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Kei nous raconte par petites bribes son arrivée à Paris à l'âge de 6 ans, et les différences entre sa vie à Hong Kong et sa nouvelle vie en France.
J'ai beaucoup aimé ces scénettes non chronologiques dans lesquelles l'auteure nous parle de différents sujets, certains sont légers, comme les aliments qu'elle découvre, la vie scolaire ou les coutumes, et d'autres plus durs, comme l'évocation de la Révolution Culturelle qu'on vécu ses parents.
J'ai regretté que la vie de ses parents en Chine ne soit pas évoquée davantage et que le roman graphique se contente de raconter les premières années de vie en France et ne nous emmène pas plus loin dans le temps, sachant que Kei, qui ne parlait pas français à son arrivée est devenue ingénieure.
Les dessins sont naïfs et en totale adéquation avec le thème de l'immigration raconté par les yeux d'une enfant.
Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions Steinkis pour cet envoi dans le cadre de l'opération masse critique.

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De Kei Lam, j'avais déjà lu et aimé Les saveurs du béton, roman graphique où elle racontait sa vie en banlieue parisienne. J'ai lu avec plaisir son premier roman où elle raconte comment sa famille et elle sont arrivées en France et comment elle s'est construite entre deux cultures.
On apprend plein de choses sur la culture chinoise et j'aime particulièrement les doubles pages colorées de Kei Lam.
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Kei Lam est une banana girl... jaune dehors et blanche dedans. Elle raconte, avec force humour et tendresse, son arrivée en France, munie d'un visa touristique, avec sa mère. Elles venaient retrouver le père, artiste peintre raclant les fonds de tiroir et faisant des portraits sur l'esplanade du centre Beaubourg.

Ce sont les déménagements d'un appartement à l'autre, mais toujours exigus, le choc culturel, l'école, les copines, les ressemblances et les différences de mentalité, le graphisme, la langue française, le mandarin... j'en passe et des meilleures. le tout est candidement présenté à travers le regard d'une enfant qui s'interroge sur tout.

C'est frais et vivifiant, tonique et questionnant. On apprend plein de petites choses sympa sur la culture et la mentalité chinoises. le récit d'un parcours hors norme, qui aboutit à un diplôme d'ingénieur.
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Quelques tranches de vie de l'auteur qui se partage entre la culture chinoise et la culture française.

Ces petits instantanés sont émouvants ou rigolo. On apprend quelques petites choses sur la culture chinoise et sur le choc des cultures aussi et c'est toujours intéressant.
On se met à la place de cette petite fille de 6 ans qui arrive de Hong Kong et qui trouve Paris trop calme !

Je termine ce roman graphique avec un goût de trop peu, j'aurais aimé en apprendre encore plus.

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J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman graphique emprunté à la médiathèque.
Mon oeil avait été attiré par le sous-titre de "Banana Girl" expliquant qu'elle était "jaune à l'extérieur, blanche à l'intérieur".
En effet, Kei, l'héroïne et narratrice, raconte son arrivée à Paris alors qu'elle avait 6 ans pour rejoindre, avec sa mère, son père, artiste peintre. Tout d'abord désarçonnée par les modes de vie et coutumes qu'elle découvre, bien différentes de ce à quoi elle était habituée à Hong Kong, la fillette se fait des amies à l'école primaire dans laquelle elle est inscrite et apprend les usages du pays.
Alors, en grandissant, même si en la voyant on se doute de ses origines asiatiques, Kei est une petite française comme les autres… avec une richesse culturelle familiale supplémentaire.
Graphiquement j'ai apprécié l'alternance entre l'histoire et les remarques de Kei en noir et blanc et des planches colorées faisant ressortir des souvenirs, des symboles, des ambiances.
J'ai adoré les comparaisons entre deux modes de vie et deux cultures comme la double page sur les fêtes au fil du calendrier ou celle sur les repas et l'alimentation. Pareil pour les explications sur la langue chinoise écrite et parlée, mandarin ou dialectes, idéogrammes et calligraphie. Un très bel exemple pour comprendre comment les cultures peuvent se mêler à l'heure de la mondialisation.
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On déambule avec plaisir entre les premiers souvenirs d'enfance de l'auteur à Hong Kong et ceux de son arrivée à Paris : sa découverte du fromage, des soirées pyjamas, du goûter - ce "nom pour ce moment de pause entre le déjeuner et le dîner", de la politique ("J'étais très surprise de voir mes camarades de classe se mettre à pleurer lorsqu'ils ont appris la mort de François Mitterrand."). Et puis, il y a les entre-deux, qu'elle partage avec le lecteur avec beaucoup de douceur et d'honnêteté, comme par exemple, le fait qu'elle maîtrise mieux le français que ses parents, mais moins le mandarin que certains français ("Je me sens coupable quand je rencontre un Français maîtrisant parfaitement le mandarin. Un mélange de honte et de jalousie."). Et, cerise sur le gâteau, si vous aimez Paris, vous vous régalerez de la mise en dessin de certains éléments : le détail de ses toits, le parvis de Beaubourg, le lac Daumesnil ... une belle promenade graphique ! Beau partage d'un cheminement intérieur également, Kei Lam dévoilant petit à petit que ce livre a été un prétexte pour pouvoir interroger ses parents sur leur vie d'avant en Chine.
Lien : https://chezlaurette.wixsite..
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Banana Girl, c'est le roman graphique autobiographique de Kei Lam, née en Chine et arrivée en France à l'âge de 6 ans avec ses parents. A partir de ce moment-là, elle revendique son étiquette de « banane » (d'où Banana Girl) car jaune à l'extérieur, et blanche à l'intérieur 😉 Et c'est toute cette aventure entre deux cultures très différentes entre lesquelles elle a grandit qu'elle nous raconte dans ce livre avec une grande sincérité (sauf sur la barbe de son père … elle ment au sujet de la barbe de son père ! Mais ça va, je lui pardonne, c'est pas si grave :D)

Nouveautés culinaires (la cantine …!), fêtes inconnues (Pâques, Epiphanie …) … le récit de son arrivée en France est l'occasion d'aborder de nombreux sujets et de mettre le doigt avec poésie et un brin de nostalgie sur toutes ces choses qui font la culture d'un pays et qui nous semblent si banales et quotidiennes. L'occasion également d'aborder les signes de racismes dont elle a pu être victime dès l'école primaire, les premières notions de politiques, les différences de salaires … mais toujours évidemment à travers le regard de l'enfant qui découvre un nouveau monde, avec toute sa naïveté et sa fraîcheur !
On ressent bien dans Banana Girl ce qu'à pu être cette enfance à grandir entre deux cultures, entre deux gastronomies, entre deux langues, que dis-je … 5 langues … : « A la maison, nous avons un système de langage propre à notre famille. Chacun parle son dialecte natal en plus du mandarin auquel vient maintenant s'ajouter le français. Cela fait cinq langues au total. ».
Moi qui ai déjà du mal à parler correctement anglais, je crois que mon cerveau disjoncterai si je devais parler 5 langues dans une même phrase ! ^^

Que ce soit en une, deux ou cinq langues, si le texte et l'histoire m'ont déjà beaucoup touchée, les illustrations ne sont pas en reste.

Un trait simple et fluide accompagne le récit et donne vie à toutes ces anecdotes, grandes ou petites, décrites par l'auteur. Comme je l'avais déjà relevé dans le roman graphique Retour à Bandung, on salive devant les pages représentant la nourriture, on prend des cours de calligraphie chinoise, on s'extasie devant la barbe du père de Kei …

Vous me direz, c'est déjà pas mal, et je serai d'accord avec vous, mais il se trouve qu'il y a également quelques doubles pages exclusivement d'illustrations – sans texte – dans des styles variés et en couleurs, et qu'elles sont magnifiques ! le livre m'aurait déjà beaucoup plu sans elles, mais elles apportent un gros plus à l'esthétique de l'ensemble, et j'avoue que j'ai eu un coup de coeur pour plusieurs d'entre elles… !En quelques mots pour résumer, voilà longtemps que je n'avais pas parlé sur Deedr d'un tel roman graphique, et ça me manquait un peu ! 😉
Pour moi, ce livre oscille entre généralité de ce que peut être le déracinement, l'intégration à un nouveau pays et à une nouvelle culture, et récit intime nourri de souvenirs d'enfance avec tout ce que ça implique d'innocence et de spontanéité. Voici un livre qui m'a amenée en voyage entre les cultures, qui m'a transportée entre Paris et la Chine, et qui m'a donné encore plus envie de repartir en voyage, là tout de suite … ! Alors si vous cherchez une lecture estivale, celui-ci c'est fraîcheur et dépaysement garantis 🙂
Lien : http://www.deedr.fr/banana-g..
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Dans ce roman graphique, Kei Lam, chinoise de Hong Kong nous raconte son arrivée en France à l'âge de 6 ans, ses surprises, ses étonnements ... et son parcours d'enfant aux deux cultures ...

J'ai beaucoup aimé la façon dont elle mettait en scène les différences entre repas 'à la maison' et 'repas à la cantine' où les assiettes étaient composés de produits si différents, ou entre pharmacopées chinoise et française ...

L'écriture de ce roman lui a permis de découvrir l'histoire de ses parents qui, étudiants, ont été envoyés travailler à la campagne lors de la Révolution culturelle ...

Bref, un roman qui donne à voir comment cette petite fille a découvert la France, s'y est intégrée au point de devenir une Banana Girl : jaune dehors, blanche dedans  ... 

Et maintenant, j'attends avec impatience la suite des aventures de cette petite fille, ses années collège et lycée ... 

Quant à vous, n'hésitez pas ... Achetez-le 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Dans cette BD, Kei Lam nous livre ses souvenirs d'enfance et l'histoire de sa famille. de l'arrivée de son père à Paris, suivi de la sienne et celle de sa mère, à son premier jour d'école, à sa première soirée pyjama, nous suivons le quotidien de cette petite fille chinoise qui découvre une autre culture. L'autrice narre avec beaucoup d'humour leur quotidien, les petites erreurs de français de son père, sa manière de prononcer, son quotidien à l'école, comment elle s'est intégrée dans sa classe. Elle nous parle aussi de l'histoire de ses parents : révolution culturelle, rencontre amoureuse, vie à Hong Kong... On voit la volonté de cette petite fille de se lier aux autres, d'en apprendre plus sur une nouvelle culture tout en ne perdant pas la sienne, la volonté de rendre fière ses parents aussi. Les dessins sont très sympas, d'un style que je n'ai pas l'habitude de lire, certaines pages sont colorées et sont magnifiques. Un livre très drôle et touchant !
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Je tiens tout d'abord à remercier Babélio (via son opération Masse critique) et les Éditions Jungle (groupe Steinkis) qui m'ont permis de découvrir ce magnifique et excellent roman graphique.

Les dessins sont magnifiques et s'accordent parfaitement avec le ton frais et ludique du récit.

Après la forme, passons au fond.

Nous suivons l'arrivée en France de l'auteur elle-même, Kei Lam à l'âge de 6 ans jusqu'à ses 10 ans.

J'ai beaucoup apprécié l'humour qui découle de ce récit. Pas moqueur mais qui nous prouve que l'on peut rire de tout ... Comme lorsqu'elle nous explique la manière dont certains chinois apprennent le français : par rapprochement phonétique.

L'auteur fait aussi l'effort de nous montrer la difficulté de s'approprié une nouvelle culture sans perdre sa culture d'origine.

Je recommande à 1000 % ce roman graphique qui je suis sûr plaira au plus grand nombre !
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