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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une livre prenant, émouvant, lu il y a très longtemps mais j'en garde un souvenir marquant.
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C'est un beau livre qui se lit facilement. Je trouve qu'il y a trop de personnages. L'histoire est trop concentrée, intense, ça gâche pas. Je m'attendais à quelque chose de plus reposant car franchement, je ne me souviens même pas de la moitié de l'histoire tellement il y en avait.
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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Un missionnaire docteur français qui vit au milieu des plus pauvres plus pauvres à Calcutta, y compris ceux qui souffrent de la lèpre.

On dit que cette histoire est tirée de faits réels. Sur cette base, nul doute que ce texte est émouvant, bouleversant même. Lapierre nous livre là un message positif de joie, d'amitié et de solidarité - et ce, dans les circonstances les plus dures qui soient pour la vie humaine. L'amour seul peut triompher de la pauvreté, de la faim et de la maladie.

L'aspect qui me dérange cepandant : Lapierre semble ici glorifier la pauvreté (le renoncement à tout matérialisme pour accéder à la sagesse ?).

Sur le plan littéraire, on est plus proche du témoignage ou d'un rapport sur la pauvreté que d'un roman avec une vraie intrigue : le dramatique à chaque page, qui nous montre l'esprit humain refusant de plier sous le joug des conditions les plus dures. le message est porteur d'espérance et cynique à la fois. A lire pour se faire sa propre idée.
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"Les pleurs du nouveau né emplissaient la nuit."
Le nouveau né va vivre et des cris de joie retentissent, "les lépreux de la courée débordent de joie.Impossible de les retenir."
Cette joie, qui déborde, ce jour là,béni des dieux, dans La cité de la joie,livre de Dominique Lapierre et bidonville de Calcutta,ponctue parfois la misère(les familles des Intouchables sont les premières décimées par la famine,la vermine,les rats,les mouches, les cyclones et autres catastrophes),redonne parfois le sourire aux lépreux(contaminés par les "mille huit cents tonnes d'ordures" journaliers), efface parfois les larmes des filles( un peu trop fardées qui remettent à leur mère un "billet de dix roupies"),insuffle parfois la vigueur aux corps épuisés par les dons de sang(que ne ferait-on pas pour quelques roupies?), voilà le message transmis, il faut garder la foi, fêter Dieu et les dieux selon ses croyances,la joie et l'espoir malgré tout.
La cité de la joie nous conte l'aventure de "grand frère"Paul Lambert,prêtre missionaire catholique,(dont "l'allure et la tenue décontractées évoquent l'acteur Jack Nickolson)qui s'implique de toute la force de sa foi auprès des démunis,de Ram Chandeur,le tireur de rickshaw, de Max Loeb,le médecin américain, le "sahib" horrifié au départ par "le défilé interminable et pathétique" des malades qui monte un dispensaire. La cité de la joie,de Dominique Lapierre(écrivain, grand reporter à Paris Match et fondateur d'une association de soutien aux enfants de lépreux à Calcutta), sur fond réel historique, (traduite en plusieurs langues et produite au cinéma)qui relate la rencontre "sous les cataractes de la mousson" d'une poignée d'hommes,devenus héros malgré eux,est un bel exemple d'humanité et de fraternité. Emouvant!
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Ce livre se fait rendre compte aux lecteurs ce qui se passe là-bas à Calcutta dans les cités bidonvilles.
Un prêtre va habiter cet endroit aux milieu des gens qui n'ont rien, la misère, la chaleur, le froid, la faim, les maladies, les lépreux et malgré tout cela la joie y est toujours. de beaux sentiments ,un grand roman !
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On suit à travers ce livre deux histoires qui s'entremêlent : une famille de paysans obligée de partir en ville, et un prêtre français qui décide de partir en Inde pour aider les plus démunis.

On reçoit un aperçu de la vie de millions de gens : des conditions de vie déplorables, la corruption omniprésente, la nécessaire collaboration avec la mafia, l'extrême précarité du travail, le trafic d'organes, la prostitution des mineurs, l'alcoolisme, ... On voit aussi que l'aide occidentale, même si elle est bien intentionnée, ne réalise pas très quelles sont les vraies priorités des gens qui vivent en bidonville.

Ce roman n'est pourtant pas sombre du tout : il nous montre au contraire qu'il suffit parfois de peu de choses pour que les gens, même dans les pires conditions, retrouvent la joie de vivre.
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Un livre qui m'a complètement bouleversée.
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Inde fascinante et effroyable, envoutante et terrifiante ! Ce pays m'a toujours hypnotisée : de grandes traditions philosophiques et spirituelles y cotoient de grandes souffrances et de grandes violences...
Ce livre décrit la dégringolade dans l'échelle sociale d'une famille d'agriculteurs.
La pauvreté est choquante et ce récit a vraiment démangé ma tendance sauveuse, tout lâcher pour aller là-bas donner un coup de main, gigantesque envie d'agir . Oui mais par où commencerais-je ? Mon esprit de sauveuse se torture : je ne survivrais pas 2 semaines aux conditions de vie d'un slum, avec ma tite santé et mes soucis d insomnie, ma fragile constitution ne survivrait ni à la chaleur, ni à l'hygiène, ni aux maladies, ni aux épices masquant la nourriture avariée... Mon enthousiasme désespéré de sauveuse retombe à plat, comme un soufflé, au raz des paquerettes de mon quotidien d'occidentale surnourrie qui chiale parce que son appart n est pas assez grand ( ils seraient dans ce slum 92 à vivre sur la superficie que je partage en reine avec ma fille et mon chat, et non, non, je ne vis pas dans un palace, mais bien dans un 3 1/2 , un F2 quoi ) à raler parce que je n'arrive pas à ramasser les sous pour aller bronzer à Cuba pendant que eux pataugent dans la merde des égouts qui débordent, bouchés à cause de la pluie torrentielle des moussons...
Bref, je suis revenue de ma crise de sauveuse, ( charité bien ordonnée commence malgré tout par soi ...) mais tout cela pour dire que ce livre remet sérieusement en perspective nos tracas occidentaux, je le conseille à tous ceux qui traversent des moments de frustrations matérielles.
Pour ce qui est du style, n en attendre rien de plus que d'un article journalistique, à cela près que le ton emphatique ( la phrase " il s en souviendra toute sa vie" étant revenue à une dizaine de reprises minimum) m'a personnellement irritée, mais qu'importe, on ne lit pas ce genre de livres pour découvrir un nouveau genre littéraire, mais plutôt pour découvrir ce que des humains comme nous peuvent expérimenter sur cette planète.
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La cité de la joie est en pleurs

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