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3,29

sur 521 notes
C'est le second livre d'Asa Larsson que je lis. J'avoue ne pas être très emballé. Pour moi, rien à voir avec Viveca Sten. J'ai même peine à comprendre l'engouement pour cette auteur.
Il n'y a pas à proprement parlé d'enquête. Quel est le rôle de Rebecka Martinsson dans cette histoire ?
Je suis très déçu.
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C'est ma seconde rencontre avec Asa Larsonn et donc avec ses héroïnes Rebecca Martinsson et l'inspectrice Anna Maria Vella.

Nous sommes à nouveau plongés dans le Nord de la Suède pour une nouvelle enquête. Rebecca est fracassée par ce qu'elle a vécu précédemment (cf Horreur boréale), a du mal à remonter la pente, à retrouver sa place dans son cabinet mais aussi dans la société. Malgré elle, elle va être confrontée à une nouvelle enquête et à un nouveau drame.

Asa Larsson nous met à nouveau au menu l'assassinat d'un pasteur, ici d'une femme pasteur. Elle nous emmène dans un univers où les femmes ont peu de place, dans une société où les hommes sont omniprésents. Elle nous décrit la vie dans ce grand Nord où tout va moins vite. Dans un univers où tout pourrait être simple, Asa Larsson nous propose des secrets de famille, des vies fragilisées ou fracassées. Elle montre aussi les difficultés d'une enquête dans un milieu où tous croient se connaître.

Asa Larsson fait le choix d'imbriquer plusieurs tranches de vie et utilise le principe du flash back pour construire l'intrigue ou les intrigues.

J'ai lu ce deuxième opus au rythme proposé par le climat décrit : lentement en prenant mon temps comme enveloppé par le froid ambiant. Je me suis laissé porter par le climat polaire jusqu'à l'accélération finale m'imprégnant peu à peu d'une autre culture littéraire.

Je suis prêt pour la lecture du 3ème livre pour retrouver Rebecca et la proximité du cercle polaire.




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La seule chose qui m'a séduit dans ce roman, ce sont les rares -courts- chapitres consacrés par l'auteure à cette louve, Gula Ben, chassée de sa meute et qui va devoir se débrouiller seule dans un univers hostile, une louve rattachée à l'histoire de ce polar, "Le sang versé", car la victime, Mildred, pasteure féministe et lesbienne dans un univers de machos, s'en prend aux chasseurs du coin et tente de monter une association pour la protéger (entre autres, de ses nombreuses activités).
J'ai eu comme l'impression qu'il y avait deux "écritures" et surtout deux traductions dans ce livre, d'un côté donc, les passages sur cette louve, incisifs, forts, précis, et de l'autre, tout le reste, "gentillet", long à décoller (et qui à mes yeux n'a jamais pris son envol) et qui n'a suscité chez le lecteur que je suis, aucune émotion. J'ai passé plus d'une semaine sur ce livre que j'ai voulu à tout prix terminer.
Et comme d'habitude, quand je lis les commentaires dythirambiques (je ne sais même plus où je dois placer le "y"), je préfère en rire: " rien que la fin vaut que l'on laisse tout tomber séances tenantes", ou "chaque livre de cette auteure est un miracle"!!!
Faudrait revoir la définition du mot!!
Arrêtez, la cour est pleine! Un peu marre de ces superlatifs qui ont tendance à cacher la réalité des choses, à savoir un livre moyen. Si on a un lu un peu de Mankell, d'Indridalson, d'Olsen, de Mons Kalentoft, nous sommes à des années lumières de ces auteurs. Je sais bien que les auteurs nordiques ont eu, et ont toujours pour certains leur heure de gloire, mais de là à vouloir tous nous les refourguer !!!!
Même la traduction est moyenne: de nombreuses répétitions, même mot utilisés à plusieurs reprises dans le même paragraphe ( comme si on ne savait pas le remplacer par un pronom ou un synonyme), mêmes "situations" décrites avec les mêmes mots à deux pages près: "le visage bronzé par le soleil et les rides au coin des yeux, à force de les plisser"!!!!!!
Quant à l'histoire....l'histoire...
Si vous avez lu le synopsis, vous avez tout en mains. Par contre, il y a de nombreuses allusions au livre précédent dans lequel l'héroïne tue -il me semble- trois personnes, et ne s'en est pas encore remise. Aurait-il valu et fallu commencer par celui-ci ?
Bon, Asa Larsson a rejoint ma bibliothèque, et sera perdue au milieu de 5000 autres livres. Enfin, pas complètement, car elle se trouve entre Lansdale et Lebel.
Deux auteurs à succès, non?
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ce roman fait suite à "l'horreur boréale", on retrouve l'avocate Rebecca Martinsson au plus de sa forme
De nouveau l'intrigue se déroule au sein de l'église : une pasteur a été retrouvé pendu à l'orgue
des flashback afin de percevoir la personnalité de cette femme au sein de l'organisation de cette paroisse

un roman qui se lit bien malgré la redondance
je lirai la suite "la piste noire" afin de connaître comme Rebecca va rebondir après ce quelle vient encore une fois de vivre
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J'avais lu "Horreur boréale" mais sans conviction. On retrouve ici Rebbecka Martinsson, avocate, au coeur d'une autre affaire de meurtre. Une femme pasteur a été assassiné de façon sordide. Elle militait pour la défense des femmes et des loups.. ce qui lui attirait les foudres des hommes et en particulier des chasseurs. J'ai bien aimé les personnages du livre et Asa Larsson décrit très bien l'atmosphère qui règne dans ce village suédois situé à la limite du cercle polaire.
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Comme j'adore les romans policiers et que je me suis prise de passion pour les auteurs nordiques, je ne pouvais que me jeter sur ce roman dont on assurait en plus qu'il avait reçu le prix du polar suédois… Je l'ai commencée, emballée, pensant trouver mon prochain auteur fétiche, et je dois avouer que je suis un peu restée sur ma faim.

Pour brosser à grands traits l'intrigue : un meurtre violent et atroce a lieu sur les terres d'enfance de Rebecka. La police peine à élucider le crime. de nombreuses personnes sont suspectées car Mildred Nilsson- la victime- avait un réel don pour s'attirer les inimitiés de par son caractère entier, vif et combatif. Rebecka, avocate, se révélera contre toute attente une alliée de poids pour les policiers alors qu'elle – même ne sait plus où elle en est, tâtonne pour essayer de trouver sa vérité et pour se reconstruire.

le roman s'ouvre donc sur un crime sordide et on touche du doigt le premier élément qui m'a chiffonnée. Tout est raconté à la première personne, à travers les yeux du tueur. Effectivement, cela permet de rendre palpable le fait que le meurtrier est perdu, confus, désorienté. Et en cela, c'est plutôt efficace. Mais, justement, je me suis sentie perdue également, je ne savais plus qui serait le personnage principal du roman, si la narration entière se ferait du point de vue du meurtrier… Et, je dois le dire, cette narration singulière a aussitôt fait émerger chez moi un sentiment de malaise suffisamment puissant pour que je referme le livre et que je me demande très sérieusement si j'allais le poursuivre – fait assez rare chez moi.

Alors, bien entendu, je l'ai repris. J'étais bien trop curieuse de savoir si je serais déstabilisée jusqu'au bout ou si je finirai par trouver mon équilibre dans cet univers étonnant. J'ai alors découvert des personnages riches, denses pleins de fêlures. Normalement, à ce stade là, j'aurais dû être conquise. J'adore les personnages cabossés. Mais contre toute attente, ils ne m'ont pas touchée. Ni Rebecka Martinson, l'avocate torturée par son passé, ni les deux policiers Anna-Maria et Sven –Erik n'ont su m'émouvoir, bien que l'auteur les humanise par mille petits détails. Je suis la première surprise par cette réaction, mais rien à faire, tout au long de l'oeuvre, les personnages ne m'ont pas accrochée.

Enfin, la narration de ce roman est vraiment étonnante : le récit du meurtre d'abord, puis s'y ajoute d'étonnants passages qui s'intercalent entre les chapitres dédiés à l'enquête. Dans ces formes d'aparté, nous suivons une louve – une vraie louve. J'ai trouvé cela particulièrement déconcertant et je me suis vraiment interrogée sur le sens profond de ces passages, à un moment donné, j'ai même trouvé que cela rendait le récit décousu. Puis, lentement, j'ai compris leur intérêt, le lien entre l'enquête et cette louve a trouvé tout son sens et j'ai été satisfaite de voir l'articulation entre les deux. Néanmoins, même après avoir vu la pertinence du lien, je n'en comprends toujours pas l'intérêt dramatique. Si ces passages sont bien rédigés et restent intéressants, cela reste pour moi, une histoire annexe, dont le lien avec l'intrigue principale reste ténu. du coup, cela m'a plus fait l'effet de diluer l'enquête que de la servir.

En conclusion, voici un avis bien mitigé ! Certes, les personnages sont riches, denses et complexes, mais le montage dramatique de l'histoire n'a pas su me tenir en haleine et les héros ne m'ont pas émue. J'ai donc terminé ce roman déçue bien qu'objectivement il n'y ait rien eu de convenu dans le livre.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Mildred Nilsson, la pasteure du petit village de Jukkasjärvi est retrouvée assassinée, pendue à l'orgue de l'église. Nous sommes dans le nord de la Suède non loin du cercle polaire, au début du mois de Septembre époque de l'année où le soleil ne se couche pas. le moins que l'on puisse dire, c'est que Mildred n'était pas appréciée de tous ses paroissiens. Féministe convaincue elle s'était mise à dos la presque totalité de la population masculine du village. Et en plus de pousser les femmes à s'émanciper, elle avait créé une association dont le but était de protéger une louve qui vivait dans les forêts avoisinantes, s'attirant ainsi les foudres des chasseurs. Trois mois après, les inspecteurs Sven Erick Stanalcke et Anna Maria Mella n'ont toujours pas avancé dans leur enquête. Pas de piste, pas d'indices et quant au mobile, il pouvait concerner à peu près tous les hommes de la paroisse, sans compter certaines de leurs épouses. C'est Rebecka Martinsson, une avocate, en arrêt maladie suite à une grave dépression, et originaire de la région, qui va se pencher sur l'affaire et tenter de découvrir le meurtrier.

Le Sang versé est le deuxième tome d'une série mettant en scène Rebecka, et comme je n'avais pas lu le premier, je me suis sentie un peu dépaysée au début du récit. En effet il est fait référence à plusieurs reprises aux événements qui se sont déroulés précédemment qui concernaient aussi un meurtre de pasteur et dans lesquels Rebecka avait une place importante. On comprend vite que c'est une femme brisée par ce qu'elle a vécu. Elle a du mal a reprendre pied dans la vie active malgré le fait que son cabinet continue à l'employer de temps en temps pour ne pas qu'elle s'isole trop. C'est du reste ce qui l'amène à Jukkasjärvi. Elle n'a pas l'intention de rester, juste de faire ce qu'on lui a demandé : sommer le mari de Mildred de quitter le presbytère et récupérer les clefs, c'est tout. Mais elle se sent bien dans cet endroit et peu à peu, elle sympathise avec les habitants : Micke et Mimi les tenanciers du pub local, Lisa la mère de Mimi qui vit au milieu de ses chiens, Lars-Gunnar l'ancien policier et Nalle son fils handicapé mental. Certains aimaient Mildred, d'autres la détestaient, mais en les écoutant, Rebecka peut se faire une idée de qui elle était.

L'enquête est menée avec lenteur, mais quand on s'attaque à un thriller nordique, on s'y attend. L'auteur prend le temps de donner vie à ses personnages, de les détailler ainsi que leur environnement. Jusqu'à consacrer certains des chapitres à la louve Gula Ben (pattes jaunes). Elle sait les rendre attachants, surtout Rebecka. J'ai quand même trouvé certaines longueurs, particulièrement dans les passages consacrés aux discussions des hommes d'église, mais cela ne m'a pas empêchée de lire avec beaucoup de plaisir ce thriller bien écrit, et d'être tenue en haleine par une intrigue bien menée.
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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Mildred pasteure d'une petite ville du nord de la Suède est assassinée et pendue à l'orgue de son église. Une enquête difficile se met en place car elle était à la fois adulée par les femmes de sa paroisse mais haïe par les hommes . L'enquête nous entraîne surtout dans la vie de ces personnes qui vivent loin de tout, qui mènent une vie communautaire avec ses règles à ne pas enfreindre exactement comme les meutes de loups qui ont leurs codes que nous décrient tout le long du roman l'auteure. Intéressant.
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Pour écrire des romans policiers, il faut être curieux de cette ligne imperceptible qui sépare la lumière de l'obscur. Pour écrire de bons romans policiers, il faut en outre avoir un style, une méthode qui se distingue des autres...
En entrant dans le roman d'Asa Larsson, je n'ai pu m'empêcher de grimacer: une scène d'exposition avec un meurtre brutal et un assassin très sombre dont on ne sait rien... une approche classique de polar anglo-saxon ou de feuilleton américain. S'ensuit une longue, très longue, interminable scène de cocktail où l'on découvre les malaises psychologiques de Rebecka Martinsson mais qui aurait mérité une coupe franche de la part de l'éditeur . Bref l'ouverture du texte est assez ratée de mon modeste point de vue d'auteur et je m'attendais au pire pour la suite...
Et puis le style de Larsson se déploie. Et c'est moins à un roman policier qu'à une fresque du grand Nord à laquelle on assiste. Ici, l'enquête sur le meurtre d'une femme pasteur est presque un prétexte pour mettre en scène une région et des dizaines de personnages très typés. Comme dans une crèche napolitaine du siècle dernier, on croise des "sales gueules" ( les membres du cercle de chasse), des ecclésiastiques tourmentés et veules, le snack chez Micke qui fait penser à une petit snack d'Alaska avec ses habitués, sa serveuse sexy au grand coeur , Mimi, la mère quinquagénaire de cette dernière, Lisa, qui cache un lourd secret , le restaurateur, et tout un aréopage de clients dont le très attachant Nalle, le simple d'esprit de la crèche... Et bien sûr, comme dans toute crèche qui se respecte, il y a les animaux: des chiens à profusion avec chacun son caractère, des chats qu'on maltraite et même une louve sauvage... Et tout ce petit monde s'anime de manière complexe, interagit, se souvient ( et le texte passe alors au présent de narration). Si l'on resserre le cercle, il y a les Femmes , une profusion de femmes ( Rebecka bien sûr, mais aussi Lisa, Mimi, Mildred, Anna Maria, Kristin la névrosée et toutes les femmes de l'association Magdalena ...même le loup est une femelle! ) qui sont au centre de ce roman terriblement féminin et féministe. Et cela je l'ai adoré! . Ici, l'enquête est presque un prétexte comme le crime, d'ailleurs, pour parler de la Femme suédoise, avec un grand F, voire de la femme tout court. Femmes figurantes (les femmes battues de l'association Magdalena) , femmes en second rôle( Lisa, Mimi... ) , femme en premier rôle (Anna Maria et Mildred la victime) et enfin il y a Rebecka dont le rôle n'est que de cacher l'auteur elle-même à la manière d'un déguisement assez simpliste mais attachant .
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« Véritable star en Scandinavie, Asa Larsson compte des millions de lecteurs à travers le monde, accros aux enquêtes de son héroïne, la brillante avocate fiscaliste Rebecka Martinsson. » dit la 4e de couverture, qui affiche des critiques dithyrambiques : « fascinant », « en ce moment ce qu'il y a de plus original et créatif », avec un bandeau aguicheur : « Prix du meilleur roman policier suédois ».

Après les Millenium, j'étais bien décidé à approfondir ma connaissance de la littérature nordique. « le sang versé » semblait donc se prêter à ma tentative.

Las… le démarrage est lourd, la suite est faible. le style est vraiment plus que limite. Des répétitions permanentes : un paragraphe d'une dizaine de phrase où le mot « glace » est répété sept ou huit fois. On va finir par savoir qu'il fait froid en Suède ! Des séries interminables de phrases commençant par « elle ». Trop de rappels d'histoires inutiles, sans aucun rapport avec l'affaire.

Conclusion : ce lire est la confirmation définitive qu'il ne faut jamais se fier aux 4e de couverture ! A éviter !

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