-je dire de l'absence de style, il s'intéresse au fond de son intrigue plus qu'à la forme. du coup son écrit a quelque chose d'impersonnel alors que chez Stieg Larsson on sentait une écriture qui venait du coeur et des tripes (ce qui n'empêchait pas certaines lourdeurs stylistiques). On s'y fait mais la transition est surprenante !

Un récit moins engagé aussi, il faut dire que parfois la pensée hautement socialisante de Stieg Larsson avait parfois tendance à la stigmatisation abusive. David Lagercrantz concentre son récit sur ses personnages, son intrigue et les thèmes abordés, sans chercher à faire le procès des supposés travers la société suédoise (il y en a certainement qui sont bien réels).

Là encore dans le traitement des différents thèmes abordés (intelligence artificielle, autisme, respect de la vie privée sur internet, espionnage industriel...) on sent que l'auteur a fait un gros travail de recherche, par contre il aurait pu se montrer plus concis dans la restitution et l'intégration des éléments techniques dans son intrigue. En clair le déballage technique est parfois assommant (trop de didactique tue l'intérêt) !

Au niveau des bonnes surprises on trouve le duo constitué par Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, l'auteur est resté plus ou moins fidèle à l'esprit que leur avait insufflé Stieg Larsson. A ce titre on s'inscrit, fort heureusement, clairement dans la continuité avec cependant quelques évolutions (sans doute peuvent elles se justifier par les années qui ont passées). Nul doute que ça a dû demander à David Lagercrantz un sacré boulot pour s'approprier les personnages sans les dénaturer.
On trouve aussi d'autres personnages déjà croisés dans la trilogie de Stieg Larsson, je citerai notamment Erika Berger, la rédactrice en chef de Millénium et amante de coeur de Mikael, Jan Bublanski et sa collègue Sonja Modig, mais aussi Zalachenko, absent mais pourtant omniprésent.
Bien entendu vous croiserez aussi bon nombre de nouveaux personnages dont le plus marquant restera certainement August, un petit garçon autiste savant qui développera une relation particulière avec Lisbeth. Sans oublier le méchant de service, le mystérieux (pas tant que ça en fait) Thanos.

L'intrigue est intéressante et bien menée mais n'apporte rien de franchement nouveau au genre, à croire que l'auteur a voulu jouer la sécurité en restant dans les jalons posés par son prédécesseur. Classique certes, mais ça n'empêche pas quelques belles trouvailles çà et là. Dommage quand on sait que l'une des grandes forces de la trilogie de Stieg Larsson est son côté novateur.

L'intrigue est abordée sous plusieurs points de vue (pas uniquement Mikael et Lisbeth) ce qui en soi est plutôt une bonne chose. Par contre le rythme imposé peut surprendre, ici tout se joue en quelques jours (dans les précédents opus les enquêtes s'étalaient sur plusieurs mois). le point positif évident est que la lecture n'en est que plus prenante. En contrepartie, si on ne maîtrise pas parfaitement les règles de l'art (et c'est le cas de David Lagercrantz qui signe là son premier roman), certains raccourcis ne sont guère crédibles et certains aspects de l'intrigue sont rapidement prévisibles (surtout quand on a lu la trilogie de Stieg Larsson).

Pour ma part j'ai trouvé que l'ensemble tenait bien la route malgré les bémols exprimés plus haut, si le bouquin n'avait pas été estampillé Millénium je lui aurai sans hésitation un point plus. Aussi agréable soit il à lire on ne retrouve pas la griffe (ou peut être devrai-je dire l'âme) de la trilogie de Stieg Larsson.
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Qu'on se le dise d'entrée de jeu, je ne vais nullement rentrer dans cette absurde polémique qui entoure les tomes 4/5/6.
Elle m'indiffère totalement.
Je vais donc donner mon ressenti de la manière la plus honnête possible, comme à mon habitude, sur une suite écrite par un auteur prenant la relève de Larsson et j'avoue avoir été assez impatiente lorsque j'ai commencé ma lecture de voir comment Lagercrantz allait relever ce défi d'envergure.

Il m'aura suffit de quelques pages pour m'apercevoir que l'auteur est tout autre, évidemment l'écriture est différente et d'un sens j'ai envie de dire "tant mieux" rien aurait été pire que le parti pris de tenter une pâle copie du défunt Larsson. C'est bien dans un nouvel univers que je voulais entrer tout en espérant que la particularité des personnages soit respectée et de ce côté là, à mon sens, le défi est relevé, ce qui n'est pas à minimiser.

Dans "Ce qui ne me tue pas" on retrouve dès le début un Blomkvist en prise à une mauvaise passe tant personnellement qu'au sein du Millénium, quant à Lisbeth, toujours égale à elle-même, elle n'a subi aucune égratignure.

L'intrigue, elle, nous propulse au sein de la NSA , agence de sécurité nationale américaine s'occupant principalement d'internet et des activités téléphoniques.
Intéressant donc quand on sait qu'aujourd'hui c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'elle surveille chaque conversation des citoyens sans occulter leurs correspondances et activités !
Des géants hors la loi au sein de l'état ?
Meuhhh non... Bientôt on va me dire la même chose concernant les big data... ! 😏
Mais au delà de cette petite provocation pas si dénuée de sens, le sujet m'intéresse bel et bien en vue de nos sociétés ancrées dans la cybersurveillance.
Et puisque nous sommes bien dans un polar, on sent donc une certaine menace poindre quelque part ayant pour sujet un meurtre autour d'un programme sur la cyber intelligence à la Asimov.
Une aventure de hackers VS hackers avec au beau milieu un journaliste dorénavant bien connu qui s'éjecte de son canapé pour reprendre du service auprès de notre fifi, sans surprise, c'est bien l'équipe de choc qui se reconstitue.

Et donc, ca donne quoi le Millenium de Lagercrantz ?

Un embarquement immédiat !
le rythme est intense et son excellente maîtrise des sujets abordés et largement documentés n'a fait que donner de la consistance à la trame. Il est clair qu'il apporte cette chose en plus bien à lui, une hauteur supplémentaire et plutôt pointue que ce soit au sujet de l'autisme, du darknet, de l'espionnage industriel et de l'univers geek. L'auteur s'est accaparé Millenium en s'octroyant l'autorisation de lui donner une dimension de toute évidence plus exigeante.
L'intrigue, elle, n'est pas en reste non plus, au contraire, elle est rondement menée et solidement ficelée. Après le père de Lisbeth, place à une nouvelle figure qui fait son entrée avec éclat et révèle un nouveau visage tout aussi sordide.

Une chose est certaine, Lagercrantz entretient la flamme et rallume un feu autour duquel il est toujours réjouissant de se clapir.


Pour ma part, le virage Lagercrantz est donc une réussite et plus que ca, il est prometteur, j'enchaîne donc avec le Millenium 5 "La fille qui rendait coup pour coup" et me félicite au passage de ne pas avoir cédé au négativisme ambiant autour de cet opus qui il faut bien le dire est bien plus souvent motivé par la polémique que par des arguments sur la qualité littéraire.




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L'univers de la trilogie Millenium de Stieg Larrson m'a beaucoup captivée et j'ai prolongé mes lectures par les films qui ont été tirés des romans, par les BD qui s'en sont inspirées ainsi que par des feuilletons radiophoniques…

Quand, à la mort de Stieg Larrson, David Lagercrantz a repris le flambeau pour continuer la saga, j'avoue cependant avoir passé mon tour.
Ma récente ré-incursion dans ce thriller nordique, grâce à d'excellents podcasts de France Culture dont je vous ai déjà parlés, m'a donné envie de poursuivre l'aventure et de voir comment les nouveaux opus, écrits par David Lagercrantz, seraient (ou non) fidèle à l'esprit de Stieg Larsson ou bien s'ils s'en démarqueraient au point de mettre en avant une plume originale…
En fait, j'ai retrouvé la même écriture précise, factuelle, journalistique, une continuité sans réelle surprise comme si Stieg Larrson et David Lagercrantz ne faisaient qu'un, comme si les personnages et l'ambiance imaginés par le premier servaient de chemins balisés pour le second. D'abord, cela m'a un peu déçu (What did I expect…) et puis, j'ai accepté le pacte de lecture dans une posture du style « Chow must go on »…

D'emblée, nous retrouvons le même principe de phrase-titre… le nom du journal dont la survie, la qualité et l'indépendance servent de fil conducteur à toute la saga, suivi d'un énoncé percutant ou accrocheur.
La revue Millenium vit encore une fois des moments difficiles et ses prises de positions sont toujours autant controversées. Mikael Blomkvist est toujours sur la sellette et ses détracteurs l'accusent d'être un peu has-been ; il envisage parfois de changer de métier. C'est vrai qu'il a un côté « vieille école », persuadé qu'on peut changer le monde avec un bon article d'investigation.
Lisbeth Salander, de son côté, joue toujours à casser des codes informatiques. Ici, cette hackeuse géniale et surdouée pénètre même des serveurs ultra sophistiqués comme ceux de la National Security Agency… Mais il y a, encore et surtout, toujours des gens qui lui veulent du mal et, encore et toujours, elle va s'en sortir, apprenant de ses expériences, plus forte.

Ce quatrième volet est vraiment centré sur les performances informatiques de pointe ; j'avoue que je n'ai pas tout compris dans les passages très techniques ou mathématiques… Naturellement, les milieux scientifiques apparaissent vite comme des secteurs d'affaires et les groupes mafieux ne sont pas loin dès que cela devient lucratif…
Frans Balder, un brillant professeur en intelligence artificielle revient de la Silicon Valley. Il est en Suède pour reprendre son fils autiste, maltraité par le nouveau compagnon de sa mère. Mais le bien-être de l'enfant n'est pas la seule raison du retour du chercheur ; grand spécialiste de l'intelligence artificielle, il détient des informations explosives et sensibles sur les services de renseignements américains et sa vie et celle de son fils sont menacées.
Lisbeth et Mikael vont, encore et toujours, travailler ensemble ; la jeune femme affirme de plus en plus sa personnalité, n'en fait qu'à sa tête, prenant souvent des initiatives déroutantes, au mépris des risques encourus, opérant sa propre justice. Quand elle s'occupe d'un jeune enfant, elle se révèle une baby-sitter de choc, peu conventionnelle mais attentionnée à sa manière…
Nous en apprenons davantage sur ses origines, son enfance… Quelle famille !
Les personnages secondaires sont fidèles au poste et j'ai fini par mémoriser leurs noms : Erica Berger, l'inspecteur Jan Bublanski et sa proche partenaire Sonja Modig, le policier Hans Faste, le procureur antipathique Richard Ekström ou encore Plague de la Hacker Republic pour n'en citer que quelques-uns...
Le dénouement annonce une suite inéluctable… La saga continue.

J'avais choisi la version audio, très bien lue par Emmanuel Dekoninck. Au fur et à mesure que j'avançais dans mon audio-lecture, des images me revenaient ; j'avais oublié que j'avais vu le film de Fede Alvarez.
Une machine bien huilée, une saga toujours aussi réussie que je continuerai de lire à l'occasion.

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Ce roman n'est pas honteux même s'il est loin du niveau des originaux.

On se laisse prendre rapidement car l'auteur utilise habilement Lisbeth et les codes classiques initiés par Stieg Larson : des méchants très méchants, des veules très veules et des génies très géniaux.

Mais le scenario tient sur un ticket de métro et ne parvient plus à dissimuler les faiblesses déjà présentes dans les originaux sous d'autres formes, dont le pompon est la soeur de Lisbeth et un autiste savant.

Un livre pour les fans de la première heure, comme moi, un peu amoureux de Lisbeth.

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Deux choses m'ont particulièrement tapé sur les nerfs en lisant le roman.

Des pages entières de pur remplissage comme si l'auteur Lagercrantz était payé à la page. On dirait que l'auteur a pris un malin plaisir à recopier littéralement dans le livre une partie de ses notes (sur l'autisme notamment, sur la théorie quantique, sur les dossiers médicaux ou juridiques de personnages tout à fait secondaires, etc...).

Mon autre source d'irritation perpétuelle est cette abominable traduction française de la traductrice Hege Roel-Rousson. Bourrée d'anglicismes (pour faire bon genre à la "française") et d'argotismes complètement hors propos. Des suédois pures laines qui "foutent le boxon", "’un entraîneur de boxe balèze qui chope un taxi", un témoin qui "s'empresse de se rembarrer" et "qui prend une bonne beigne" et enfin une policière avec "une paire de nibards corrects". Bref une irritation presque constante pour le lecteur au fil des pages et qui brise constamment le fils très tenu de ce roman presque savon. Rien à voir avec le style soutenu du regretté Stieg Larsson....
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J'ai commencé ce livre avec impatience espérant retrouver avec plaisir Mikaël, Lisbeth et les autres dans une aventure au suspense haletant à la Stieg Larsson.
Hélas, autant les trois premiers tomes me sont tombés des mains de fatigue tant je voulais encore tourner les pages pour connaître la fin de l'histoire, que celui-ci m'est tombé des mains tant les longues discussions technico scientifiques sur l'autisme, la NSA, l'intelligence artificielle, la singularité et la mission journalistique m'ont ennuyées. Il y a une manière de présenter la science au soutien de l'intrigue qui fait totalement défaut dans ce livre où l'intrigue au contraire à du mal à s'imposer. Oui, on retrouve Mikael Blomkvist, fatigué, sur le point de perdre sa place à Millénium tant l'inspiration lui fait défaut et Lisbeth Salander plus "géniale" que jamais dans sa facilité à craquer les systèmes les plus protégés (dont celui de la NSA) mais, on les retrouve en protagonistes moins crédibles mélés à des situations dramatiques abracadabrantes dont ils se sortent de manière improbable. Autant Stieg Larsson avait su nous faire vibrer à leur diapason tout au long des trois premiers tomes , autant David Lagercrantz n'a pas su nous emmener dans leur univers et nous ne pouvons que nous contenter de les regarder évoluer sans éprouver la moindre empathie tant son style est dénué d'émotions.
À emprunter à la médiathèque un jour de disette.

À lire l'article du monde:
http://www.lemonde.fr/livre/article/2015/08/27/pourquoi-le-quatrième-tome-de-millenium-fait-l-objet-d-appel-au-boycott_4738440_3260.html

http://xstinec.blogspot.ca/
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