Issunboshi

Avec ce titre, nous voilà plongés dans les contes du Japon traditionnel. Un minuscule héros doit affronter un démon qui peut réunir assez de pouvoir pour détruire le monde tel que nous le connaissons.

Certes, l'intrigue n'est pas très originale mais il montre qu'un tout petit homme peut prendre son destin en main avec courage pour essayer de changer les choses. Si seulement les peuples sous d'affreuses et d'infâmes dictatures plus ou moins déguisées pouvaient également en prendre graine, la planète serait sans doute moins menacée.

Bref, ce que je veux dire, c'est que la thématique a une portée universelle et méritoire à défaut d'être réellement thérapeutique. Espoir et destin ne s'accordent pas toujours...

On ne naît pas héros mais on peut toujours trouver le courage d'en devenir un. C'est beau dans le concept. On va assister à l'émergence à force d'entraînement et de travail. Oui, il faut quand même faire des efforts. Et puis, on n'a pas besoin absolument d'être un héros pour s'opposer au mal.

J'ai bien aimé le dessin qui nous plonge dans un univers peuplé de créatures imaginaires dans l'esprit Yokai. Il faut savoir que son auteur Ryan Lang a travaillé sur l'animation graphique chez Disney en réalisant des oeuvres tel que « les mondes de Ralph » ou encore « Vaiana ». Issunboshi est son premier roman graphique et il est réussi.

On notera également une colorisation assez sombre mais qui colle bien à l'ambiance voulue. La lecture demeure assez agréable grâce à une certaine fluidité entre les scènes et un trait plutôt énergique. On ne s'ennuiera pas car on entrera très vite dans l'histoire.

Au final, un titre assez intéressant à découvrir entre aventure onirique et conte imaginaire dans le folklore japonais.

Club N°52 : BD non sélectionnée
------------------------------------

Adaptation d'un conte Japonais, dans un style visuel qui est tout droit sorti de chez Disney.

On a l'impression de lire Mulan transpose dans le folklore Japonais, en noir et blanc.

Les légendes Japonaises étant nombreuses, on a là une histoire qui réunit quelques créatures mythologiques dans une quête du courage et du soi au scenario très expéditif.

Visuellement, peu accroché au style Disney, et l'histoire est vraiment très accès enfant avec sa morale positive et son manichéisme simple.

Bref, une lecture que je recommanderai pour les enfants et adolescents.

Greg
------------------------------------

Un David contre Goliath au pays des samouraïs.

Mel
------------------------------------

J'avais déjà aimé l'adaptation en conte et la couverture m'a attiré !

Les dessins en noir et blanc sont magnifiques et l'histoire est superbe !

Un grand coup de coeur !!

SirTitou
------------------------------------

Ce qui m'a attiré dans cet ouvrage dans un premier temps sont la couverture et les dessins.

On aurait presque l'impression de lire une BD tirée d'un long métrage d'animation et pour cause.

L'auteur, Ryan LANG, a participé à la réalisation de plusieurs films tels que "le monde Ralph" ou "les Michels contre les machines".

Histoire sympa bien qu'un peu courte.

Pas de couleurs mais un très beau travail sur le noir et blanc.

Plaira aussi aux enfants et ados.

Samuel
------------------------------------

BD pour la jeunesse.

Un joli conte.

Nol
------------------------------------

Drôle d'idée de proposer un dessin en noir et blanc, traité tout en nuances de gris numériques, c'est plat, terne, tristounet. le dessin, académique, assez dynamique dans ses représentations de mouvement, est complètement enfoncé par la fadeur de la tonalité. La couverture m'avait fait envisager un graphisme luxuriant, vivant, fouillé et délicat, je me sens roulé par ce que je trouve à l'intérieur. L'histoire ne m'a pas convaincu non plus, ça aurait pu sauver les meubles, mais la ça cloche aussi. On revisite le mythe du Petit Poucet dans une mythologie japonaise, il n'est question que de lutte du bien contre le mal, d'esprits et de héros, c'est d'une banalité. 40 pages de bagarre sur 120 pages, je sais qu'il y en a qui aiment ça, moi, ça m'ennuie. La seule originalité de cette bande dessinée, c'est le choix du rendu photo noir et blanc du graphisme, mais raté, ce choix est une aberration, triste, fade, sans intérêt, difficile à lire, à la limite du désagréable. Bref, hormis la couverture, je n'ai rien aimé.

Issunboshi est le personnage d'un conte traditionnel japonais que Ryan Lang réinterprète dans cette B.D. Dans ce récit initiatique assez classique, il y est question de la lutte du bien contre le mal, de la difficulté d'affronter plus grand et plus fort que soi, etc.
C'est la couverture qui m'avait d'abord attirée vers cette B.D. et j'avoue que j'ai été un peu déçue de découvrir que toute l'histoire est en noir et blanc, ou plutôt en nuances de gris. Les dessins sont élégants avec un beau travail sur le contraste entre ombres et lumière, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu trop lisse, un peu figé : on ne sent pas les mouvements des personnages, même en pleine bataille.
Malgré ce petit défaut peut-être lié aux antécédents de l'auteur (il a travaillé pour des films d'animation), j'ai passé un très bon moment avec les aventures d'Issunboshi le tout petit samouraï.

Bande dessinée plutôt orientée jeunesse avec ses planches en noir et blanc très modernes. le découpage est très sage, évitant de verser dans la quête parfois gratuite de l'originalité.
On est à la croisée du manga, du comics avec de belles scènes de batailles épiques entre êtres surnaturels et héros se battant pour le "bien".
Le personnage principal, dont le titre de l'ouvrage porte le nom, est une métaphore des conditions de l'épanouissement personnel.
Pour apprécier complètement, c'est sans doute plus facile lorsqu'on est familier de cet univers de démons maléfiques et de la mythologie qui est née là bas, côté pacifique...
Le Tengu, le Kappa, l'Oni nous sont moins familiers que d'autres créatures et j'aurais aimé un petit lexique si cela avait été possible...
Quoi qu'il en soit, c'est un très joli conte qui réussit à transcender le côté combat épique en brossant subtilement le portrait de personnages attachants.