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Et parfois, tu sais que ça va être une grande claque ! Tu as beau connaître l'histoire, tu en prends plein la vue.
J'ai eu le sentiment d'être sur la route moi aussi. de sentir le froid, la faim, la fatigue. de ressentir la peur transpirer par tous les pores de ma peau. Je voulais trouver à manger, sauver ma peau, ne dormir que d'un oeil. Me méfier des méchants et rencontrer quelques gentils.
J'espérais une fin différente, un peu de douceur dans ce néant, cette cendre, cette pénombre, cette neige.
Mais La route, c'est l'humanité perdue…
La déchéance du monde que nous connaissions.
Une histoire puissante et une claque graphique !
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Ici pas de début, pas de fin. La route, c'est l'histoire d'une traversée. Traversée d'un père et de son fils à travers l'horreur d'un monde qui touche à sa fin. Voyage de cendres et de sang, où l'espoir n'a plus de place.
J'ai passé cette lecture en apnée.

A réserver cependant à un jour de belle humeur, c'est qu'on peut vite sombrer dans ces pages d'encre...
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On connait Manu Larcenet avec ses petits bonhommes sympathiques du Retour à la terre ou du Combat ordinaire, mais il revient aux traits sombres qu'il avait utilisés avec succès pour son adaptation du Rapport Brodek de Philippe Claudel. Cette nouvelle adaptation du roman La Route de Cormac McCarthy est d'une noirceur captivante voire même envoutante. Je ne vais pas vous faire le pitch car justement il n'y en a pas : un père avec son fils sont sur une route. on ne sait pas où ils sont, où ils vont ni qui ils sont. On sait juste que l'apocalypse a eu lieu et qu'il faut survivre dans un monde où il n'y a plus rien sauf l'espoir (incarné par l'enfant).
Manu Larcenet nous offre des planches qui restent gravées; l'horreur sans filtre mais illustrée d'une main de maître
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Critique sans aucun spoil.Après avoir lu la route de Manu Larcenet, la désolation qui entourera votre corps pendant de longs moments lui appartiendra.

Gros chef d'oeuvre de la bande dessinée, je n'ai pas lu le livre donc je ne saurais parler de la qualité de l'adaptation mais en tout cas promesse tenue.

Il est difficile de lire un coup de coeurs critiques et public car les attentes sont élevées. Manu Larcenet sen tire avec brio. Son dessin est a un niveau spectaculaire tres noire (parfois un côté idées noires de Franquin dans l'encrage) une précision époustouflante des visages des expressions parfaite.

Manu est un génie du 9e art capable de faire la route et le retour a la terre... Bravo à lui et merci pour ce délicieux moment

Réfléchissez à ce que vous mettez dans vos têtes, parce que ça y restera pour toujours...
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Une mise en images à la hauteur du texte de McCarthy ! C'est puissant ! Une adoption fidèle au roman et qui donne envie de s'y replonger la tête la première !
Rien à dire de plus si ce n'est : félicitations à Manu Larcenet pour s'être attaqué avec brio a ce chef d'oeuvre de la littérature américaine !
À découvrir et à a faire découvrir !
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Superbe adaptation du livre de Cormac McCarthy. C'est glaçant (bien plus que le roman à mon avis) ! A ne surtout pas lire quand on a le moral dans les chaussettes : ça ne va pas aider.
Adaptation très fidèle. Les dessins parlent bien plus que les textes évidemment. Il n'y a pas de place à l'espoir, et pourtant ...
Pour ceux qui sont fans, à lire au plus vite.
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● L'auteur, l'album (156 pages, 2024) :
Manu Larcenet avait frappé fort en 2009 avec un polar en 4 tomes, Blast : des planches composées de grands aplats noirs qui donnaient pourtant des images presque lumineuses.
C'était déjà une histoire de sdf errant sur les routes.
Il a également adapté en albums, le célèbre Rapport de Brodeck, encore une histoire bien sombre.
Bref, le destin de Larcenet était écrit : il lui fallait de toute évidence adapter le roman culte de Cormac McCarthy.
C'est chose faite avec cet album qui en reprend le titre, La route tout simplement.

Il faut noter que les éditions Points ont profité de l'occasion pour ré-éditer le bouquin de McCarthy en version collector illustrée de quelques planches de Larcenet : une belle occasion de lire ou relire le texte définitif de McCarthy.

● On aime :
❤️ On voit tout de suite ce qui a pu séduire Larcenet dans ce texte rapidement devenu mythique.
Le sombre récit de McCarthy laissait les rares et pauvres dialogues se dissoudre dans une prose puissante. Les planches en noir et blanc de la BD sont à la hauteur de la puissance du récit et les bulles y retranscrivent les rares dialogues presque mot pour mot.
❤️ En un peu plus de 150 belles et grandes planches, Manu prend tout le temps de développer fidèlement le roman avec ses scènes les plus notables : le coca, le revolver, le bunker, tout y est.
❤️ Un complément essentiel au livre où l'enfant prend toute sa place.

● L'intrigue :
La fin du monde a eu lieu.
Quelques survivants, quelques moribonds, errent sous la pluie sur les routes couvertes de cendres, comme cet homme et son enfant.
Ils vont vers le sud, cherchant un peu de nourriture, en évitant quelques misérables hordes à la Mad Max.
[...] Il sera de quelle couleur l'océan ?
Et quelques planches plus loin :
[...] Je te demande pardon ... L'océan n'est pas bleu.
Pour celles et ceux qui aiment les survivants.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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« La Route » de Manu Larcenet est une adaptation réussie, aussi grandiose que crépusculaire. Tout aussi touchante et douloureuse pour moi. Cette histoire me touche toujours autant à chaque fois que j'y reviens, quelle que soit la forme : roman, film, bande dessinée. Je tiens ici une des « grosses claques » de 2024 et il ne fait aucun doute à mes yeux que cette adaptation gagnera des prix. Si Cormac McCarthy était encore de ce monde, je pense qu'il aurait été heureux de lire cette adaptation.
Lien : https://blogconstellations.h..
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La Route, c'est d'abord un roman post-apocalyptique, un diamant noir taillé par feu l'écrivain Cormac McCarthy. Cet objet littéraire, lauréat en 2007 du prestigieux prix Pulitzer, suscite rapidement l'intérêt du milieu cinématographique : le producteur Nick Wechsler en acquière les droits d'adaptation dès 2006 , et charge le réalisateur John Hillcoat d'en restituer les sombres éclats sur grand écran, pour un résultat globalement satisfaisant. Puis, plus rien. Silence radio. Jusqu'à ce mois de mars 2024 où les amateurs de bande dessinée apprennent par voie de presse que ce bijou de la littérature américaine est passé entre les mains de Manu Larcenet.

Nous avions quitté Larcenet il y a un an et demi, à l'issue de sa Thérapie de Groupe, sa fantaisie autobiographique en trois tomes mettant en scène un dessinateur en pleine crise artistique. Cette parenthèse psychédélique refermée, il replongea dans cette noirceur qui le fascine et l'a rendu célèbre, celle de Blast et du Rapport de Brodeck, voyant dans La Route tracée par McCarthy le véhicule idéal à ses fantasmes. Des épaisses volutes de fumée recouvrant les premières cases, émerge ainsi le visage émacié d'un homme et celui d'un garçon, sous une tente de fortune battue par les vents et un ciel gris. Ce père et ce fils sont des pèlerins épuisés, sillonnant les États-Unis, un caddie pour porte-bagage, en direction du Sud, pour Dieu sait quelle raison. « On ne pourra pas survivre un autre hiver par ici… Il faut continuer vers le sud. ». Dès les premières planches, Larcenet nous saisit à la gorge et enduit notre rétine de sa matière noire. de ces gris colorés, éruptent les ténèbres, la brutalité et la mort. le bédéaste a étudié les fumées volcaniques et observé les photos de survivants des camps pour donner vie à ce monde défunt qui glace les os. Graphiquement, le ton est donné.

La langue et les concepts, comme en réaction à ce désert de cendres et de cadavres racornis, se rétractent eux aussi, réduits à des fondamentaux ; « les gentils » et « les méchants », même si la frontière entre ces deux catégories est évidemment moins clair en temps d'apocalypse. Manu Larcenet a par ailleurs volontairement dépouillé les dialogues du roman, par souci d'efficacité et de fonctionnalité. Cette parole minimaliste associé au père s'érige dès lors en commandement d'un programme vital rigoureux et froid (manger, boire, dormir, marcher, se cacher, se méfier) se heurtant par endroit aux valeurs humaines qu'il a également inculqué à son fils. le choc produit par la simplicité du verbe, la complexité morale des actes et la dévastation du monde n'en est alors que plus violent pour le lecteur, d'autant que c'est dans ces intervalles que ce distingue véritablement l'amour filiale qui unit les deux personnages.

Les mots et les images jaillissant de cette bande dessinée marquent ainsi de façon indélébile la mémoire. « Réfléchis à ce que tu mets dans ta tête, parce que ça y restera pour toujours. » a t-il d'inscrit sur la quatrième de couverture. Trop tard, Manu. Le souvenir de ton chef d'oeuvre y est déjà.
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Alors d'accord.

C'est une adaptation du roman de Cormac McCarthy, par le torturé Manu Larcenet. C'est grandiose, après son adaptation du Rapport de Brodeck Larcenet nous confirme son talent. Un découpage parfait, un dessin sombre mais beau, une touche de couleur pour souligner l'ambiance. C'est plus sombre que jamais pour un oeuvre de Larcenet, jusqu'où ira t'il ?

Un futur indispensable de la bd !
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