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Après la chick-lit, voici une nouvelle niche littéraire, le cosy mystery gay humoristique. Les patronymes des héros appuient immédiatement la référence et le titre annonce la couleur : le monde de l'édition va en prendre pour son grade. Christopher « Kit » Holmes anime depuis seize ans les aventures de la détective Miss Butterwith, une vieille fille accompagnée de son chat Pinkerton. Hélas, les ventes s'effritent. Holmes accepte donc de participer à une réunion d'auteurs et réfléchit, sur les conseils de son agent, Rachel, à de nouvelles possibilités pour relancer ses ventes déclinantes. Par exemple un bouquin mêlant polar et démons aux temps de la Régence. A la convention des écrivains, Holmes retrouve un de ses ex, le toujours séduisant et arrogant Moriarity. Mais il tombe également sur un cadavre de femme manifestement assassinée. Lorsqu'une tempête isole la propriété, Holmes se dit qu'il est le mieux placé pour enquêter.
QUI A TUE SON EDITEUR ? débute de manière rapide, avec une succession de scènes amusantes, des répliques qui fusent façon Boulevard, et des considérations plutôt drôles sur les modes qui, dans l'édition comme ailleurs, vont et viennent. Les relations entre Holmes et Moriarity (notez le « i » supplémentaire) donnent la saveur particulière du bouquin, entre attirance, vacheries et coup de b… vite fait bien fait. le mélange d'humour caustique (mais sans excès) et de romance fonctionne donc plaisamment, les deux personnages, quoique stéréotypés, étant agréables à suivre, en particulier ce flamboyant Holmes qui se réfère à sa détective façon Miss Marple. Les références littéraires et cinématographiques sont donc nombreuses et animent une intrigue par contre un peu faible. L'enquête tourne vite en rond en dépit d'un inévitable deuxième meurtre (comme on le sait avec le whodunit, une fois que l'on a commencé à tuer il est difficile de s'arrêter pour couvrir ses arrières) et l'identité du coupable parait à la fois évidente et sortie d'un chapeau. Au lieu d'interrogatoires rigoureux et de déductions complexes, l'autrice joue surtout la carte du babillage avant la réunion finale des suspects et la désignation de l'assassin par le héros. Pour les amateurs, trois scènes érotiques ponctuent le récit mais sans que cet aspect ne soit envahissant. Une première partie plaisante et une seconde trop banal, linéaire et bavarde aboutit, au final, à un roman potable mais quelque peu décevant.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Quand Kit Holmes, écrivain d'une série qui cartonne depuis plus de 15 ans, débarque dans cette convention d'écrivains organisée dans une propriété isolée de Californie, c'est contraint et forcé.Ses polars sont en perte de vitesse et son agent lui a décroché une entrevue avec son nouvel éditeur qui veut le mettre au placard, charge à lui de lui présenter un nouveau concept brillant.

Sauf que Kit n'a pas vraiment de nouvelles idées et il aime bien les personnages qu'il traine depuis plusieurs années. de plus, dès son arrivée, il tombe sur un corps abandonné dans la campagne. Et pour arranger les choses, il s'aperçoit que J.X. Moriarity est présent...

J.X. Moriarity est un auteur à succès, brillant, séduisant, charismatique, ancien policier, avec qui il a eu une aventure quelques 10 ans plus tôt, et qui s'est d'ailleurs terminée avec Kit qui a esquivé les tentatives de contact du jeune homme. Autant dire que la situation n'est pas très confortable... et va l'être de moins en moins quand il va découvrir un second cadavre...

Dans un huis-clos à la "10 petits nègre", les deux hommes vont alors mener l'enquête pour tenter de démasquer le coupable et révéler les secrets du monde de l'édition.

L'enquête est distrayante, mais j'avoue que je n'ai pas vraiment accroché à la romance, j'ai trouvé que leur rapprochement arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, sans avoir ressenti de tension ou d'attirance entre eux. Bref, un roman distrayant mais bien loin de l'excellente série Adrien English du même auteur....
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Christopher Holmes a connu le succès avec ses romans policiers mettant en scène une vieille fille et son chat, mais à l'approche de ses quarante ans les ventes s'effondrent et Rachel, son agent, le pousse à changer de style pour un genre littéraire à succès plus actuel, pourquoi pas du chick lit par exemple ? Et ce n'est pas tout, elle le force presque à participer à une convention d'auteurs où il doit rencontrer un éditeur à qui il devra se vendre, et ça, ce n'est vraiment pas son truc !
Et ça commence vraiment mal, il crève un pneu à l'approche du domaine perdu au fin fond de la Californie du Nord, ce qui l'oblige à faire les huit derniers kilomètres à pieds dans la tempête, et comme si ça ne suffisait pas, le seul pont reliant le site à la civilisation est emmené par la rivière presque sous ses pas, et il découvre un cadavre dans les bois !
Enfin parvenu à l'hôtel il découvre une foule de jeune aspirantes autrices, quelques rares écrivaines reconnues, les seuls autres représentants de la gent masculine étant le détestable éditeur qu'il doit rencontrer et le magnifique J.X.Moriarity, auteur à succès avec qui il a eu une courte liaison qu'il n'a jamais oubliée il y a une dizaine d'années - J.X étant un ancien flic, il semble normal qu'il prennent les choses en mains …


Les meurtres restent rarement orphelins, un second cadavre est découvert, les soupçons s'accumulent, et ce qui ne facilite pas l'enquête, de nombreuses personnes ont d'excellentes raisons de haïr Peaches Sadler, la première victime. Lorsqu'il semble que l'assassin cherche vouloir mettre les meurtres sur le dos de Chris, c'est la goutte qui fait déborder le vase et celui-ci ne peut s'empêcher d'appliquer les techniques de son héroïne, mais la réalité ne correspond pas forcément aux scénarios littéraires et l'isolation due à la tempête n'arrange rien, celle-ci empêchant la police d'envoyer un hélicoptère. Kit et J.X vont être amené à coopérer pour démasquer l'assassin, et leur rapprochement ne semble pas se limiter à l'enquête …


Les conditions météorologiques entraînent un huis clos où l'autrice multiplie les allusions aux auteurs de polars classiques, ainsi qu'aux faits divers et autres, qui, s'ils sont populaires aux États Unis, restent lettre morte pour la majorité du lectorat européen, ce qui nécessite une multitude de notes de bas de page, parfois pour le moins hilarante - traduire "negro spiritual" par "chanson afro-américaine spirituelle" il fallait oser ! on se demande jusqu'où ira le "politiquement correct" !
Malgré les références multiples ce livre reste très loin du niveau de "Miss Marple" ou de "Sherlock Holmes", la critique du monde de l'édition reste caricaturale et les personnages sont pour le moins stéréotypés, même la romance donnant lieu à quelques ébats qui ont le mérite d'être circonstanciés reste assez décousue et l'humour tombe assez à plat.


Finalement un livre qui n'a rien d'indispensable, même si sa lecture peut distraire un moment, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant …
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Christopher Holmes est un auteur de romans policiers sur le déclin qui, par beaucoup de points, peut faire penser à Adrien English. J. X. Moriarity est lui un ancien policier reconverti en auteur de thriller et, là encore on tend vers un personnage qui ressemble beaucoup à Jake Riordan. Mais comme ce genre de dynamique fonctionne particulièrement bien avec moi, ça ne m'a pas dérangée du tout de retrouver ce schéma avec un narrateur très sarcastique et qui sait bien se défendre, du moins verbalement, et son acolyte plus taciturne et désagréable au premier abord.

Kit et J. X. se retrouvent dans un séminaire d'écriture, au beau milieu de nulle part, entourés d'une multitude de femmes écrivaines, d'un éditeur très désagréable et de cadavres qui commencent à s'accumuler.
L'enquête est très agréable, avec de bons rebondissements et il est bien compliqué de deviner qui est coupable ou pas dans cette histoire tant les fausses pistes se multiplient. 
Il y a aussi une bonne dose de personnages intéressants, avec le duo principal bien sur, mais aussi dans les secondaires qui réussissent à avoir leurs moments et qui sont bien développés. 
Quant à nos deux enquêteurs du week-end, je les ai beaucoup aimés, que ce soit séparément, mais aussi quand ils fonctionnent ensemble, ce qui est plutôt efficace. 

Le mystère est réglé, reste que j'ai maintenant très envie de continuer à suivre les aventures de Holmes et Moriarity dans de nouvelles péripéties et voir vers quoi leur couple va bien pouvoir évoluer.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Christopher Holmes est un écrivain sur le déclin, ses derniers romans ne se vendent pas autant qu'avant, et son nouvel éditeur décide de mettre fin à son contrat. Sa dernière chance, participer à une convention d'écrivain sous le conseil de son agent et présenter un nouveau projet à Steven Krass.

Mais à peine débarque-t-il sur l'exploitation viticole qu'il tombe nez à nez avec le cadavre de Peaches.

Et pas seulement.

Il va devoir faire face à JX Moriarity, ancien flic reconverti dans l'écriture, et surtout, un de ses anciens amants.

Commençons par les points positifs.

J'avais un peu peur en me lançant dans l'histoire, car ma dernière lecture de Josh Lanyon a été une déception autant sur la romance que sur l'enquête.

Ce n'a pas été le cas pour ce premier tome.

Les descriptions sont retranscrites avec brio. J'ai vraiment été immergée dans le décor avec l'impression d'être réellement isolée avec les personnages.

Tout ce qui tourne autour de l'enquête policière est parfait : les fausses pistes, les indices, le suspense, les secrets…

Comme dans le mystère de Brian Arlington, Josh Lanyon prouve sa maîtrise concernant cette partie.

Malheureusement, il y a eu aussi des points négatifs à ma lecture.

Le plus important la romance. Ou plutôt, les scènes érotiques. En soi, j'ai trouvé le rapprochement de Christopher et JX cohérent et bien mené, mais le reste.

Je ne suis pas forcément fan des scènes hot qui trainent en longueur et présentent toutes les deux pages, mais là, on en a trois dans tout le livre pour une vingtaine de lignes au total. J'ai eu l'impression que c'était forcé, que Josh Lanyon n'avait pas vraiment envie de les écrire.

La fixation sur les âges des deux personnages principaux. le texte est du point de vue de Christopher, et, à plusieurs reprises, on a des réflexions comme quoi il est trop vieux pour ceci ou pour cela. Il n'a même pas 40 ans. de plus, il décrit souvent JX comme étant encore jeune et autre. Finalement, ça donne l'impression d'une grande différence d'âge entre les deux, alors qu'ils ont seulement 5 ans.

Enfin, les nombreuses références très souvent inutiles, en tout cas dans mon cas. Surtout en ce qui concerne les marques de vêtements et autres.

Pour conclure, je lirai tout de même le tome 2, en espérant que la romance soit plus à mon goût.
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Une équipe surprenante, une enquête en huis clos et une plume que je connaissais pas encore mais qui me plaît bien.
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Après la série des Adrien English j'avais peur d'être déçu et malheureusement Josh Lanyon est tombé dans la facilité donc une petite déception même si j'ai souvent sourit. Quand je dis facilité (écrivain/flic) des personnages différents, des caractères différents mais on ne peut que faire le lien. Sinon c'est mignon les références à Sherlock, Agatha Christie , Arabasque ..... et du vrai sexe entre homme oui les mecs ça se .... bref mignon mais.
Je vais lire la suite voir comment elle fait évoluer ses personnages.
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Pour une déception, c'est une vraie déception ! A tel point que je me suis arrêté au premier tiers. Je n'ai pas trouvé de charme ou de chaleur dans l'écriture de "Qui a tué son éditeur ?" de Josh Lanyon. Pourtant la romance MM et le thriller devaient me garantir de bons moments de lecture ! Il n'en a rien été. J'ai trouvé le tout très fade, sans saveur, avec des personnages caricaturaux. Est-ce dû au comportement du personnage principal Christopher Holmes ? Cela y a contribué, c'est sûr. Son ton geignard permanent n'aide vraiment pas.
Et vous, l'avez-vous déjà lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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Un roman qui offre une perspective du monde de l'édition enrichissante. Tout n'est pas tout beau tout rose, la concurrence y est féroce. Les relations auteurs/éditeurs ou auteurs/auteurs peuvent se révèlent mortelles (dans tous les sens du terme). Ça donne à réfléchir...


Quelle idée, franchement, de rassembler autant d'auteurs dans un coin paumé coupé du monde par une météo capricieuse. Il était évident que ça allait mal tourner et c'est le pauvre Kit (de son vrai nom Christopher Holmes) qui va en faire les frais.


D'ailleurs, parlons-en de ces personnages...

D'un côté, nous avons Kit : un écrivain sur le déclin qui se remet difficilement d'une rupture sentimentale. de l'autre, Julian Xavier dit J.X. Moriarity, l'étoile montante à qui tout réussis et ancien flic.
Leur relation est complexe, emplie de tensions et de non-dits. Parviendront-ils à surmonter les regrets et les rancoeurs ? Je vous laisse le découvrir.

Bienvenu dans un huit clos haletant où rien ni personne n'est ce qu'il parait... Préparez-vous, vous risquez d'être surpris...
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J'avais dévoré « La mort prend des vacances en Écosse » de la même autrice / auteure (je ne sais jamais) mais j'ai été vraiment déçue par ce roman.

Le pitch :
Christopher, écrivain sur le déclin, part assister à un séminaire à la demande de son agent. Dès son arrivée, il découvre un cadavre dans la forêt. Une tempête fait rage, les forces de l'ordre ne peuvent pas accéder au domaine. Chaque participant devient suspect et Christopher mène l'enquête.

Il m'a fallu 100 pages pour être accrochée (sur 300 ça fait beaucoup) et j'ai trouvé que la fin était bâclée sur les 5 dernières pages.
En général, j'aime beaucoup l'ambiance tempête / lieu isolé et inaccessible mais là je n'ai pas ressenti cette atmosphère.
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