AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,55

sur 675 notes
5
84 avis
4
17 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
Une claque ! Peu de dialogues dans ce monde post apocalyptique, mais d'une justesse !
J'avais peur que ce soit trop sombre pour me lancer dans la lecture, ça l'est et c'est aussi lumineux, lumineux d'amour et d'humanité dans un monde, un quotidien barbare, sombre. de l'espoir, un peu d'innocence et quelques moments volés de bonheur dans un quotidien macabre.
Très belle relation père / enfant.
Un graphisme saisissant qui porte à merveille le récit.
Commenter  J’apprécie          80
Avant de me lancer de ce roman graphique, j'ai écouté l'original en audio, histoire de ne pas trop être à côté de la plaque.

La route, si vous ne connaissez pas encore, c'est l'histoire d'un père et de son fils qui tentent de survivre dans un monde post-apocalyptique. Tout est gris et sombre, l'atmosphère est pleine de cendres, il est difficile d'y voir et de respirer normalement. le danger est omniprésent, la nourriture est rare, il fait froid, et c'est le monde du chacun pour soi. Il y a les « gentils » et les « méchants » comme les appelle l'enfant, ceux qui n'hésitent pas à manger de la chair humaine par exemple. Donc si vous voulez de la légèreté, passez votre chemin. On ne sait pas ce qu'il s'est passé avant, et on ne le saura jamais. Ne vous attendez pas à un happy-end également. Quand je vous dis qu'il ne faut pas le lire en étant dans un bad mood..

Cet album reprend fidèlement le roman, et en le parcourant j'ai eu la même sensation malaisante qu'à l'écoute. Il y a là beaucoup de silence, et le rythme reste assez lent malgré la progression du duo sur cette fameuse route. Un rythme qui ne convient pas à tous je le conçois. Je ne connaissais pas Manu Larcenet, mais son coup de crayon illustre parfaitement toute la noirceur du récit. Plus loin que les paysages apocalyptiques, on prend également conscience sur quelques planches de la maigreur extrême du duo et des survivants. Des planches percutantes. Mais elles sont finalement toutes percutantes et bouleversantes tout en étant extrêmement travaillées et fouillées.

La route, c'est également et finalement surtout l'histoire de l'amour inconditionnel d'un père pour son fils…
Commenter  J’apprécie          80
Une vraie découverte
Une lecture triste, sombre et pleine d'espoirs
Essayer de survivre dans un monde cruel
Se cacher pour ne pas être découvert
Avancer pour ne pas être repéré
Fouiller pour trouver de quoi se nourrir
Des coups de crayons magnifiques
Des couleurs sombres qui mettent dans l'ambiance
Lecture noire et difficile
Commenter  J’apprécie          80
Je lis peu de BD et même si je connais Manu Larcenet, à travers Blast évoqué à plusieurs reprises dans mon groupe de lecture à la bibliothèque, j'appréhendais un peu de me plonger dans cette oeuvre si noire. de même le fameux chef d'oeuvre " la route" de Cormac McCarthy m'attend dans mes rayonnages sans que je me résolve à le lire. Ces univers glauques post-apocalyptiques où les horreurs se succèdent et où la survie des uns passe par l'anéantissement des autres et de toute humanité... N'est pas franchement ma tasse de thé ! Bon voilà c'est dit, mais j'ai franchi le cap et je dois admettre que cette BD est un vrai travail d'artiste, époustouflant mais aussi éprouvant. Il y a une tension effroyable dès le départ qui oblige à lire cette BD d'une traite. Cela tient tant à l'histoire de cette fuite en avant vers un très hypothétique sud meilleur, moins glacial et par le style graphique adopté. J'ai lu un article où Manu Larcenet explique sa démarche : plonger dans le réel en s'inspirant de planches d'anatomie. Peu de dialogue, pas de texte off. Des planches dans des tonalités de gris teintées parfois de bleu, vert, orangé, où ces rehauts de couleurs sont judicieusement placés....sombres, avec une foule de détails. "J'ai senti la nécessité d'enlever, d'estomper les formes, de faire disparaître un peu le paysage, de gommer un bout de quelque chose dans chaque case" Manu Larcenet a habilement utilisé ce procédé qui crée une ambiance un peu irréelle, comme dans un mauvais rêve. Est ce le mauvais temps, cette cendre grise qui recouvre tout et empêche de respirer ou tout simplement l'évanescence de l'ancien monde qui n'en finit pas de disparaitre, comme de très vieilles photos ... On ressent physiquement cette dilution, mais aussi la peur. Car croiser quelqu'un est un péril, sans parler des hordes sauvages, violentes, cannibales et pseudo mystiques. On comprend que la mère s'est suicidée pour échapper à cette horreur. le père et son jeune fils, ne font qu'un dans leur marche harassante, en poussant un caddie qui contient les quelques objets de leur survie. Solidaires mais totalement dépendants l'un de l'autre. A quoi bon survivre au fils et comment vivre si le père n'est plus là pour guider ou mettre en garde. le père expliquant à son fils comment utiliser la dernière balle à bon escient, c'est-à-dire pour soi-même ! Même le répit accordé par une baignade ne peut durer, un tel endroit va attirer des indésirables et le bruit de l'eau empêchera de les entendre venir. Toujours être sur ses gardes ! Existe-t-il encore des gentils questionne le jeune garçon ?
Une vague lueur clot cette histoire sombre et crépusculaire.
C'est la teneur désespérée, inhérente à cette oeuvre qui explique ma réserve.
Commenter  J’apprécie          80
Le dessin est magnifique, cette longue errance remarquablement bien illustrée…
Mais quelle noirceur, la desesperance quasi absolue; le peu d'humanité subsistante ne semble pas avoir d'avenir, dans un monde qui a fait preuve d'une sauvagerie extrême.
Trop desespéré pour moi
Commenter  J’apprécie          80
L'adaptation de Manu Larcenet est très réussie. Elle respecte et rend hommage à l'oeuvre originale, tant dans son déroulé, son ambiance que son visuel. On y retrouve ce monde sombre et sans espoir mais aussi la beauté de cette innocence sincère au coeur des ténèbres. L'auteur nous offre une magnifique bande dessinée, au trait fouillé et très expressif qui nous donne à vivre toute l'intensité de cette histoire magistrale.

Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          80
On m'a plusieurs fois recommandé la lecture du roman de Cormac McCarthy. Je ne l'ai jamais lu, retenu sans doute par la noirceur du récit. Mais lorsque j'ai vu que Manu Larcenet l'avait mis en dessin, je n'ai pas hésité une seconde.

C'est un ouvrage magnifique. Les dessins transpirent le désespoir de ce monde dévasté, où un père tente de survivre pour l'amour de son fils. Impossible de le lire avec détachement. On est happé par les planches de Manu Larcenet.


Commenter  J’apprécie          81
J'avais lu la route en sortant de la grippe et le roman m'avait profondément marquée. J'ai vu le film quelques temps plus tard qui m'a, lui aussi...marquée. le choc des mots puis celui des images. Deux chefs d'oeuvre.
Aussi, vous vous en doutez, la BD de Manu Larcenet n'a pas attendu bien longtemps chez mon libraire. Je l'ai lue en une soirée et je viens aujourd'hui de relire le livre et de revoir le film. Pourquoi? Parce que ce roman graphique est encore plus sombre, si possible, que le livre et le film qui en a découlé. C'est bien le seul reproche que je vais lui adresser. Manu Larcenet réussit à la perfection à rendre perceptible ce monde post apocalyptique. L'homme et le petit crèvent de froid, de faim et de peur. Les paysages sont désespérants de noirceur, tout est mort et eux vont mourir, c'est inévitable. Mais pas aujourd'hui. Alors, ils avancent dans cet enfer. C'est, pour moi, une réussite absolue. Mais...pourquoi cette fin si sombre? Dans le livre de Mccarthy, le petit est accueilli par un homme et une femme. Celle-ci, avec amour, lui parle de Dieu et lui explique que parler à son père est bien. Dans le film, une famille et un chien vont devenir celle du petit, un petit groupe se forme, une petite lueur d'espoir alors que bien sûr, la mort les guette, aujourd'hui, demain ou plus tard. le roman graphique est plus sibyllin, pas de femme mais une promesse, pas de famille qui le recueille mais un espoir. Pour celui qui n'a pas lu le roman ou même vu le film, la fin est synonyme d'un pas dans l'inconnu, un inconnu qui n'est pas si rassurant que cela. Bien sûr, cela ne sera pas le ressenti de tout le monde, mais j'ai trouvé cette fin tellement sombre que cela m'a vraiment perturbée!
Commenter  J’apprécie          80
Club N°57 : BD sélectionnée ❤️
------------------------------------

La Route de Larcenet est très impressionnante, une très belle adaptation de l'oeuvre de McCarthy, bien plus réussie que le film.

Les visions de désolations de cette civilisation qui a disparu, ou toutes les valeurs humaines également sauf entre le père et l'enfant que l'on suit sur cette route vers l'océan, colle vraiment bien à ce que McCarthy écrivait.

Par contre je ne suis pas convaincu de l'apport de la couleur, il faudrait voir ce que la version limitée en noir et blanc offre.

C'est une BD d'ambiance avec assez peu de discussions, quasi uniquement entre le père et son fils, et cette phrase qui revient souvent "Alors d'accord", prononcée par l'enfant et qui vous arrache le coeur à chaque fois.

On ferme cette BD en reprenant sa respiration, très dure mais un travail superbe de Larcenet.

Greg
------------------------------------

La tendance actuelle de reprises de roman en BD est navrante.

Comme si le 9ème art n'avait plus de scénaristes et plus d'imagination.

Sauf que pour une fois, ça fonctionne !

Le dessin bluffant de Larcenet apporte vraiment quelque chose au récit.

Larcenet est fidèle à l'oeuvre et il réussit à restituer l'ambiance angoissante.

Là ou le film avait complètement échoué, il y parvient totalement.

Un bouquin sublime et déprimant.

André
------------------------------------

Un coup de coeur pour cette BD qui m'a donné envie de lire le livre et de voir le film !

Hélène
------------------------------------

Après Blast, encore une réussite de Larcenet qui vous hante longtemps après la fermeture de l'album.

Je ne connaissais ni le livre ni le film, je ne pourrais donc pas juger de la qualité de l'adaptation.


Le travail graphique est impressionnant et retranscrit parfaitement cette ambiance post apocalyptique et désespéré au milieu de laquelle un père et son fils essaye de survivre.

Quasiment que du noir et blanc à part quelques notes de couleurs pour souligner certains objets.


Que c'est-il passé pour que ce monde finisse ainsi ?

On ne le saura pas.

Ce n'est pas le sujet ici.

L'important est vraiment cette relation d'un père avec son fils pour qui il est prêt à tout.

Sam
------------------------------------
Très bel album.

Un magnifique graphisme de Larcenet qui traduit parfaitement la peur, la faim, la douleur, l'instinct de survie.

Un dialogue minimaliste très touchant.

Une vraie réussite.

JFV
------------------------------------

Lien : https://mediatheque.lannion...
Commenter  J’apprécie          70
Adapter en bande dessinée le roman culte de Cormac McCarthy était un défi de taille. Manu Larcenet a osé et il s'en sort brillamment avec cette superbe adaptation graphique.

On retrouve l'histoire de ces deux survivants, un père et son fils qui sillonnent les routes vers le sud, dans un monde dévasté, une terre jonchée de cadavres et ensevelie par les cendres.

Une atmosphère post-apocalyptique, un univers sombre et terrifiant que Manu Larcenet matérialise avec talent au travers de planches somptueuses. Il joue avec les tonalités grises et nous offre des décors magnifiques qui favorisent l'immersion dans cet univers où toute humanité semble avoir disparu. Et l'on retrouve ce lien si fort qui unit ce père et son fils tout au long de leur périple.

Une réussite.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (1816) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5283 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}