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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me rappelais si peu du film tiré de ce livre que ce fût une claque.
En arrivant à Calcutta je suis assaillie par la chaleur, les odeurs, la foule qui encombre les rues.
Après Mère Teresa, j'ai entendu parler de ce prêtre qui vit au milieu des indigents, alors mes pas me mène vers ce bidonville dont le nom ferait presque rêver: La cité de la joie. Et avoir un toit même troué est un luxe que beaucoup non pas dans cette Calcutta des années 60-70.
Ici je découvre une pauvreté sans nom dans une densité de population insoutenable pour moi qui déteste la foule.
Ici on ne vit pas on survit, dans l'espoir de rentrer au village dont la sécheresse nous a chassé.
Mais dans cette ville dans la ville qui s'est créée, avec ses commerces, ses usines, ses lieux de cultes, ses différents quartiers… j'y ai rencontré des gens qui donnent le peu qu'ils ont avec bonheur, qui s'entraident dès qu'il y a besoin, prêt à reconstruire ce qu'ils perdent cause météo ou brutalité humaine.
Malgré les pieds dans la fange, ici vous baignez dans l'amitié, l'amour de l'autre, l'espoir et surtout la résilience, toujours accompagné d'un sourire éblouissant. Une sacrée leçon de vie.

Je ne sais pas si la situation s'est vraiment améliorée pour cette classe de la société depuis toutes ces années mais respect à tous ces anges locaux ou étrangers qui veillent sur la population, que ce soit à Calcutta ou ailleurs dans le monde.
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Ce livre est une description de Calcutta via la vie d'un pousseur de risckshaw et d'un religieux qui a choisi de vivre au mileu des déshérités, des lepreux du bidonville surnommé la cité de la joie. Les drames, péripéties de la vie se succèdent avec des moments de fraternité malgré toutes les catastrophes qui s'abattent sur ces gens. Il ne s'agit pas je trouve d'un roman mais plutôt d'un livre documentaire sur Calcutta dans les années 60 grâce à une succession de témoignages, d'événements qui donnent un aperçu de la pauvreté et richesse de cette ville. Je ne mets que 3,5 car j'ai trouvé le style assez pauvre et certains chapitres mal construits même si le thème est émotionnellement fort. J'ai préféré du même auteur (avec un collaborateur), minuit 5 à Bhopal.




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Calcutta des années 1970, et ses bidonvilles: d'énormes capharnaüm, des cloaques sans hygiène, surpeuplés de pauvres gens, de malades, de lépreux. La pauvreté s'accompagne des combines des cyniques, la misère atteint son paroxysme quand la sècheresse assèche tout, et, juste après, quand les pluies et les cyclones détruisent ce qui reste.
D.Lapierre nous décrit cet épouvantable univers au travers de l'expérience d'un prêtre français, qui a décidé de consacrer sa vie à tenter d'aider ses pauvres gens, en vivant au milieu d'eux, et dont les efforts rencontreront, évidemment, quantités d'obstacles.
Ce livre, qui nous parle d'une époque déjà ancienne (la population du pays a doublé depuis), est passionnant. le propos n'est pas pessimiste. Si chaque jour apporte là-bas son quota de drames, ces bidonvilles sont aussi les lieux de beaucoup d'initiatives solidaires, de belles histoires du quotidien, et l'on est saisi par la façon dont ces hommes, ces femmes, ces enfants, sont capables de se remettre aussi vite de situations tragiques. le livre est porteur de ce souffle vital, et c'est sa force.
Depuis ces années, fort heureusement, l'Inde a misé sur l'éducation, et l'on sait qu'elle a connu des succès internationaux. Ce qui ne veut pas dire que les problèmes de ces 1,4 milliards d'habitants sont réglés.
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La lecture de la Cité de la joie est un vrai voyage. Sans jamais avoir mis un pied à Calcutta, on voit, on entend, on sent les bruits, les odeurs, les hommes et femmes qui vivent dans la Cité de la joie. On s'émeut, on admire le courage de ces Indiens et des occidentaux qui viennent partager leur quotidien. Ce livre est une belle leçon d'humanité.
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Une facette de l'Inde parmi la myriade... La cité de la joie est un bidonville où l'humanité transpire crument... Une ode à la vie, au don de soi et au courage...

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Ce livre a eu une grande influence sur moi, quand je l'ai lu peu après sa parution en 1985. Il a contribué à m'ouvrir les yeux sur les problèmes de sous-développement, ce qui m'a conduit à adhérer à une ONG. J'en suis resté membre actif pendant des années. Je ne suis pas allé en Inde, les projets de développement que j'ai suivis étaient plutôt en Afrique, mais la petite graine plantée par D. Lapierre est toujours restée en moi.
Comme chacun le sait, l'auteur met en scène notamment un prêtre français, Paul Lambert, qui agit à l'intérieur d'un slum de Calcutta. Ses habitants sont les véritables "héros" du livre. Ils endurent leur vie misérable sans se plaindre, et même avec le sourire. Cette vision - peut-être un peu trop optimiste - a modifié profondément l'image que j'ai de ma propre existence: paradoxalement elle ne m'apporte pas souvent un sentiment de satisfaction, alors qu'elle est tellement plus facile que celle de ces Indiens du bidonville ! Mes petits malheurs personnels paraissent un peu ridicules. Inversement, je suis révolté par le sort réservé à ces laissés-pour-compte de la société.
Pour le personnage de P. Lambert, D. Lapierre s'est inspiré de deux figures de religieux qui se sont réellement investis dans le slum. Ce fait est important à mes yeux, car ce livre ne relève pas d'une simple fiction. Au contraire, il repose sur une réalité que l'auteur connait très bien, puisqu'il a créé une fondation pour aider les plus pauvres des pauvres. En ce qui concerne la forme, je dirai que D. Lapierre ne démontre pas de grandes qualités littéraires. Mais ça n'a pas une grande importance. Ce roman nous permet juste de jeter un regard sur l'humanité souffrante, et c'est précisément ce que nous voulions.
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Livre qui m'a bouleversé à l'adolescence
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Le 1er livre de Dominique Lapierre que j'ai lu il y très longtemps et qui m'a laissé un souvenir inoubliable. J'ai été bouleversée par cet aspect de l'Inde : misère, débrouille, maladie, mais aussi courage, fraternité, amour et espérance.
Après une telle expérience, je comprends que l'auteur et sa femme aient créé une association humanitaire pour venir en aide à ces déshérités.
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Une véritable leçon de vie !

Ce roman nous raconte la vie d'un prêtre français Paul Lambert qui décide de tous quitter pour aller aider l'une des populations la plus pauvre du monde, dans les bidonvilles de Calcutta.
Ce qui est intéressant c'est que l'auteur pour écrire ce livre s'est immergé et à passé beaucoup de temps avec les différentes personnes qui y sont décrites.
J'ai aimé cette façon de présenter la réalité des choses qui parfois pouvait paraître horrible de nos yeux d'occidentale, mais qui sous les mots de l'auteur devenait simplement une réalité qu'il faut accepter comme normal.
C'est peut-être là qu'est la réussite du livre, l'auteur n'a pas chercher à faire une simple critique de la condition de vie de ces pauvres gens, mais s'est attaché à retranscrire la réalité sans la maquiller ou l'exagérer. Comme il le dit lui même "cette ville inhumaine a le pouvoir magique de fabriquer des saints." Si le prêtre Paul Lambert n'est pas très connu, le livre réserve un court passage sur la mère Térésa et l'aide qu'elle a aussi apporté.
Ce roman est le témoignage d'un courage sans limite de la population des bidonvilles, de ses personnes venues leur apporter toute l'aide possible, d'une volonté sans faille et d'une joie de vivre immuable.

J'ai trouvé la lecture agréable ce qui peut paraître surprenant vu le thème. Lorsque l'on tourne la dernière page et que l'on ferme le livre, au lieu de se morfondre sur la misère humaine, on retient qu'il faut toujours garder le sourire et continuer d'espérer.
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Un livre bouleversant ! J'ai parfois dû faire une pause avec un autre livre.. L'histoire envoie un message d'espoir, de liberté. C'est en lisant un livre comme "La Cité de la joie" qu'on se rend compte qu'il y a toujours des situations pire que la notre. La misère de ces hommes et de ces femmes est très profonde mais ils essaient tant bien que mal de garder la tête haute. La religion y fait beaucoup.
J'aime particulièrement pouvoir découvrir les coutumes indiennes, car c'est un pays qui m'a toujours attiré.
bon, il doit me rester un peu plus de 100 pages.. vivement que je finisse et que je pleure un bon coup !
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