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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Olivia Montalvert se réveille soudain en pleine nuit, certaine d'avoir entendu un bruit diffus. Si elle croit avoir rêvé, elle se rendort pour être de nouveau tirée de son sommeil. Cette fois c'est sûr, le parquet a grincé. Après avoir inspecté toutes les pièces, elle ne peut que constater que personne n'a essayé de s'introduire chez elle. Et pourtant, un homme la surprend alors qu'elle est aux toilettes...
Le commissaire Victor Venturi attend, impatiemment, d'être reçu par les gars de l'IGPN, ayant relevé des incohérences lors d'une intervention, quelques mois plus tôt, quand il reçoit un appel du portable d'Olivia. Sauf que ce n'est pas la jeune femme au bout du fil mais un homme, à la voix trafiquée, qui lui annonce qu'il a enlevé cinq femmes et que la partie ne fait que commencer. En vitesse, il appelle des renforts et se précipite chez sa binôme, la trouvant gisant dans une mare de sang. Si la jeune femme s'en sort plutôt bien, ce ne sera malheureusement pas le cas pour l'une des autres victimes. Découverte dans un vieux théâtre à l'abandon par le lieutenant Julien Dastray, la femme, enfermée nue dans une cage, a été atrocement mutilée sur tout le corps, les bras et les jambes en partie sectionnés, des yeux sans vie. Ce n'est que par les hurlements terrifiants qu'elle pousse que le jeune lieutenant réalise qu'elle est encore en vie...
Venturi et Montalvert, chargés de l'enquête, vont tout faire pour retrouver et l'assassin et les quatre autres victimes...

L'on retrouve avec plaisir le commissaire Victor Venturi et la psychologue et criminologue Olivia Montalvert, alias le Cow-boy et Menthe-à-l'eau, dans une enquête pour le moins éprouvante. Si le corps d'une première victime a été retrouvée dans un triste état, enfermée dans son propre corps puisque ne pouvant dorénavant ni parler, ni entendre, ni voir, la traque pour mettre la main sur les quatre autres et le tueur s'avère primordiale. D'autant que Venturi est promis à une mutation beaucoup moins prestigieuse. En parallèle, le lieutenant Dastray, qui semble avoir été mené sur les lieux du crime par le tueur lui-même, va faire cavalier seul. Un électron libre qui cache de lourds et douloureux secrets. Quel lien peut-il avoir avec cet homme capable des pires horreurs ? En alternant les avancées de l'enquête, entre Venturi et Dastray, Alexis Laipsker nous offre un roman rythmé et fort bien cadencé, ne laissant planer aucun temps mort, d'autant que les chapitres courts se terminent en cliffhangers. Cette enquête, d'une noirceur absolue, se révèle terriblement efficace et haletante, jusqu'au dénouement final inattendu. La gouaille, le franc parler, la bougonnerie de Victor Venturi et les dialogues jouissifs et enlevés entre lui et Montalvert apportent un peu de légèreté et de répit à ce roman sombre et palpitant.
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Olivia Montalvert, profileuse auprès de la police judiciaire, est agressée à son domicile. L'agresseur appelle le commissaire Victor Venturi, dit le Cow boy, avec qui la jeune femme a l'habitude de travailler. Il lui donne les noms de cinq femmes qu'il a enlevées et torturées puis libère Oivia après l'avoir poignardée....
Bien que sous le coup d'une sanction disciplinaire, le policier, accompagné de la jeune femme, qui a échappé de peu à la mort, part en chasse...

L'intrigue est bien menée, avec un personnage tiers perturbateur entre les policiers et le tueur en série, dont on ne comprend le rôle que tout près de la fin. Les motivations du meurtrier, que je ne dévoilerai pas, sont un peu tirées par les cheveux, mais j'ai lu pire...
Les personnages sont intéressants. Notamment le Cow boy, vieux dur à cuire qui a aussi ses faiblesses, la jeune profileuse et le troisième personnage, qui évolue dans le noir et la pluie...
C'est un thriller ; n'en attendez donc pas une finesse d'écriture hors du commun. Mais c'est plutôt bien fait... Évidemment, la narration est celle du genre, nerveuse, pleine de faits nouveaux et de rebondissements, jusqu'à un dénouement au suspense un peu téléphoné.
J'ai pris du plaisir à le lire, n'est-ce pas l'essentiel ?
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Âmes sensibles s'abstenir.

Victor Venturi, commissaire de police et sa jeune collègue psy, Olivia Montalvert, enquêtent sur la disparition de 5 femmes dont une a été retrouvée vivante dans un état de mutilation indescriptible. Parallèlement à leur investigation, un autre flic s'en mêle, mais, en sous-marin. Quelles sont ses motivations ?

Le duo du commissaire "cow boy" et de la jeune psy fonctionne très bien. L'enquête en catimini d'un autre policier dont on connaîtra les raisons plus tard est également bien pensée. J'ai apprécié l'écriture fluide et visuelle, l'humour qui se dégage souvent des dialogues. Les chapitres courts rythment efficacement l'histoire qui tient le lecteur en haleine du début à la fin.

Côté bémol, l'auteur ne nous épargne pas les descriptions détaillées des sévices commis par le tueur qui sont difficilement soutenables tant la cruauté et la perversité sont poussées à leur paroxysme. Les motivations criminelles m'ont paru un peu tirées par les cheveux, mais après tout pourquoi pas ... le propre de la folie n'est-elle pas, entre autre, quelle échappe souvent à la compréhension du commun des mortels.



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Bon, j'avais dit qu'on ne m'y reprendrais plus, que j'en avais fini avec les polars / thrillers trop horribles qui multiplient les scènes gores, ben apparemment j'ai replongé. Certes, me dit-on dans les cercles d'addiction - la rechute fait partie de la cure... mais quand même, là la rechute a été grave.
L'histoire, ma foi, je n'ose même pas en parler tellement c'est HORRIBLE. Mais c'est vrai que retrouver le tandem du vieux flic grincheux qui a la gâchette facile (Venturi - le cow-boy) et la criminologue Montalvert est plutôt jouissif, ce qui fait qu'on encaisse sans broncher les malheurs de cinq pauvres femmes particulièrement malchanceuses d'avoir croisé la route d'un vrai taré.
Clairement, j'ai aimé ce livre car c'est vrai que j'aime beaucoup ce talentueux duo d'enquêteurs, et les enquêtes sont intelligentes, menées tambour battant: à tel point qu'on ne peut pas lâcher le livre avant la fin, on veut savoir...! Ce qui nous fait oublier toutes les horreurs qu'on nous donne à lire. Les personnages sont crédibles, les dialogues sont ciselés, il n'y a aucun temps mort, pas de pages en trop, tout est fait pour que l'on soit en manque d'oxygène dès le début, quand (chut... je ne vous dit rien).
Du bon boulot quoi.
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Première lecture de cet auteur dont je vois passer les différentes couvertures de ses différents livres un peu partout.
Troisième volume avec le Commissaire Venturi.
Est-ce que je me suis perdue pour autant dans le lien l'unissant à Menthe à l'eau ? non.
Est-ce que je me suis faite dévoiler les volumes précédents ? Je ne crois pas.
Par contre, j'aurais dû me douter qu'avec un tel titre et une telle couverture, il ne serait pas question que du vol d'un tableau ou d'un kidnapping gentillet terminant sur un happy end.

Il y est question de l'enlèvement de cinq femmes dont l'une d'elles est retrouvée affreusement mutilée mais vivante dans une cage.
L'auteur décrit les mutilations.
L'auteur décrit les tortures.
Et moi, je ne suis plus très fan de toutes ces descriptions.
La violence, on la voit déjà assez à la télé aux infos, que je ne regarde déjà plus.
C'est dommage car j'ai bien aimé la complicité qui lie les deux personnages principaux.
L'auteur a pondu une histoire bien tordue, très malsaine, mais avec un brin d'humour dans les échanges de son cow-boy.
« J'ai un traitement pour ce type de patient. Une balle de 9 mm le matin. Renouveler si les symptômes persistent. »

Après, si l'un d'entre vous me donne un autre titre de l'auteur avec moins de violence, je suis preneuse, la plume étant agréable j'y prendrais grand plaisir. Sinon, je crains bien que je ne puisse rouvrir l'un de ses ouvrages.
Ne me hurlez pas dessus, il y a eu bien assez de cris dans ce roman !
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"Hurlements" est le 4e livre d'Alexis Laipsker que je lis .
Comme avec les 3 précédents , j'ai été accroché par l'histoire dès les premières pages .
Des chapitres assez courts , beaucoup de rythme , aucune longueur entretiennent l'intérêt d'un bout à l'autre de l'histoire ; la lecture devient addictive .
Quelques passages sanglants nécessitent d'avoir le coeur bien accroché ( oui ... je sais ... je suis un garçon sensible ) .
J'ai dévoré cette histoire palpitante en quelques heures mais , jusqu'à présent , ma préférence reste encore pour "Le mangeur d'âmes" .
Nul doute que je lirai le prochain opus d' Alexis Laipsker !
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Vous connaissez mon admiration pour Alexis Laipsker. Chaque lecture de cet auteur a été pour moi un nouveau choc littéraire. Autant vous dire que je trépignais d'impatience, en attendant ce nouvel opus.

Cette fois-ci, l'écrivain a changé ses habitudes. Lui, qui jusqu'à présent ne nous offrait que des one-shots, a décidé de donner une suite aux « Poupées » et de repartir pour une seconde enquête avec Olivia et Victor. Ces deux acolytes qui avaient déjà montré leur complémentarité, reviennent pour notre plus grande joie. L'auteur peut ainsi les approfondir et développer leur relation complexe qui donne encore lieu à des échanges facétieux et plein d'humour.

Mais ne vous y trompez pas ! L'aventure dans laquelle vous vous lancez n'a rien de comique. Les meurtres et les atrocités racontés dans ces pages sont particulièrement sanglants et cruels. La brutalité est omniprésente. Si vous ne craignez pas, la narration orchestrée à merveille rendra votre lecture addictive. L'écriture est facile d'accès, les chapitres se succèdent, donnant au récit un rythme effréné. La mécanique est au point et entretient un suspense de tout instant.

En ce qui concerne l'enquête, les pistes proposées sont assez floues pour que l'on s'y perde. Les investigations sont menées sur plusieurs fronts et on cherche constamment le lien qui les unit. Même pour les lecteurs qui se targuent de toujours deviner la solution avant la fin, la mission sera compliquée, tant celle-ci est machiavélique.

Ce nouveau roman, sombre et violent, va vous confronter à la face macabre de l'être humain, tout en vous absorbant par son scénario aux multiples rebondissements. Après ce quatrième livre, on peut dire qu'Alexis Laipsker a fait du retournement de situation sa marque de fabrique. Il est devenu un maître de la manipulation et semble y prendre du plaisir. En tant que fervent lecteur, je ne peux que le prier de continuer !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Un bon, très bon thriller, avec des disparitions, des meurtres, de la violence, un couple d'enquêteurs délicieux, en fait tout pour passer un bon moment. Je ne vais pas déflorer l'histoire, les chapitres sont courts, un vrai page-turner. Je vais aller à la découverte des autres livres de Laipsker !
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Cinq femmes ont disparu ans laisser de trace. Lorsque l'une d'entre elles est retrouvée atrocement mutilée, les enquêteurs comprennent qu'ils ont affaire à un sadique prêt à tout. Lorsque Mentalo, la psy qui fait équipe ave Venturi est attaquée à son tour, celui-ci fait ce cette enquête sa priorité. L'histoire est bien menée, les personnages tiennent la route et le suspense tient jusqu'au bout. Un bon polar bien noir, avec un tueur bien perché. Une bonne recette pour une bonne lecture.
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J'ai découvert Alexis Laipsker il y a quelques années et je ne loupe aucune de ses parutions. Dans le précédent polar intitulé Les poupées, nous avons rencontré un drôle de duo : Victor Venturi, commissaire accompagné d'Olivia Montalvert, criminologue surnommée Menthe à l'eau. Nous les retrouvons à nouveau dans une enquête toute fraîche.

Dans cet opus, le corps d'une femme est découvert dans un théâtre désaffecté. La victime a été atrocement mutilée et la pauvre est toujours en vie, ses souffrances sont inimaginables. le sadique qui a commis cela a revendiqué d'autres disparitions et a prévenu Venturi : le jeu ne fait que commencer !

Dans Hurlements, nos personnages principaux vont devoir s'armer de patience et faire preuve de jugeote pour arrêter un détraqué. Ce polar est particulièrement sombre et sanglant, il faudra avoir le coeur et les tripes bien accrochés ! J'ai été totalement bernée, à mille lieues de me douter de l'identité du méchant (vraiment très méchant). J'ai également adoré la partie psychologie du coupable qu'Olivia parvient à cerner au fil de l'intrigue.

Une fois de plus, Alexis Laipsker nous offre un véritable page-turner. Je suis heureuse d'avoir retrouvé notre duo perspicace et complémentaire dans une enquête aussi diabolique. Il ne me reste plus qu'à me jeter sur la suite !
Lien : http://romansurcanape.fr/hur..
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