Le Débarquement en Provence : 15 août 1944

Du Débarquement en Provence je n'avais qu'une connaissance à la fois globale et très parcellaire, faite d'anecdotes juxtaposées :
-la date, facile à retenir, le 15 août 1944 , jour de l'assomption,
-le nom de code « Draggon » (et non pas dragon comme le monstre mythique) : to be dragooned – être contraint, comme l'estimait l'être Winston Churchill qui était opposé à ce débarquement dans les conditions entreprises,
- L'annonce du débarquement en Provence par ce message sibyllin sur la BBC diffusé le 14 août « le premier accroc coûte 200 francs », à destination des maquisards et FFI ( cette annonce sera reprise par Elsa Triolet pour son recueil de nouvelles publié en 1944),
-Les raids aériens alliés qui firent de très nombreuses victimes civiles un peu partout notamment dans le couloir rhodanien et plus particulièrement dans la cité papale (plaque et statue en hommage aux cheminots blessés près du dépôt SNCF des Rotondes …) , triste souvenir commémoré tous les ans
-Et surtout cette histoire cent fois racontée par mon père qui participa à ce débarquement et qui cantonna près de l'abbaye d'Aiguebelle (Drôme provençale), il en repartit chargé de liqueurs et autres spiritueux, cadeaux des moines cisterciens …
A quelques jours près, 73 ans après , j'ai voulu découvrir avec plus d'acuité ces moments historiques par le biais d'un livre de deux cent dix pages, emprunté à la médiathèque. Je pensai ainsi en apprendre un peu plus mais sans « bourrage de crâne » Déçue, ce n'est pas tout à fait le cas.
Il me faudra trouver un autre ouvrage plus didactique, mieux structuré . Il en existe un autre du même auteur « le Débarquement en Provence, jour après jour15-31 août 1944 », je crois que celui-ci, si j'arrive à le dénicher, me conviendra mieux !
L'auteur revient plusieurs fois sur la différence de traitement entre le débarquement de Normandie et celui de Provence. Pierre Miquel rappelle aussi dans la préface que « l'Histoire semble avoir désarticulé son bel outil de guerre en accordant au D-day, et seulement au D-day l'exclusive de la mémoire.