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3,29

sur 521 notes
Second tome dont Rebecka Martinsson est l'héroïne.


Presque deux ans après les faits relatés dans Horreur Boréale, Rebecka Martinsson n'est plus que l'ombre d'elle-même. La juriste fiscaliste sûre d'elle, de ses compétences, travaillant avec acharnement sans compter ses heures à laisser la place à une femme détruite, broyant du noir et psychologiquement au bord du suicide. Malgré un congé maladie qui s'éternise et un patron compréhensif, Rebecka est incapable de remonter la pente.
Un collègue lui propose de l'accompagner à Kiruna dans le cadre de la signature d'un contrat en lien avec les églises du coin. Malgré ses craintes de retourner sur les lieux où elle a vécu l'horreur, Rebecka accepte.
Seulement.... le passé semble s'acharner de nouveau avec un événement similaire. Mildred Nilsson, pasteure ayant été assassinée quelques mois plus tôt, Rebecka se retrouve malgré elle mêlée à l'affaire. Et le danger rôde....


Tout d'abord, le lecteur souvent après avoir achevé la lecture d'un livre, se demande ce qu'il est advenu par la suite aux personnages dans leur ensemble. Les heures passées à leurs contacts a créer des liens entre nous. Ce livre permet en partie cette possibilité avec un retour sur les victimes d'Horreur Boréale et leur devenir. 😊 J'ai apprécié de découvrir en quelques éléments la suite de l'affaire même si j'ai été étonné par ce que l'auteur écrit.

Après Horreur Boréale, me voilà achevant Sang versé avec l'impression d'avoir relu le même livre réécrit et plus travaillé. Globalement, l'intrigue ressemble énormément au premier avec encore une histoire mêlant l'Église libre de Suède où un pasteur est assassiné, pendue aux tubes de l'orgue. Bon dans celui-ci, pas de main coupée ou d'énucléation... c'est déjà cela. 😅 Comme pour le précédent tome, Asa Larsson joue sur la rythmique afin de relater les faits via des flash-back, des souvenirs faisant revivre la morte ... voire avec une touche mystique où l'esprit de la défunte communique. le récit commence près de 6 mois après le drame et l'auteur nous permet via les personnages secondaires de découvrir les mois qui ont précédé l'assassinat. C'est agréable ... mais par moment, cela ressemble énormément à un moyen pour faire rebondir le récit qui ralentissait. Bref, solution de facilité.

Par contre, ce second volet permet une plongée dans l'organigramme des églises qui ont le pouvoir sur presque tous les secteurs de la vie de leurs membres et les collusions que cela peut entraîner.Une église qui malgré tout est à l'image de la société avec un machisme assumé sous couvert de traditions. le personnage de Mildred Nelsson incarne justement ce que cette société réprouve avec une femme sûre d'elle, désirant faire bouger les choses et combles de tout ... lesbienne.
Une description de la société suédoise dans ses lieux isolés, froids et difficiles où les traditions perdurent avec la femme jouant un simple rôle d'épouse obéissante sans aucune fonction spécifique. L'arrivée de Mildred et les changements qu'elle entraîne sur son sillage montrent bien les difficultés de cette société patriarcale à se moderniser.
L'auteur semble prendre d'ailleurs un malin plaisir à comparer cette société avec cette d'une meute de loups. Dans le livre, Asa Larsson propose de nombreux apartés nommés Gula Ben qui permettent de suivre les tribulations d'une louve. 😊


L'enquête policière est plus travaillée que celle d'Horreur Boréale. Cependant, les thématiques et le final sont assez proches de l'enquête précédente que la lecture perd rapidement de son intérêt... Encore une histoire de pasteur assassiné, encore la même ville, encore Rebecka mêlée à l'affaire de manière grossière ... et encore une fin qu'on connaît.


Pour résumer : Les coins frigorifiés de la Suède commencent à me plaire avec ses paysages blancs, ses êtres bruts de décoffrage.... Malheureusement, ce second tome ne m'a pas emballé plus que cela. Certes, la lecture est agréable, les pages se tournent aisément... mais l'intrigue rappelle énormément le précédent. La sensation de relire la même chose déçoit quelque peu...
Heureusement, il semblerait que le prochain soit complètement différent... donc en route pour la lecture de la piste noire !😈
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Si j'ai choisi ce livre c'est pour l'affirmation du bandeau rouge : « Prix du meilleur roman policier suédois ».
Mal m'en a pris ! Je n'ai pas été convaincue par cette enquête sans surprise, je m'y suis ennuyée. Lorsque je lis un polar, j'aime qu'il y ait une intrigue solide, de l'action, des rebondissements, le tout coloré d'un peu d'hémoglobine.
Par contre je salue l'atmosphère dans laquelle Ana Larson plonge son lecteur dans la petite ville de Kiruna, à proximité du cercle Arctique où le soleil ne se couche pas entre juin et juillet. Les paysages décrits sont splendides et j'ai eu envie de me perdre dans cette immensité glacée, j'ai aimé suivre ses ruelles aux maisons peintes de couleurs vives.
« Un soleil d'or rose descend sur les douces collines comme une cloche de lumière. Un bateau qui fait la balade entre les îles de l'archipel glisse dans le chenal. Les roseaux sur la berge bruissent dans l'air du soir et leurs têtes de velours se confient des secrets. Les conversations et les rires portent loin sur l'eau. »
L'autre atout indéniable de ce roman est l'étude précise de chacun des personnages et notamment celui de Rebecka Martinsson qui nous est décrite comme une femme volontaire et attachante espérant vaincre ses démons en se jetant dans cette enquête.
En conclusion : ce roman a été agréable à lire et m'a offert un dépaysement certain.

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Décidément je crois pouvoir dire qu'à de rares exceptions les polars nordiques ne sont pas mes bouquins favoris, j'ai pourtant eu une très bonne surprise avec Les corps de verre donc je me suis dis pourquoi ne pas m'y remettre.

Ce livre a commencé pour moi très rapidement avec le meurtre d'une pasteur pendu dans une église et je me suis dit cela commence bien et vite. Je trouve en effet les polars nordiques trop lent. Et bien j'ai vite déchanté, c'est long, plat, sans relief, je n'ai pas bien compris l'histoire de la louve au milieu de tout cela.

Une déception et pourtant je pensais vraiment appréciée ma lecture.
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Si je n'avais pas été entièrement conquise par Horreur boréale, après la lecture de ce second volet sur les pérégrinations de Rebecka Martinson, c'est chose faite aujourd'hui.
Dans Le sang versé, cette jeune avocate accepte une mission qui va lui permettre une nouvelle respiration. En effet victime d'une sévère dépression, à la suite d'un traumatisme vécu dans le premier opus, notre héroïne prend de l'épaisseur et gagne en profondeur.
De nouveau de retour au pays, sur les traces de son enfance dans la maison de sa grand mère à Kurrawaara, elle retrouve ses souvenirs, ses émotions et la force qui vont l'aider à se reconstruire.
Un retour aux sources, en Laponie où elle a grandi, incarnée par Gulla Ben ("Pattes jaunes"), la louve fragile et indépendante à l'image de Rebecka.
Avec cette nouvelle intrigue (meurtre de Mildred,une femme pasteur), Asa Larsson nous entraîne une nouvelle fois dans le milieu évangélique suédois
d'une petite communauté et, souligne le rôle que peut y prendre une femme pour changer les mentalités et modifier la société par l'engagement politique et civique. Ainsi elle témoigne d'une Laponie toujours vivante mais coincée entre modernité et traditions.
Avant de conclure, j'ajoute que j'ai apprécié de partager le quotidien de cette micro société, près de Kiruna, à quelques kilomètres du Cercle polaire, à travers ses différents personnages et l'évocation de ses paysages.
Suite au prochain volet.
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Le sang versé, c'est celui de Mildred Nilsson, femme pasteur retrouvée pendue dans son église. Les inspecteurs Anna-Maria Mella et Sven-Erik Stalnacke sont chargés de l'enquête qui se révèle complexe car le caractère bien trempé de Mildred était loin de faire l'unanimité au sein de sa communauté. Coïncidence ou pas, c'est aussi le moment que choisi l'avocate Rebekka Martinsson pour revenir dans la région après une expérience douloureuse...
J'ai vraiment apprécié ce roman policier suédois : le suspense est au rendez-vous et les rebondissements sont nombreux.
Je n'ai pas lu Horreur boréale qui met déjà en scène Rebekka et Anna-Maria mais cela ne m'a pas vraiment dérangée : les références à ce roman m'ont plutôt fait penser que Rebekka cachait un lourd passé et qu'elle esayait de se reconstruire doucement.
Ce qui m'a plu, ce sont les nombreux flash-back qui permettent de découvrir les relations plus ou moins tendues entre Mildred et plusieurs paroissiens et qui expliquent le comportement de certains. Son combat pour l'émancipation des femmes et la protection d'une louve dérange beaucoup.
Un polar réussi !
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Un polar suédois et surtout une atmosphère comme je les aime. Une enquête qui prend son temps.

Bien sûr, il y a un meurtre, assez horrible au demeurant. Mais ce que j'ai surtout aimé, c'est la psychologie des personnages, tous plus attachants les uns que les autres, la solitude qui ressort en chacun d'eux, les portraits de femmes, la vie difficile de celles-ci, ainsi que la solidarité féminine. Pour la plupart, elles ont été victimes d'un viol au temps de l'adolescence.

Un autre aspect m'a bien plu, et qui est récurrent dans les romans nordiques, c'est la place que tient les animaux dans leur vie, aussi bien domestiques que sauvages, ainsi que le rapport à la nature. On suit tout au long du livre, l'histoire d'une louve qui cherche sa place dans une meute.

Le seul petit bémol, est le dénouement. Je ne m'y attendais pas. En fait, elle ne me semble pas très crédible, bien que personne ne peut prédire ce qui se passe dans la tête d'un être humain lorsqu'il a l'impression de tout perdre, notamment ce qui lui est le plus cher, à ses yeux.

Mais que cela ne vous empêche pas de le lire. Ma note exacte est de 2,5 points
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Malgré une première rencontre totalement ratée avec Asa Larsson (voir ma critique "Les nouveaux prophètes"), j'ai décidé de lui accorder une autre chance en lisant le deuxième opus de la série consacrée à l'avocate Rebecka Martinsson que l'on retrouve deux ans après, très affaiblie psychologiquement par le drame vécu précédemment. Chargée d'accompagner un de ses collègues à Kiruna, son village d'enfance, la voilà, bien malgré elle, mêlée à l'enquête en cours. Les policiers du coin tentent d'y élucider depuis des mois l'assassinat de Mildred Nilsson, une femme pasteure au caractère bien trempé et aux idées féministes difficilement acceptables par la population masculine locale, un brin misogyne il faut bien l'avouer.

Même lieu, même départ d'intrigue (l'auteure en veut sûrement aux représentants des différents cultes car voilà un deuxième livre qui débute par le meurtre de l'un d'entre eux), même absence de rythme (souvent reproché au polar suédois), et pourtant, j'ai été beaucoup plus convaincue que par "Les nouveaux prophètes". Peut-être me suis-je enfin habituée à la complexité des patronymes suédois, me direz-vous ? Cela peut jouer, mais je crois surtout qu'Asa Larsson s'est grandement améliorée, en donnant des bases solides à son intrigue, mais aussi en creusant la psychologie de ses personnages. Derrière l'aspect rustre de certains se cachent parfois de profondes blessures du passé. J'ai beaucoup aimé l'innocence de Manne au milieu de ce monde de brutes. Malgré mon horreur du froid, j'ai supporté la rigueur de ses paysages arctiques et l'âpreté du climat car l'auteure y a établi un magnifique parallèle entre le monde des loups et celui des hommes. L'intrigue policière alterne avec l'histoire de Guna Ben, la louve rejetée par sa meute, véritable symbole de Mildred, la femme libre. Les animaux, à travers la relation homme-animal, ont d'ailleurs une grande importance dans ce titre même si malheureusement ils n'y ont pas toujours le beau rôle. Seul bémol qui persiste, un dénouement très rapide qui n'a pour seul but que celui de vous faire lire le troisième opus.

En attendant de découvrir "La piste noire", j'accorde un 15/20 à ce polar venu du froid.
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Il y a des belles découvertes littéraires et parfois non.
Pour moi ce roman fait partie de la seconde option...

Du début à la (presque) fin j'ai pas réussi à me mettre dans l'histoire.
C'est long, pas beaucoup de rebondissements qui donne envie de poursuivre. Pourtant j'adore les policiers venus du froid.
J'ai fini ce livre avec une sensation de soulagement. J'aime pas ça, être déçue comme ça c'est plutôt rare.

Je n'est pas réussi à m'attacher aux divers protagonistes. Ils manquent de charisme, de charme.

Le rythme s'accélère un peu sur la fin... Mais voilà en refermant je me suis dis, tout ça pour ça.

Bon je n'aime pas rester sur un "échec" en ayant lu qu'un livre alors je vais m'en procurer un autre... Mais pas tout de suite.
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A 145 kilomètre du cercle polaire à Akiruma , il ne fait pas bon d'être pasteur …………
Le pasteur de la paroisse une femme vient de se faire assassiner. Rebecca attachée à un cabinet d'avocat remonte la piste du crime ce qui va l'obliger à se rappeler de mauvais souvenirs d'un autre crime commis quelques années plut tôt dont elle était l'élément majeur.
Pour comprendre l'histoire de Rebecca on doit lire le premier livre d'Asa Larsson, on ne sait pas très bien pourquoi Rebecca a perdu la mémoire. On se pose la question si oui ou non elle l'a perdue !
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Toujours le même style. de nombreux noms suédois, à s'y perdre. Tout ces personnages sont ils nécessaire à l'histoire ? Et une fois de plus une prêtresse pendue dans une église. du déjà vu, mais je ne me rappelle plus où. Une belle horreur à démêler qui a eu le prix du meilleur roman policier suédois. J'ai peut être perdu le coche quelque part ?
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