Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Hésitante au départ, sans doute influencée par la polémique autour de la sortie de ce livre en son temps, je n'ai pas regretté d'avoir tenté l'aventure et j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Mickael et Lisbeth. Cette fois-ci on croise un scientifique à la hauteur de Lisbeth, son fils, autiste savant qui va étonner tout le monde, la SAPO, la NSA et même des russes. Et puis nous replongeons dans le passé noir de Lisbeth.
Ce n'est sans doute pas l'écriture de Stieg Larson, mais ce qui est sûr c'est que nous ne sommes pas perdants au change. N'hésitez plus !

Super Blomkvist est de retour !

Il y a quelques mois, optimisant des vacances imposées pour raison de santé, j'avais découvert avec grand plaisir la saga initiale de Stieg Larson, lisant en continu les trois volumes et regardant les dvd des deux versions adaptées au cinéma.

Je n'étais pas très inquiet sur cette suite tant l'issue du dernier opus « la reine dans les palais des courants d'air » semblait laisser ouverte une fenêtre à de nouvelles péripéties.

Ce quatrième volet ne m'a pas déçu, nous sommes en terrain familier.

Coté intrigue policière on retrouve le complot qui met en péril la Terre entière, des psychopathes, la division-secrète-d'un-service-d'espionnage-officiel-qui-oeuvre-du-coté-obscur, l'univers des hackers avec comme figure de proue Lisbeth Salender, le journal qui défend l'éthique assiégé par les salauds politiques et financiers, et l'âme du journal notre journaliste chevalier blanc (presque) seul contre le reste du monde.
Côté relations humaines on prend aussi les mêmes, toujours pénétrés par la force mais heureusement des jedis beaucoup moins lisses avec leurs fêlures, leurs élans qui transcendent les conventions sociales et juridiques.
L'innovation majeure est la soeur de Lisbeth qui prend du galon.
Il y a fatalement des drames, de l'hémoglobine mais moins que dans les oeuvres de Larson, ce qui me convient parfaitement.

Un livre que j'ai lu par conséquent avec plaisir en un temps record

Avant même sa sortie à la rentrée de septembre 2015, ce Millenium 4 a fait énormément parler de principalement parce qu'on confiait la suite d'une trilogie d'un auteur Stieg Larsson devenu mythique de manière posthume, à un journaliste dont le titre de gloire principal avait été d'écrire la bio de Zlatan Ibrahimovic, une bio honnête mais pas d'une grande maitrise formelle.

Si le fait de donner suite aux aventures de Mikael Blomqvist et Lisbeth Salander semble plus obéir à des visées marketing et mercantiles qu'artistes peu gêner, force est de reconnaitre que David Lagercrantz, présent lors du salon et qui a valu une bien belle affluence à son stand, réussit plutôt bien le challenge énorme auquel il était confronté, même si on met un peu de temps à entrer complètement dans l'histoire.

David Lagercrantz reprend une bonne partie des thématiques et du style de Larson, on sent qu'il n'a pas cherché à trop se démarquer du style de son auteur, un peu comme il avait collé au style Zlatan pour sa bio, mais parvient toutefois à nous maintenir en haleine tout du long, avec de ci et de la quelques surprises et révélations notamment sur le passé et la famille de Lisbeth

Ce tome 4 est en tout cas rempli de références et comme les autres épates par son aspect documentaire, les thématiques abordées sont nombreuses et restent dans la lignée des autres volets et ceux qui seront ennuyés quand on leur parle NSA, Wuikileaks passeront gentiment leur chemin.

La plume est alerte et fluide, quelques longueurs donnent à l'ensemble un coté répétititif bref tout n'est pas parfait dans ce Millenium 4ème du nom, mais, dans l'ensemble, il semble évident que David Lagercrantz a bien relevé son difficile pari, et les fans qui attendaient énormément cette suite ont de quoi être satisfaits…
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Cadeau de noël ! J'avoue avoir déjà oublié trois mois plus tard les grandes lignes de l'intrigue. Vite lu, vite oublié... Rien à voir à mon avis avec les livres de Stieg Larsson. Ou je n'étais pas dans une période me permettant de l'apprécier, fort possible.

Je suis une inconditionnelle des listes ! J'ai décidé de faire ma critique de Millénium sous forme de check-list !

Tout d'abord je n'entre pas dans la polémique de savoir si oui ou non cette suite aurait dû aboutir… du moment où j'ai décidé de le lire, la curiosité a emporté sur le jugement !

Passons donc directement à la check-list :

Intrigue intéressante – oui
Travail de recherche important – oui
Ecriture efficace et bien construite – oui
Retrouvailles des personnages – mitigées… ce sont bien les personnages crées par Larsson mais ils manquent franchement de profondeur. A part quelques accélérations où l'on devine Lisbeth en bête féroce capable des pires atrocités et Mikaël en journaliste au flair redoutable, l'évolution des personnages est assez morne et sans surprises.

Une trilogie au succès planétaire,des adaptations cinématographiques, l'écrivain décédé avant de connaitre la gloire, des héritiers qui se crêpent le chignon, un livre sur la naissance de Millénium etc...

Et puis quoi: Plus rien?
Les lecteurs , les fans avaient faim!
Ils voulaient un rappel.
Ils réclamaient encore Blomkvist .
Ils voulaient plus de Lisbeth.
Et on leur a donné Millénium 4 . Une suite imaginée par un écrivain qui n'est pas Stieg Larsson.
Alors comment il s'en sort le petit nouveau ?
Et bien déjà , il n'a pas la grosse tête; il sait où il met les pieds, Il s'attache aux pas d' un auteur iconique. Et on peut dire qu'il le respecte. Il y met les formes, Du coup , c'est un peu lent à démarrer...
Il fait des clins d'oeil au mythe du journal Millénium, à Blomkvist , à Stieg Larsson (un des personnages porte son nom). Vraiment, ça , ça m'a touchée.
Il apporte un vent frais avec des personnages attachants . J'ai beaucoup aimé le petit garçon autiste de la victime .
J'ai été surprise par la personne qui lui sert de baby-sitter , et la lectrice que je suis s'en est pourléchée les babines...
David Lagercrantz s'attaque au mystère entourant le personnage de Lisbeth Salander, lève le voile sur son enfance .
Mikael Blomkvist trousse un peu moins de jupons.

Son Millénium est moins glacial, moins implacable,moins tendu, plus tendre. Il "claque" moins, mais... qu'est ce que j'étais contente de retrouver Lisbeth !

Quelle affreuse couverture !
A part ça , je suis très agréablement surprise. L'auteur a eu du cran de s'attaquer à ce monument. J'ai adoré les trois premiers tomes , je craignais donc d'être déçue. Pas du tout : je trouve qu'il a bien relevé le défi. Très honnêtement , si je n'avais pas su que c'était un auteur différent je ne l'aurais pas deviné.
On y retrouve l'ambiance , les personnages,...le côté "original".
Un goût de trop peu en refermant ce livre.
En ce qui me concerne je ne crierai pas au scandale ou rattrapage commercial si les tomes 5, etc suivent. On peut tout à fait imaginer que Lisbeth et Michael soient des personnages récurrents au fil des années. 9/10

Je crois que les critiques sont unanimes, ce 4è tome est une très bonne surprise ! (certains lecteurs de Babelio sont toutefois beaucoup plus négatifs…)

L'auteur a repris les ingrédients des trois premiers volumes de manière habile : Mikael, d'abord un peu abattu mais qui retrouve ensuite de la combativité pour défendre de grandes causes ; Lisbeth, toujours prête à flirter avec la légalité pour défendre aussi de justes causes ; et puis du piratage informatique à grande échelle, des scientifiques qui travaillent sur l'intelligence artificielle, une NSA qui joue un rôle pas clair, un enfant autiste surdoué qui sera le pivot de l'intrigue…

Les différentes facettes de l'histoire s'agencent peu à peu comme un puzzle, à la manière des premiers Millenium et je trouve que Lagercrantz n'a pas à rougir de cette suite. On lui reproche le côté commercial de cette sortie, certes le succès était garanti pour la suite de ce polar mythique, mais le récit est bien mené, parfois un peu lent car l'auteur prend du temps pour camper tous les personnages, mais le suspense est bien présent et le tout donne un récit cohérent et enlevé.

Et rappelons qu'une part des recettes ira au journal anti-raciste "Expo" qui avait été fondé par Stieg Larsson...

Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist se retrouvent une nouvelle fois mêlés à une enquête commune. Au programme, de l'intelligence artificielle, de l'espionnage et des nombres premiers. David Lagercrantz reprend efficacement les personnages de Stieg Larsson. L'intrigue est très prenante et reste cohérente avec la trilogie originelle. Une bonne surprise.

J'ai connu "Millénium" à travers la trilogie cinématographique et je n'ai pas eu envie de lire les trois premiers tomes pour ne pas être éventuellement déçue par l'adaptation en films ou série. Fan du duo Salander/Blomkvist, on m'a offert le tome 4 "Ce qui ne me tue pas" dans lequel je me suis plongée sans aucun à priori sur le changement d'auteur.

David Lagercrantz est un journaliste et écrivain qui s'est surtout fait connaître à travers des biographies, mais à qui on peut attribuer autant d'éloges pour des romans, principalement parus en Suède. Etait-il légitime de lui laisse perdurer l'oeuvre de Stieg Larsson ? C'est un débat que je laisse aux connaisseurs avérés. Pour ma part, le tome 4 de la série a confirmé mon coup de coeur même si la mort de l'acteur de Michael Nyqvist en juin dernier, suite à un cancer du poumon, m'a rendue bien triste.

La série tourne beaucoup autour de la vie de Lisbeth Salander, que l'on découvre toujours plus, sur un fond d'enquêtes suédoises. Ce tome ne fait pas défaut et nous permet de mieux la comprendre à travers l'autisme d'un enfant, August, le fils "caché" d'un chercheur de pointe, Frans Balder, tué chez lui. On va faire face de nouveau à des violences au sein d'une famille dont le beau-père, alcoolique, ne comprend pas le syndrome du savant et exprime toute sa colère contre August et sa mère. Dans ce contexte, Frans, qui avait d'abord rejeté son rôle de père pour ne gérer que son travail, a décidé de reprendre son fils de cet enfer. Une fois son père mort, l'enfant doit retourner dans cet appartement empli de violence jusqu'à l'intervention de Lisbeth, qui le prend sous son aile. Ce compagnon inattendu et approprié pour ce personnage donne une dimension plus intime et plus humaine de Salander. L'enquête nous mène en plein espionnage industriel de la Russie aux Etats-Unis, en passant par la Suède.

L'auteur mène la prose avec délice et suspense. Il a su garder l'intrigue et l'ambiance de la série. Les personnages sont toujours aussi attachant ou détestables et les nombreux rebondissements en font un roman à lire absolument.
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