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EAN : 9782368461082
176 pages
Steinkis Editions (31/05/2017)
4.19/5   77 notes
Résumé :
Kei a grandi en France, partagée entre deux cultures : les dim sum et le camembert, la fête de la lune et l'épiphanie, le baume du tigre et l eau bénite...
La vie n est pas toujours simple pour une petite Chinoise à Paris, mais peu à peu elle se forge une identité faite de ces références multiples. Aujourd'hui, Kei revendique son métissage culturel et assume joyeusement l'étiquette de banane, jaune à l'extérieur et blanche à l'intérieur...
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Kei nous raconte par petites bribes son arrivée à Paris à l'âge de 6 ans, et les différences entre sa vie à Hong Kong et sa nouvelle vie en France.
J'ai beaucoup aimé ces scénettes non chronologiques dans lesquelles l'auteure nous parle de différents sujets, certains sont légers, comme les aliments qu'elle découvre, la vie scolaire ou les coutumes, et d'autres plus durs, comme l'évocation de la Révolution Culturelle qu'on vécu ses parents.
J'ai regretté que la vie de ses parents en Chine ne soit pas évoquée davantage et que le roman graphique se contente de raconter les premières années de vie en France et ne nous emmène pas plus loin dans le temps, sachant que Kei, qui ne parlait pas français à son arrivée est devenue ingénieure.
Les dessins sont naïfs et en totale adéquation avec le thème de l'immigration raconté par les yeux d'une enfant.
Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions Steinkis pour cet envoi dans le cadre de l'opération masse critique.

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De Kei Lam, j'avais déjà lu et aimé Les saveurs du béton, roman graphique où elle racontait sa vie en banlieue parisienne. J'ai lu avec plaisir son premier roman où elle raconte comment sa famille et elle sont arrivées en France et comment elle s'est construite entre deux cultures.
On apprend plein de choses sur la culture chinoise et j'aime particulièrement les doubles pages colorées de Kei Lam.
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Kei Lam est une banana girl... jaune dehors et blanche dedans. Elle raconte, avec force humour et tendresse, son arrivée en France, munie d'un visa touristique, avec sa mère. Elles venaient retrouver le père, artiste peintre raclant les fonds de tiroir et faisant des portraits sur l'esplanade du centre Beaubourg.

Ce sont les déménagements d'un appartement à l'autre, mais toujours exigus, le choc culturel, l'école, les copines, les ressemblances et les différences de mentalité, le graphisme, la langue française, le mandarin... j'en passe et des meilleures. le tout est candidement présenté à travers le regard d'une enfant qui s'interroge sur tout.

C'est frais et vivifiant, tonique et questionnant. On apprend plein de petites choses sympa sur la culture et la mentalité chinoises. le récit d'un parcours hors norme, qui aboutit à un diplôme d'ingénieur.
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman graphique emprunté à la médiathèque.
Mon oeil avait été attiré par le sous-titre de "Banana Girl" expliquant qu'elle était "jaune à l'extérieur, blanche à l'intérieur".
En effet, Kei, l'héroïne et narratrice, raconte son arrivée à Paris alors qu'elle avait 6 ans pour rejoindre, avec sa mère, son père, artiste peintre. Tout d'abord désarçonnée par les modes de vie et coutumes qu'elle découvre, bien différentes de ce à quoi elle était habituée à Hong Kong, la fillette se fait des amies à l'école primaire dans laquelle elle est inscrite et apprend les usages du pays.
Alors, en grandissant, même si en la voyant on se doute de ses origines asiatiques, Kei est une petite française comme les autres… avec une richesse culturelle familiale supplémentaire.
Graphiquement j'ai apprécié l'alternance entre l'histoire et les remarques de Kei en noir et blanc et des planches colorées faisant ressortir des souvenirs, des symboles, des ambiances.
J'ai adoré les comparaisons entre deux modes de vie et deux cultures comme la double page sur les fêtes au fil du calendrier ou celle sur les repas et l'alimentation. Pareil pour les explications sur la langue chinoise écrite et parlée, mandarin ou dialectes, idéogrammes et calligraphie. Un très bel exemple pour comprendre comment les cultures peuvent se mêler à l'heure de la mondialisation.
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Banana Girl, c'est le roman graphique autobiographique de Kei Lam, née en Chine et arrivée en France à l'âge de 6 ans avec ses parents. A partir de ce moment-là, elle revendique son étiquette de « banane » (d'où Banana Girl) car jaune à l'extérieur, et blanche à l'intérieur 😉 Et c'est toute cette aventure entre deux cultures très différentes entre lesquelles elle a grandit qu'elle nous raconte dans ce livre avec une grande sincérité (sauf sur la barbe de son père … elle ment au sujet de la barbe de son père ! Mais ça va, je lui pardonne, c'est pas si grave :D)

Nouveautés culinaires (la cantine …!), fêtes inconnues (Pâques, Epiphanie …) … le récit de son arrivée en France est l'occasion d'aborder de nombreux sujets et de mettre le doigt avec poésie et un brin de nostalgie sur toutes ces choses qui font la culture d'un pays et qui nous semblent si banales et quotidiennes. L'occasion également d'aborder les signes de racismes dont elle a pu être victime dès l'école primaire, les premières notions de politiques, les différences de salaires … mais toujours évidemment à travers le regard de l'enfant qui découvre un nouveau monde, avec toute sa naïveté et sa fraîcheur !
On ressent bien dans Banana Girl ce qu'à pu être cette enfance à grandir entre deux cultures, entre deux gastronomies, entre deux langues, que dis-je … 5 langues … : « A la maison, nous avons un système de langage propre à notre famille. Chacun parle son dialecte natal en plus du mandarin auquel vient maintenant s'ajouter le français. Cela fait cinq langues au total. ».
Moi qui ai déjà du mal à parler correctement anglais, je crois que mon cerveau disjoncterai si je devais parler 5 langues dans une même phrase ! ^^

Que ce soit en une, deux ou cinq langues, si le texte et l'histoire m'ont déjà beaucoup touchée, les illustrations ne sont pas en reste.

Un trait simple et fluide accompagne le récit et donne vie à toutes ces anecdotes, grandes ou petites, décrites par l'auteur. Comme je l'avais déjà relevé dans le roman graphique Retour à Bandung, on salive devant les pages représentant la nourriture, on prend des cours de calligraphie chinoise, on s'extasie devant la barbe du père de Kei …

Vous me direz, c'est déjà pas mal, et je serai d'accord avec vous, mais il se trouve qu'il y a également quelques doubles pages exclusivement d'illustrations – sans texte – dans des styles variés et en couleurs, et qu'elles sont magnifiques ! le livre m'aurait déjà beaucoup plu sans elles, mais elles apportent un gros plus à l'esthétique de l'ensemble, et j'avoue que j'ai eu un coup de coeur pour plusieurs d'entre elles… !En quelques mots pour résumer, voilà longtemps que je n'avais pas parlé sur Deedr d'un tel roman graphique, et ça me manquait un peu ! 😉
Pour moi, ce livre oscille entre généralité de ce que peut être le déracinement, l'intégration à un nouveau pays et à une nouvelle culture, et récit intime nourri de souvenirs d'enfance avec tout ce que ça implique d'innocence et de spontanéité. Voici un livre qui m'a amenée en voyage entre les cultures, qui m'a transportée entre Paris et la Chine, et qui m'a donné encore plus envie de repartir en voyage, là tout de suite … ! Alors si vous cherchez une lecture estivale, celui-ci c'est fraîcheur et dépaysement garantis 🙂
Lien : http://www.deedr.fr/banana-g..
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critiques presse (1)
Bibliobs
05 juillet 2017
Entre le journal intime illustré et la BD, Kei Lam décrit avec beaucoup de charme sa transition vers la « banane » : « jaune à l'extérieur, blanche à l'intérieur », qui est aussi la voie vers l’acceptation de sa double culture.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
A la maison nous avons un système de langage propre à notre famille. Chacun parle son dialecte natal en plus du mandarin auquel vient maintenant s'ajouter le français.

Cela fait cinq langues au total. Dans une phrase, il m'arrive de mélanger le cantonnais, le mandarin et le français. Il y a des mots que je connais que dans une seule langue.
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Je ressentais une différence, sans véritablement en prendre conscience.
C'était comme si j'avais nagé toute ma vie à contre-courant et que, soudainement, on me demandait de nager dans un lac.
Je n'ai réalisé que bien plus tard avoir grandi en portant le poids de tous les rêves et espérances de mes parents. (p.147)
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Enfin si, ils parlent tous français !

Juste pas le même ...

Il y a celui de Carole et Gérard, niveau avancé, celui de mon père, niveau "basique avec accent chinois", et celui de ma mère, niveau "un sourire vaut mieux que deux tu l'auras".
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N'ayant pas d'autres membres de ma famille en France, ça m'a donné l'impression de n'avoir ni mémoire ni passé. C'est sans doute pour ça que j'ai toujours été mauvaise en histoire.
Le fait d'être née à Hong Kong, sachant que cette ville s'apparente plus à Londres ou New York qu'à Pékin, ne fait qu'accentuer ce sentiment de « non-appartenance ».  (p.82)
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Mon niveau de français et mon manque de culture sur la France à l'époque ont créé des lacunes dans certaines matières, notamment en histoire.
Louis XIV, la Première et la Seconde Guerre mondiale étaient aussi réalistes pour moi que les fables de La Fontaine. (p.75)
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