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sur 988 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ni dur. Ni tendre. Ni niais. Ni sordide.
Intense. Flamboyant. Plein d'amour. de tendresse. Sincère. Aimant. Saluant. Honorant. Des allers-retours. Des avants. Pendant. Après. Des respirations. Des souffles courts. Des mots virevoltants. Des phrases qui se perdent. Jamais envie de pleurer. Parfois envie de rire. de la vie. de l'humain. Une mort. Un hommage. Merci @oliviadelamberterie
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J'aime beaucoup Olivia de Lamberterie. Nous avons des vies très différentes et des origines sociales qui le sont tout autant mais sommes de la même génération et partageons la même passion, celle de la lecture et de tout ce qui gravite autour. J'ai passé les sept heures d'écoute avec l'impression d'être plongée dans ses pensées autant que dans les miennes, de partager sa vie tout en songeant à la mienne.

Il s'agit du premier livre écrit par Olivia de Lamberterie, un livre qui n'aurait pas existé si son frère Alex ne s'était pas suicidé en octobre 2016, la plongeant dans un tel désarroi qu'elle a éprouvé le besoin de prendre la plume pour continuer à faire vivre Alex.

J'ai imaginé aisément ce frère qu'elle décrit si bien : un être drôle, plein de fantaisie, "flamboyant" mais gangrené par une mélancolie qui l'empêchait de vivre pleinement. Les médecins avaient fini par mettre un mot sur ce mal-être : la "dysthymie" mais malheureusement trop tard pour qu'il soit possible le sauver. Après plusieurs tentatives de suicide, il est parvenu à ses fins en se jetant d'un pont à Montréal.

L'auteure nous raconte la vie du temps de son frère et la vie d'après. Elle refuse de "faire son deuil", ne veut pas qu'on lui vole son chagrin. Elle veut garder son frère auprès d'elle grâce aux souvenirs et s'efforce de continuer à vivre avec optimisme et enthousiasme même si la vie n'a plus tout à fait la même saveur.

"Le suicide d'Alex m'a transpercée de chagrin, m'a mise aussi dans une colère folle. Parce qu'un suicide, c'est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux. Moi, je ne voulais pas me taire".

Le récit n'est pas linéaire et suit le fil de ses pensées. La construction est maîtrisée et le style soigné. La tristesse n'est pas omniprésente, loin de là. L'auteur distille des touches d'humour tout au long du texte et nous offre également de très belles réflexions sur la lecture.

"Lire répare les vivants et réveille les morts. Lire permet, non de fuir la réalité, comme beaucoup le pensent, mais d'y puiser une vérité. L'essentiel pour moi est qu'un texte sonne juste, que je puisse y discerner une voix, une folie ; je n'aime pas les histoires pour les histoires, encore moins les gens qui s'en racontent".

Le texte est (très bien) lu par Olivia de Lamberterie. C'est un choix très judicieux de la part d'Audiolib car la chroniqueuse littéraire a une très agréable diction. Elle fait ressortir à la fois l'émotion et l'optimisme de son texte grâce à l'interprétation.


Un très beau texte, qui a obtenu le Prix Renaudot de l'essai 2018
Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Avec toutes mes sympathies est l'histoire autobiographique d'Olivia de Lamberterie. Olivia est journaliste pour le magazine Elle,chroniqueuse également pour Télématin sur France 2: sa vie est jalonnée de romans, ceux des autres, qu'elle lit pour le travail bien sûr, mais aussi pour le plaisir. Olivia est très attachée à sa famille, et tout particulièrement à son frère Alex. Mais Alex se suicide le 14 octobre 2015, tout bascule, Olivia est inconsolable. Comment pourra-t-elle survivre à son frère tant aimé? de l'au-delà, il lui envoie un message, et si en écrivant sa vie et sa mort elle devenait à son tour un auteur? 
Une lecture poignante et forte qui saura vous toucher en plein coeur. Olivia nous parle ici en toute sincérité, et en toute transparence, du deuil qui a frappé sa vie. Elle nous livre le parcours de la dépression de son frère qui l'a mené à une telle extrémité. Sans filtre, et avec justesse, elle explique que, même issu de famille aisée, sans problème apparent, tout le monde peut être touché: il s'agit d'une maladie, mal connue, mal diagnostiquée, et très souvent mal jugée par les autres. L'occasion pour certains de s'ouvrir à l'inconnu, d'enlever leurs oeillères et d'accepter ce qu'ils ne comprennent pas. 
Cette histoire, c'est aussi l'histoire de la reconstruction, comment se relever après un tel drame? En a-t-on seulement le droit? Savoir voir et reconnaître les signes que l'on reçoit de l'au-delà... 🦅 Car des signes, il y en a partout encore faut-il se donner les moyens de les reconnaître, et savoir les interpréter. 
Reprendre espoir et profiter de la vie à nouveau, encore plus fort pour rendre hommage au(x) disparu(s)...
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En réfléchissant à ce que j'allais dire sur ce livre, je me suis rendue compte que je lisais principalement des histoires tristes (bon exceptés les BD et mangas...). Et quand ma soeur m'a demandé de lui prêter un roman drôle, j'ai plutôt peiné à sortir quelque chose de ma bibliothèque.

Ici, une fois n'est pas coutume, il s'agit d'un livre sur le deuil. Mais ce qui m'a le plus interpellée c'est qu'il traite principalement de l'amour fraternel et c'est cette relation complexe qui m'intéresse avant tout. Pour en dire un peu plus sur ma vie, j'ai 6 frères et soeurs et ai toujours considéré que c'était une immense chance. Paradoxalement, j'ai récemment réalisé que multiplier l'amour et la confiance par six c'était aussi se projeter dans des pertes à venir plus nombreuses. Et là mon coeur se glace d'effroi ! Mais il n'est pas question de faire aujourd'hui ma psychanalyse alors place à Olivia et à son frère !

Olivia de Lamberterie, je l'ai connue en écoutant « le masque et la plume » et c'est toujours une chroniqueuse littéraire que j'écoute avec plaisir. Ses conseils font souvent mouche alors quand j'ai su qu'elle sortait un roman s'inspirant de son histoire personnelle, j'ai eu envie de la côtoyer d'un peu plus près.

Ici, elle évoque son frère Alexandre, son cadet de 3 ans (ils sont en tout une fratrie de 4, complétée par deux autres soeurs) qui était habité de tendances suicidaires. Emigré au Canada et employé d'Ubisoft, ses pulsions ont été mises en sommeil mais en octobre 2015, il est passé à l'acte et n'a pas survécu. Quinze ans plus tôt, une première tentative avait donné l'alerte mais la vie est ainsi faite qu'il faut apprendre à passer à autre chose.

A travers des flashbacks sur les événements marquants de 2015 et les souvenirs d'enfance, l'auteure parvient à faire vivre ce frère génial et hypersensible. Entre voyages (notamment au Québec où il réside) et confidences (c'est lui qui lui a intimé l'ordre d'écrire un roman !), c'est un portrait tout en nuances qu'elle esquisse. Il en ressort que la relation frère/soeur est intemporelle et indéfectible.

Je dois avouer que ça a bousculé beaucoup de choses en moi. Je n'ai pas de frère suicidaire (Dieu soit loué !) mais ce lien qu'elle évoque à la vie à la mort, je l'éprouve aussi fort. Je ne conçois pas ma fratrie avec un membre de moins et ils sont tout à la fois des êtres partageant mon sang et des amis. C'est un vibrant hommage que livre Olivia de Lamberterie et l'amour qu'elle dispense à travers ses mots vaut toutes les déclarations du monde.
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Alors déjà, j'ai été très touchée de voir cette femme à la TV, émue quand elle en parlait. Elle qui finalement passait son temps à lire le livre des autres sans jamais écrire le sien. Pensant qu'elle n'avait rien à dire, rien à écrire.

Et puis là, voilà, son frère avait toujours voulu qu'elle écrive SON livre et puis elle l'a fait, pour lui rendre hommage également, montrer l'homme qu'il était, doux, aimant, bienveillant et empathique, faisant tout ce qu'il peut pour que jamais ses proches ne puissent penser que c'était de leur faute. Sombre, mélancolique.

Il est difficile de poser un diagnostique sur sa maladie, sur son mal-être. Les médecins semblent y arriver trop tard. C'est peut-être un des messages de ce livre, c'est que, même si on a fait des avancées folles, les maladies mentales, psychiatriques restent difficile à diagnostiquer, à soigner.

J'ai aimé ce livre pour l'histoire de famille qu'il raconte, pour la tendresse que l'auteur à mis dans ces mots, dans ces phrases. Pour ce qu'il représente également, l'incompréhension totale.

Ce genre de drame peut briser une famille et celle-là semble au contraire s'être rapprochée.

Elle a également très bien exprimé dans l'émission : Les gens n'ont pas les mots face à ce genre de drame. Chaque histoire est unique, chaque réaction au drame également. Et puis voilà, on essaie comme on peut de réconforter l'autre avec des banalités et finalement ça ne marche pas. Mais je ne crois pas que quelque chose puisse marcher...

Pour moi, c'est le gens de livre qu'on a pas envie de finir, du coup j'ai bien pris mon temps pour ne pas le finir trop vite. Juste à temps pour la sortie d'un livre d'une auteur que j'aime bien, dans un autre registre.

Ce qu'il faut en tirer ? D'écrire SON livre. Je pense qu'en tant que lecteurs, gros lecteurs, on a tous penser à écrire son livre et finalement pourquoi se dévaloriser et se dire qu'on a rien à dire, rien à écrire ?

Évidemment, comme beaucoup, j'ai eu un milliard de fois l'envie d'écrire et comme beaucoup, je me suis dit un milliard de fois que ça n'intéresserait personne et que je n'avais pas le talent. Mais finalement, je pourrais le faire moi et pas pour d'éventuels lecteurs.
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J'ai rencontré Olivia de Lamberterie à la Fête du livre de Talloires . Elle m'a dédicacé son livre. C'est une femme extraordinaire qui vous parle de son frère et vous raconte pleins d'anecdotes pendant une heure avec beaucoup de classe , de pudeur et d'humour. Elle m'a beaucoup ému .Son livre est un bel hommage à son frère
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Alex, son frère vient de se suicider et Olivia tente de surnager à cette immense douleur.
Ce récit se déroule en alternance entre une tentative de suicide échouée et la période après celle qui fut fatale.
Olivia revient sur son enfance bourgeoise mais scolarisée dans une école alternative, sa relation avec son frère, ses soeurs, ses parents, ses enfants, son mari et les personne qu'elle aime.
C'est triste mais sans être du tout être larmoyant. Il y a beaucoup de pudeur dans ses souvenirs.
Olivia de Lamberterie rend aussi hommage à sa belle soeur.
Cette famille a perdu Alex mais ce joli livre permet aux lecteurs de le connaitre et de partager leur peine.
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Pourquoi on se lance dans un livre qui parle de la mort d'une personne proche? N'est ce pas quelque chose d'intime? de personnel? J'ai tellement eu peur de pénétrer dans quelque chose que je n'avais pas à voir. Bien sûr la mort est universelle, mais le chagrin est intime, fallait il le partager? J'avais tellement de réticence au début. Mais en fait, elles ont vite disparues ces réticences. Ce livre n'est pas un livre voyeuriste, ce n'est pas voici, ou 7 à 8, que l'on regarde pour plonger dans la noirceur de l'humanité. Il est écrit tout en délicatesse. Pas du tout édulcoré, les émotions sont profondes, mais comme elle parle bien de son frère, comme elle parle bien de cette douleur mais de cette vie. J'avoue que mon coeur s'est serré plus d'une fois, parce qu'il y a bien des moments où j'ai croisé entre ses mots les miens. Peut-être que ceux qui n'ont pas d'Alex seront moins touché. Mais pour les autres, ceux qui au travers d'une phrase auront un sourire puis une larme, ceux là, lisez le. Et encore. Tout le monde, lisez le. Parce qu'il est bien écrit, parce que malgré le sujet il n'est pas triste, c'est juste le déroulé d'un deuil, et punaise, on en a besoin, dans ce monde où souvent il ne faut pas pleurer, pas être triste trop longtemps, trop bruyamment.
J'avais des réticences, j'en ressors bouleversée, mais en ayant l'impression d'avoir gagner un peu d'humanité.
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Olivia de Lamberterie est critique littéraire pour le magazine ELLE – que je ne lis pas, elle anime une chronique littéraire dans Télématin – que je ne regarde pas, et elle intervient régulièrement dans le Masque et la Plume sur France Inter, une émission que j'aime écouter en podcast, en particulier lorsqu'il s'agit d'une émission consacrée à la littérature.

Elle publie ici son premier roman, consacré à son frère, qui s'est donné la mort à l'automne 2015 :

" Les mots des autres m'ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu'à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d'écrire. le suicide d'Alex m'a transpercée de chagrin, m'a mise aussi dans une colère folle. Parce qu'un suicide, c'est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de
se souvenir des jours heureux.

Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s'est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j'ai eu de l'avoir comme frère, m'a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d'être triste.

« Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants. »
O. L. "

Le roman alterne les chapitres se déroulant avant le suicide d'Alex, quand la catastrophe annoncée se prépare, et ceux racontant le deuil, dans les mois qui suivent la disparition du frère adoré. D'une part, c'est donc un récit d'une descente aux enfers, d'une dépression chronique que rien ne peut guérir, malgré tout l'amour et les attentions portées par la famille, au premier rang duquel se trouve Olivia, la soeur qui admire son frère Alex et assiste impuissante à son malheur et à sa chute inéluctable. D'autre part, c'est le récit du deuil, de la vie sans le frère disparu.

Les deux récits forment un ensemble dont j'ai du mal à parler hormis pour dire qu'il est magnifique, écrit finement et avec juste la bonne dose d'intimité pour ressentir les sentiments d'Olivia et sa famille sans que cela soit impudique.

Evidemment, le fait que l'auteur(e) et narratrice soit une amoureuse des livres ne m'a pas laissé indifférent. J'ai notamment relevé ce court passage qui résonne fortement en moi :

" La lecture est l'endroit où je me sens à ma place. Lire répare les vivants et réveille les morts. Lire permet non de fuir la réalité, comme beaucoup le pensent, mais d'y puiser une vérité.

Je me noie dans les phrases des autres, moi, si souvent incapable de prononcer un mot. "

Il y a aussi des phrases sublimes à la fin du livre, sur le deuil si difficile à faire :

" Tu ne nous as pas abandonnés. Tu t'es arrangé pour laisser une empreinte si forte dans nos existences qu'elle nous a empêchés de sombrer et qu'elle a fini par nous transcender. Ton existence est indélébile. Tu n'as pas fini de respirer en nous. Ta mort nous a rendus vivants. "

Avec toutes mes sympathies est un premier roman très personnel d'une critique littéraire, un livre sorti de son coeur ou de ses tripes. J'ignore si Olivia de Lamberterie voudra et pourra publier d'autres romans après celui-ci, qu'elle a écrit pour et à la demande de son frère, mais je ne manquerai pas de m'y intéresser si c'est le cas.
Lien : http://zerojanvier.fr/2018/1..
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Ce livre est tout sauf un énième témoignage impudique d'une personnalité reconnue dans le milieu littéraire. Ce livre est un bijou de littérature, un bel écrin en hommage à ce frère disparu. Ce livre est essentiel, sans doute pour Olivia de Lamberterie mais aussi pour les lecteurs. Ses mots sont tout simplement justes et beaux pour raconter le deuil, la souffrance et le chagrin mais aussi la vie qui continue et qui reprend ses droits dans la « remontée de la mort vers la vie ». Olivia de Lamberterie ne veut pas faire son deuil, elle veut vivre avec son frère mort et « inventer une manière joyeuse d'être triste ». « J'apprends à inventer une nostalgie heureuse, à débarrasser la souffrance de tout ce qui pourrait non pas l'amoindrir, mais la salir : la culpabilité, les regrets, les remords. » Ses mots sont malgré tout empreints d'une certaine colère que l'on ressent tout au long de la lecture, mais qui n'est pas dirigée contre ce frère qui a choisi de mourir parce que la vie, ce n'était pas son truc.
L'alternance des chapitres passé-présent rythme ce récit qui se lit d'une traite. Et l'évocation de ses premières lectures ont fait écho en moi car c'est aussi toute ma jeunesse et mon adolescence (Alice, Les gens de Mogador, Pearl Buck, Barjavel, Simone de Beauvoir…).
J'ai noté des tas de phrases et c'est un signe pour moi qui ne trompe pas. Ce livre m'a touchée en plein coeur, je l'ai lu dans un moment qui s'y prêtait, et j'ai ressenti une profonde empathie pour l'auteur. Ce livre qui n'aurait jamais dû exister existe pourtant bel et bien. Alex à donné des ailes à 0livia et a sans doute révélé son talent d'écrivain. Et j'ai adoré toutes ces références à des livres, des films qui émaillent le récit, tout en finesse… « On ne voyait que le bonheur, rien ne s'oppose plus à cette nuit… Je règle mon pas sur le pas de mon mari… de battre mon coeur s'est-il arrêté ? »
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