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Critique en quatre phrases à l'usage des gens pressés (si vous ouvrez ce livre chez votre libraire vous comprendrez mieux cette introduction).

1 - Le vrai titre de ce livre devrait être : "Comment se faire dix euros sans se fatiguer".
2 - Les images en noir et blanc semblent avoir été réalisées par une classe de maternelle (au mieux de CE1) dans une ville dont la localisation géographique n'est pas claire du tout.
3 - L'auteur devait connaître quelqu'un qui avait un vieux stock de papier à écouler car, souvent, il n'y a que quelques mots en haut des pages suivis de deux ou trois tâches dans le bas qui sont sensées être un dessin et quelquefois même, rien du tout, ou l'inverse : quelques tâches en bas et pas de texte en haut.
4 - Les répétitions assommantes finissent par nous faire comprendre que le héros dont il est question mange souvent des hot-dogs.
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Un livre dessiné présentant une histoire de meurtre rocambolesque servant de fil conducteur pour illustrer quelques bons conseils à un futur auteur de polars. C'est léger, c'est amusant, sans être aussi drôle que la remarquable adaptation théâtrale de Marc Riso.

Je ne qualifierais pas ce livre de « bande dessinée »: il est rempli de dessins, mais pas en bandes. :-) le format est celui d'un livre de poche. Chaque double page comporte un court paragraphe illustré d'un ou deux dessins en noir et blanc, avec ou sans phylactères.

L'auteur suédois Henrik Lange veut nous y donner des conseils pour écrire un roman policier, qu'il applique à une histoire rocambolesque, racontée au pas de charge de manière assez caricaturale. le titre original du livre est « Lektioner i mord », que je me permets de traduire pour ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue: « Leçons de meurtre ». le titre français parle de « polar suédois », mais les bons conseils de l'auteur me semblent assez universels. le but, du moins je l'espère, est davantage de divertir en caricaturant le genre, que de donner de véritables conseils. Néanmoins, je me suis amusé en lisant les recommandations quant aux citations à placer avant de commencer le texte ou encore aux détails à inclure pour préparer une éventuelle adaptation cinématographique. C'est bien tapé !

On trouve aussi un résumé en quatre cases, « à l'usage des personnes pressées », de quelques policiers suédois à succès: « Meurtriers sans visage » de Henning Mankell, « La princesse des glaces » de Camilla Läckberg, « Horreur boréale » de Åsa Larsson, etc. Honte à moi (ou pas…), je ne les connais pas et je ne peux donc pas vous commenter ces facétieux résumés…

Amusant, donc. Mais sans plus. J'avais en fait acheté ce petit livre en sortant du spectacle « Pølår », mis en scène par Marc Riso, que j'avais vu « Funambule » à Montmartre en août 2019. Ce spectacle est une adaptation très très fidèle du livre. Et c'est intéressant car j'ai trouvé le spectacle beaucoup plus drôle que le livre: la mise en scène ajoute une dimension essentielle. J'espère que le spectacle continuera à tourner; si vous en avez l'occasion, ne le manquez pas ! (bande annonce: https://youtu.be/rQgOgSsJaaI , remarquez, vers la fin, l'allusion au générique des dessins animés de Tintin).
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Merci Babelio et à Masse Critique, sans oublier les éditions Editions Ca et Là , grâce à qui j'ai découvert ce petit opus de bande dessinée à vocation pastiche.
Les parodies doivent partir d'un certain amour de la catégorie d'oeuvres qu'elles prennent pour victime: il faut une longue expérience du sujet et une certaine tendresse pour celui-ci pour que cela reste amusant, mais pas méchant, tout en trouvant le juste milieu. Il faut exagérer les traits pour provoquer l'humour, mais trop, et ce serait totalement raté.
Henrik Lange réussit, ma foi, assez bien l'exercice: tout amateur de polar nordique, pas tellement besoin qu'il soit suédois franchement, y retrouvera toute une série de poncifs que la plupart des auteurs nous servent à toutes les sauces...Chez de grands auteurs, ça passe parfaitement, chez d'autres...ça coince un peu plus.
Comment écrire un polar suédois sans se fatiguer est une lecture pour amateurs assez acharnés de polars, précisons le , les autres n'y trouveront pas leur compte et seront gênés par ses quelques défauts. J'avoue que le dessin, volontairement simpliste, ne m'a pas enthousiasmée spécialement, et ça manque parfois un peu de consistance : c'est une BD pastiche, pas un essai, et ça se sent.
Cependant, c'est une lecture qui mérite une note positive, un exercice amusant qui donne envie d'ouvrir quelques nouveaux polars pour y traquer tous les tics d'auteur joyeusement épinglés ici!
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Petite bande dessinée reprenant les ingrédients de tout polar suédois. C'est bien vu. Et c'est délicieusement léger. L'auteur ne se revendique pas d'avoir écrit un essai littéraire digne d'une faculté de littérature. C'est sous forme de bande dessinée. Rien de prétentieux donc. C'est évidemment rapidement lu. Mais cela m'a fait rire ou sourire. Et ce n'était donc pas un moment de lecture à dédaigner.
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Lorsque Augustin Trappenard déclare au Grand Journal qu'un livre est » absolument génial » et qu'une opération Masse Critique de Babelio me donne l'occasion de le découvrir, je n'hésite pas une seconde.
Et me voici avec ce petit bouquin illustré qui m'a bien fait sourire et m'a rappelé mes quelques lectures de polars nordiques.
» Prenez une douce bourgade rurale et ajoutez-y un crime bien aigre« . Comme pour la cuisine, les suédois aiment l'aigre doux.
Nous sommes donc à Bollebygd et le commissaire Ake Larsson, divorcé, amateur de whisky et de musique classique au regard de chiot mouillé enquête sur une série de crimes.
Quelques scènes de remplissage sur la nature,un peu de poésie le regard perdu face à la fenêtre, un doigt de critique sociale, on garde bien à l'esprit que ce roman sera un film.
Règle simple comme pour les mariages à l'américaine » Something old, something new, something borrowed, something blue. » le « blue » faisant ici allusion au déprimant. Et le tour est joué, l'auteur se retrouve invité chez « François Busnel« .
Entrecoupé de résumés de classiques du polar suédois en 4 vignettes, la démonstration fait sourire. Fort heureusement, les polars suédois que j'ai pu lire sont un peu plus que cela. Mais je dois avouer que le résumé des caractéristiques de ce type de romans est assez bien vu.
Une lecture détente qui fait du bien.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Tout est dans le titre!

C'est drôle, bien vu, aiguisé, gentil et cruel.

Et ça m'a fait bien rigoler
Lien : http://noid.ch/comment-ecrir..
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BD humoristique qui reprend les codes du bien écrire un polar , mais pas que, des chapitres ont été nommés comme certains de ces polars; l'humour noir, parfois grinçant est un régal d'autant plus si on connait la littérature policière suédoise.
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Guide pratique ? Bd rigolote ? Critique par l'absurde d'un genre surexploité ou simple exercice de style ? Ce petit recueil tient un peu de tous ces genres. L'auteur, dessinateur de son métier, se lance dans une analyse systématique, dessins et citation à l'appui, des éléments incontournables et constitutifs de tout bon polar venu du nord de l'Europe. Si le dessin est vraiment moche à mon goût, le propos est par contre plutôt amusant, parfois bien vu. L'auteur tente de trouver un équilibre entre une véritable analyse littéraire, la raillerie et la pochade. La démarche reste cependant à la surface des choses. On finit cet opuscule avec un sentiment d'une commande vite torchée, publiée pour surfer sur la vague (finissante ?) des polars suédois. Mention spéciale pour les résumés en 4 vignettes sur une page des classiques du genre à l'usage des personnes pressées.
Lu dans le cadre de Masse critique de Babelio
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Des rires sur toute la lecture, voilà ce que j'en dis, au revoir. Non, allez. C'est ma première vraie lecture de bande-dessinée, et quoi de mieux pour me lancer qu'allier découverte et plaisir avec un sujet qui me plaît ? Comment écrire un polar suédois sans se fatiguer est une petite BD de l'illustrateur Henrik Lange, et malgré son caractère plutôt pas épais du tout, effets garantis !

Ce bijou est très court, c'est un fait. Très simple également, en particulier dans les dessins. Sur un noir et blanc sobre, parfois des tâches sur une feuille, parfois plus élaborés pour varier la mise en page. C'est bien ce qui en fait une bonne lecture, son caractère minimaliste permet de se plonger rapidement dans l'univers que l'illustrateur nous propose. Simpliste donc, et surtout efficace.

Lecture rapide et pas prise de tête, mais aussi bourrée d'humour. On parle des clichés de la littérature policière suédoise, que j'aurais plutôt appelé polar scandinave que polar suédois, parce que ces magnifiques clichés que l'on retrouve vraiment partout n'appartiennent pas qu'à la Suède ! Toujours est-il que le lecteur tombe sur un fou rire très régulièrement parce que, OUI, ces clichés existent bien, et qu'on a des exemples à la pelle à chaque nouvelle planche.

Au-delà des images, il y a les petits textes explicatifs pour accompagner le tout : et voilà pourquoi on en rit aussi souvent. Les petites piques et touches humoristiques plaisent et immergent dans cette petite perle. On suit en réalité trois dimensions : d'abord, un jeune auteur en quête d'une histoire à raconter, et donc quelques faits rapides sur l'édition et son fonctionnement. Ensuite, une enquête toute trouvée par Henrik Lange pour nous montrer les fameux clichés, et y en a pas mal ! Enfin, pour notre grand plaisir et notre culture générale, il y a de temps en temps des planches à quatre cases qui entrecoupent le reste pour nous présenter, très succinctement, un classique du genre policier. Délicieux ! Un Turbo Classiques à la suédoise, on en veut ENCORE !

Alors, vous me direz, cette histoire abracadabrante que l'illustrateur et auteur invente pour y faire passer tous les clichés vus et revus, c'est de la gnognote et de l'argent facile. Bah. Pas tout à fait ? Il nous fait visiter chaque cliché à travers une histoire caricaturale, volontairement invraisemblable, avec des exemples tirés par les cheveux, mais vous savez quoi ? Cette histoire fonctionne très bien en elle-même et pourrait devenir un livre ! C'est aussi une façon de nous rappeler que, certes, les clichés sont partout, mais justement, c'est leur présence qui renforce l'histoire. Il y a moult axes de réflexions avec cette bande-dessinée, pour tous les auteur(e)s et même les lecteurs.

Un humour noir grinçant assumé qui prend ou pas, selon ce que vous aimez et ce qui vous plaît moins. N'en reste pas moins que Comment écrire un polar suédois sans se fatiguer est une petite mine de détente, même pour son sujet. Sans prise de tête si vous voulez juste sourire ; des bases pour une réflexion approfondie si vous vous en sentez d'humeur.

Bonus : le clin d'oeil évident de la couverture française. Ce cadre rouge sur fond noir avec un cercle au milieu ne vous rappellerait pas une maison d'édition iconique du genre policier en France ? Mh. Cherchez, je sens que vous y êtes presque. Un délire assumé, vous dis-je ! Et c'est là-dessus que je vous recommande cette bande-dessinée d'Henrik Lange, parce que chez moi, c'est un drôle de coup de coeur ! Des dessins minimalistes qui viennent renforcer les très courts textes explicatifs, on aime et on en voudrait même plus !
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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Je fais partie des lecteurs enthousiastes emportés par la vague déferlante des polars nordiques.
Je m'étais promis d' analyser la spécificité de ces romans pour en comprendre l'engouement. Henrik Lange m'a devancée.
Dans un livre pastiche - la couverture copie celle de la collection Actes noirs -il crée une enquête suédoise et en explique les rouages au fur et à mesure des pages. Le texte est complété par des illustrations sommaires – pour le coup bien en adéquation avec le titre.
C'est une parodie jubilatoire. J'ai aussi apprécié la préface de Stéphane Bourgoin : en quelques lignes, il résume le mode d'emploi du polar scandinave.
En plus du plaisir de cette lecture j'entrevois un prolongement sympathique : prendre ce cahier de recette, ingrédient par ingrédient, pour créer mon propre roman suédois.
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