Millénium, tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Depuis le temps que je me disais qu'il fallait que je lise cette trilogie qui a fait beaucoup de bruit a sa sortie, c'est fait grâce à la boîte à livre près de chez moi.
L'auteur a véritablement su installer à la fois le suspens et les énigmes multiples de manière si prenante que l'on ne lâche plus ce (gros) livre ! La galerie de personnages est excellemment bien campée et l'humour, en particulier pour décrire Lisbeth et ce qu'elle dégage auprès des gens qu'elle rencontre est toujours en toile de fond.
C'est très bien écrit et l'on vit littéralement avec Mikaël cette plongée dans les méandres de la saga familiale Vanger, dans ce microcosme fermé et hostile, que ce soit ses doutes, ses découvertes, ses émotions. Plus qu'un polar (l'enquête façon cold case n'est qu'un prétexte) un portrait psycho-sociologique d'une riche famille suédoise et de toutes ses turpitudes.
Il faut que je me procure la suite.

Je referme tout juste ce roman... Que dire ?!

Je n'avais pas voulu le lire au début du à l'engouement (oui oui esprit de contradiction ) par la suite j'ai eu peur d'avoir trop d'attente au vu de toutes ses bonnes critiques... Finalement je me suis lancée !
Je ne regrette absolument pas...Je rejoint tous les bons avis ce livre est juste un véritable page Turner on vois pas le temps passer une fois ouvert..

Le début est peut être un peu long mais j'ai trouvé que cela permet de bien posé les personnages, et surtout de nous attacher à eux...

Heureusement le second volet n'attend que moi (ouff, sauvé ) Je n'aurais pas eu la patience d'attendre de retrouvé Lisbeth..

Enfin ! me diras-tu ?
Je dois être l'un des derniers bisons à ne pas avoir lu ce polar nordique, premier d'une longue série de Stieg Larsson. J'y vois cependant un avantage certain : je n'ai plus besoin de te raconter l'histoire puisque tu la connais autant que moi. Peut-être même mieux, puisque tu as du également lire la suite. Les statistiques de Babelio le disent et par conséquent ne mentent jamais (Babelio, c'est du sûr et du sérieux). Donc tu peux même me raconter la suite. de toute façon, vu mon grand âge, je serais certainement atteint d'Alzheimer avant de trouver le courage de lire le second pavé.
Donc, je venais de m'acheter une bibliothèque Billy, spécialité nordique d'Ikea, et j'avais besoin d'un poids certain pour caler les pieds. Les volumes de Larsson étaient parfaits pour l'équilibre du meuble. Mais voilà, il faisait encore chaud, j'avais sorti du frigo une Skøll bien fraîche, et ouvert les premières pages du premier tome du suédois. Bien sûr, maintenant, la bibliothèque est bancale, faut que je trouve un troll pour remplacer ce volume et caler de nouveau son côté gauche.

Je te résume, quand même, l'affaire en deux temps, trois mouvements.

- Mikael Blomkvist, brillant journaliste d'investigation se voit contraint de démissionner de son journal Millenium et se retrouve sur une vieille enquête de disparition de plus de 40 ans.

- Lisbeth Salander, brillante lesbienne et haker à ses heures perdues, enquête sur le journaliste Mikael Blomkvist pour un client particulier.

- le Bison, brillant alcoolique notoire, décapsule sa Skøll, une bière d'été aromatisée à la vodka. Belle mousse, un parfum frais, des notes d'agrumes, une bière estivale.

Voilà tu sais tout de l'histoire, je peux retourner à ma bière avant qu'elle se réchauffe.

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..

Cette série a été un phénomène de librairie. Publiée en Suède entre 2005 et 2007, elle a rencontré un succès mondial avec 26 millions d'exemplaires cumulés vendus en 2010, plus de 50 millions en 2011 (merci Wikipédia).
En France (ailleurs aussi sans doute), la traduction ou du moins la relecture en a souffert, certaines phrases sont à la limite des règles grammaticales de base et ça pique les yeux. Il fallait aller vite, ne pas rater le coche. La mort prématurée de l'auteur avait intensifié le phénomène.
Mais le lectorat ne s'est pas arrêté à ces contingences, embarqué dans ce thriller innovant.
Remettons-nous dans le contexte : Internet est entré dans notre quotidien depuis peu et les ordinateurs font une percée phénoménale dans les foyers. Et voilà qu'une série, par ailleurs très bien construite, s'empare de cette nouvelle technologie pour en faire l'élément déterminant de son intrigue.
Bien évidemment, d'autres éléments sont à prendre en compte.
La dénonciation des violences faites aux femmes est à égalité la seconde variable qui fédère les lecteurs. le personnage féminin central est Lisbeth Salander, introvertie tatouée bardée de piercing, jeune femme archétype de celle que l'on croise dans la rue avec un frisson de terreur. Stieg Larsson déconstruit les préjugés en prêtant loyauté et convictions à cette jeune femme et en affirmant haut et fort que quelle que soit l'apparence, aucune violence ne doit être tolérée.
Les personnages sont extrêmement attachants, celui de Lisbeth comme celui de Michaël Blomkvist, journaliste beau gosse, à l'éthique irréprochable et aux moeurs non conventionnelles. Directeur de la revue Millénium, il a pour quête de dénoncer les magouilles financières.
Les personnages secondaires sont également bien trempés et sont inextricablement liés à l'intrigue.
L'auteur prend le temps d'expliquer les rouages financiers dont les contournements sont le fil rouge de la 2e intrigue. le lecteur est ainsi en capacité de comprendre tout ce qu'il se passe et de savourer.
L'intrigue principale est une enquête sur une jeune fille disparue il y a 40 ans. Cette enquête se déroule dans le nord de la Suède, dans des paysages époustouflants. C'est l'occasion pour l'auteur de décrire le quotidien de ses concitoyens et d'embarquer son lecteur au coeur de la société suédoise.
Ce premier tome se lit à un train d'enfer.
Alors même que c'était une relecture, je me suis laissée happer par la narration et je n'ai qu'une hâte : relire le tome II !

Une claque magistrale.
Ce premier tome donne le ton, Lisbeth en chie et nous aussi. Impossible de lâcher ce roman malgré l'horreur et la cruauté qui suintent de chaque page. On ressent un besoin irrépressible de connaître la suite et on espère que la vengeance et la reconstruction de Lisbeth auront lieu.

Il y a des livres qui nous plaisent parce qu'ils entrent de plus en plus profondément dans les personnages, nous invitant à entrer de plus en plus profondément en nous-mêmes. Et puis il y a ceux qui nous plaisent parce qu'ils font le contraire : ils partent de l'histoire particulière d'un personnage, l'insèrent dans un réseau plus vaste dans lequel il prend sens, puis un réseau de plus en plus vaste, élargissant à chaque fois son sens. Dans le premier cas, le sens est intime, psychologique ; dans le deuxième cas, il est sociologique, politique. Dans le premier cas, le plaisir de la lecture vient du fait que progresser dans le livre est comme utiliser un microscope qui éclaire des détails de plus en plus fins ; dans le deuxième cas, le plaisir naît de la sensation de partir d'un détail et, au fur et à mesure qu'une montgolfière mentale nous fait prendre de la hauteur, d'insérer ce détail dans le paysage qui en révèle le sens. Dans le premier cas, les clés sont dans l'infiniment petit ; dans le deuxième cas, elles sont dans l'infiniment grand.

Les trois tomes de Millenium écrits par Stieg Larsson (je poste cette chronique sur la page de chacun des trois livres) appartiennent au deuxième cas : pour moi, il est impossible d'en écrire trois chroniques différentes, tant c'est leur enchaînement que j'ai trouvé époustouflant. Certes, le premier tome pourrait se lire tout seul, mais s'arrêter là en réduirait considérablement la portée : ce serait se priver de cette sensation unique d'accéder à une histoire de plus en plus large qui, à chaque étape, donne la sensation qu'on a enfin trouvé la clé ultime avant de réaliser que non, il y avait moyen de monter encore plus haut pour voir un paysage encore plus grand.

De ce fait, je me demande ce que peuvent bien faire les deux tomes écrits par la suite : puisque Stieg Larsson s'est arrêté au niveau planétaire, est-ce que son successeur a impliqué des extra-terrestres ? A-t-il fait un pont avec Star wars ? Alors, n'étant pas amatrice de science-fiction, je ne les lirai jamais ! Bon OK, je ne suis pas si sectaire : c'est aussi parce que l'idée des suites commerciales me déplaît... et puis je pense bien qu'il n'y a pas de complot inter-galactique. Mais alors, le seul choix qui me paraît s'être présenté au successeur est celui d'avoir troqué la montgolfière contre le microscope et d'être reparti dans l'autre sens, en direction de l'exploration des personnages et de leurs tribulations personnelles. D'ordinaire, j'adore ça, mais là, cela ne peut que trahir l'esprit de la trilogie, et ce, même si ce sont de bons romans. Donc je conseille sans réserve de lire, que dis-je de dévorer les trois tomes de Millenium jusqu'au bout, pour accéder à la grisante sensation de contempler le monde de tout là-haut ; et exceptionnellement, je me sens à l'aise pour déconseiller la lecture de deux livres dont je n'ai pas lu une ligne !

Que dire de ce qui est devenu un classique du polar ?
C'est un pavé certes, mais à aucun moment je ne me suis ennuyée.
Pourtant il ne se passe pas grand chose dans la première moitié du livre, mais l'écriture est telle que l'on se prend au jeu et souhaite toujours en savoir plus sur les mystères de la famille Vanger.
Les deux héros Mikael et Lisbeth sont attachants, et j'aurai plaisir à les retrouver dans les tomes suivants.

Une critique pour Millénium 1, « les hommes qui n'aimaient pas les femmes », la 430ème à ce jour sur ce site, autant dire qu'il n'y a plus énormément d'intérêt, car je ne vais pas être d'un avis très différent des autres, et la moyenne n'en prendra pas un coup.
Je ne connaissais pas la série, et c'est la sortie du quatrième opus qui m'a motivé, alors je me suis dit : Tiens, si j'attaquais millénium....
Premières pages, un peu de déception, j'étais un peu perdu dans la description des activités de Wennerström, puis ensuite du clan Vanger, et ce n'était pas particulièrement aisé d'entrer dans le vif du sujet.
Mais voilà, on découvre les personnalités des protagonistes, comme Mickaël Blomqvist, Erika Berger, et surtout Lisbeth Salander, personnage fantasque qui fait tout pour ne pas être aimé, et pourtant...
L'histoire, je ne vais pas y revenir (en lisant les critiques précédentes, on s'en fait une bonne idée), est à mon avis très divertissante, sans doute très exagérée par moment, souvent basée sur une intrigue bien ficelée, et ne manquant pas de descriptions parfois cruelles ou au contraire, très érotiques, car le beau Mickaël n'est pas vraiment du genre à rater une occasion.
Du mal à lâcher le morceau, c'est sur, d'ailleurs j'ai enchaîné avec la suite, non sans avoir visionné le film qui en a été tiré, assez conforme, mais surtout pour se mettre une image sur les principaux personnages de ce livre.
Avec un grand train de retard, j'ai apprécié ce roman, et vive la suite.

Je suis d'habitude réfractaire pour lire un roman qui a eu trop de battage médiatique mais en passant au rayon polar de ma Médiathèque j'ai pris les trois romans de Stieg Larsson «Millénium».Qu'elle ne fut pas ma surprise d'être scotché a mon fauteuil par le tome 1 « les hommes qui n'aimaient pas les femmes ». Cela commence doucement avec la mise en place du décor (la Suède) et des personnages, puis nous entrons dans le vif du sujet avec une énigme policière digne d'Agatha Christie.
La principale héroïne est un petit bout de femme qui a beaucoup de problèmes avec les institutions et les hommes en général, mais plus j'avançais dans ma lecture et plus je m'apercevais que rien n'était blanc ou noir, mais gris.
Je n'ai jamais soupçonné ou l'auteur me conduisait et le dénouement m'a surpris
Je ne connais pas la Suède, mais les descriptions et la façon de vivre est bien rendue par l'auteur et surtout les traducteurs, car sans eux je serais passé a côté d'un auteur de polar de la vague Scandinave, qui fait fureur ces dernières années.

Une trilogie qui se lit comme un seul roman ce n'est pas une trilogie, c'est une pâtisserie....Mmmmm !!! comme c'était bon...