Le combat ordinaire, Intégrale

Contre: édifié de voir telle note globale car le Combat Ordinaire c'est trois tomes de trop sur quatre. En gros les trois premiers.

Durant ces 3 albums on suit la misérable vie d'un type sans intérêt qui fume des joints et joue à la console de jeux vidéos, souvent con et pleurnichard à l'excès... Des passages d'une poésie puérile et racoleuse avec sa fille, un personnage qui n'apporte rien au récit en plus ! Quelques gags de ci de là, certains bons, certains moins.
Le dernier tome propose enfin un peu de contenu avec plus de personnages, un peu de mouvement (enfin!), une critique sociale malheureusement un peu convenue, et surtout une introspection non dénuée d'intérêt. Je m'y suis retrouvé dans la partie héritage qui était de mon actualité au moment de ma lecture.

Alors, tout n'est pas à jeter puisque je les ai quand même lus d'une traite. Le dessin est quelque peu enfantin mais ça ne m'a pas dérangé. J'ai même trouvé les couleurs sympas et les cadrages très soignés.

Mais l'ensemble est bien trop long! J'eus le sentiment de m'être fait commercialement avoir.

Du grand Larcenet avec des graphismes simples mais très efficaces.

C'est une bd qui a quelque chose de poétique, qui m'a vraiment touché et qui est parsemé de petites phrases piquantes, amusantes. Je me suis immergé dans cet univers et j'ai découvert Manu Larcenet que je ne connaissais pas.

La série porte bien son titre, c'est déjà un bon point à accorder à Manu Larcenet. Ensuite, même si je n'adhère pas à son trait griffonné, il colle bien à la sordidité (?) quotidienne qu'il décrit. Autant certains auteurs comme Philippe Delerm s'attachent à mettre en relief les menus plaisirs de la vie, autant Manu Larcenet s'emploie à montrer le côté désenchanté du réel. Ce sont deux positions philosophiques symétriquement défendables, mais je préfère pencher vers l'optimisme - aveugle - dirons certains. Je lis de la BD pour me détendre, me faire voyager, m'apprendre, me faire réfléchir (pas trop) et donc j'ai généralement plus de goût pour les envolées chevaleresques ou aventureuses, les planches chatoyantes, les couleurs. Petit écart dans mes propos, j'ai bien aimé la sobriété des planches qui correspondent au paysage mental du héros.

Un livre bouleversant où l'on aborde des thèmes profonds : l'histoire personnelle et familiale, la créativité, les rapports de couple, la création d'une famille...Je le recommande.

L'histoire d'un homme ordinaire, d'une vie sans fioriture, d'une femme patiente, d'un père secret et absent,
l'histoire d'un combat ordinaire. Dans cette série de bandes-dessinées, Manu Larcenet touche d'une justesse incroyable les problèmes d'un quotidien mouvementé et souvent incompris.
Marco, trentenaire, se démène face au passé qu'il a quitté, combat ses angoisses et survit plus qu'il ne vit.
Ce livre est magnifique de par son sujet profond, gai et grave à la fois, et de part des dessins simples, colorés,
contrastant planches avec des pages salies de noir.

Une oeuvre aigre-douce qui résonne étrangement en soi. le style est très particulier, parfois déroutant pour moi qui préfère les dessins moins originaux, mais je n'ai aucun regret. Je la relis régulièrement (mais de préférence quand je ne suis pas trop déprimée!)

Un homme ne sait plus à quel saint se vouer lorsqu'il prend conscience de la violence de notre société. Il préfère s'isoler et se remettre en question, espérant trouver les réponses les plus adéquates. Mal lui en prend, car les cauchemars s'accumulent au point d'altérer sa sérénité. Tout se bouscule avec précipitation. Ce livre apparaît comme de la philosophie bon marché. N'est pas Nietzsche qui veut ! Ce n'est pas totalement inintéressant, mais j'ai eu l'impression de tourner à vide. Surtout en rond. La démarche est belle, mais la manière de la concrétiser m'a parue un chouia vaine. Ce n'est que mon avis.