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3,59

sur 421 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Deux millions de Français rêvent d'être publiés, cinq cent mille manuscrits sont refusés par an, toutes maisons d'édition confondues. Violaine Lepage est éditrice et directrice du service des manuscrits dans une grande maison d'édition parisienne. Parmi tous ces manuscrits qui s'échouent sur son bureau une ou deux fois par an, c'est l'ébullition, on tient la perle rare. C'est ce qui s'est produit avec « Les fleurs de sucre » de Camille Désencres. Ce premier roman arrive dans les quatre finalistes du Goncourt, mais tout le monde ignore qui est l'auteur de cette pépite littéraire.

« Je suis l'ange de la mort et je reviens le temps d'un récit », ainsi commence ce livre. Dans ce roman quatre crimes sont évoqués et bientôt la fiction va rejoindre la réalité. Violaine et sa maison d'édition vont être au centre d'une affaire criminelle

Antoine Laurain nous entraîne au coeur du monde de l'édition, au service des manuscrits, là où viennent se briser les rêves de milliers d'anonymes persuadés d'être de grands écrivains. L'idée est très originale puisque le récit d'un roman prend vie à travers des meurtres perpétrés en Normandie. Je me suis tout de suite laissé happé par cette histoire, impatient de connaître qui se cache derrière le pseudonyme de Camille, homme ou femme et est-ce vraiment un hasard si ce manuscrit a atterri sur le bureau de Violaine ?

Malheureusement, une fois le livre refermé, j'ai ressenti un immense gâchis, comme si l'auteur m'avait trahi. Sa promesse d'un roman qui sort des sentiers battus est restée vaine. le récit est en fait très convenu et la fin complètement bâclée, elle se résume en deux lettres confessions rédigées par les deux personnages principaux. Quelle déception !
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Gentillet. Ne casse pas trois pattes à un canard. Scénario improbable, sur une idée pourtant séduisante (sorte de polar ou de récit à suspens dans le milieu de l'édition). Quant au style, ça manque furieusement de jus ! Un bouquin qui pourrait être écrit par n'importe qui, stylistiquement parlant, a toujours eu le don de me faire fuir. Rencontre décevante, par conséquent, avec Monsieur Laurain...
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Dès les premières pages, l'auteur nous fait entrer dans ce monde si particulier de l'édition. Avec 500 000 manuscrits refusés chaque année, il y a de quoi avoir le vertige. Et que deviennent les manuscrits refusés ?
« Les trois-quarts des auteurs souhaitent récupérer le précieux exemplaire »
Ce monde de l'édition, c'est celui de Violaine Lepage, femme belle et mystérieuse, sa singularité nous amuse car elle croise souvent Marcel Proust. Jusqu'au jour où elle reçoit « Fleur de sucre », manuscrit d'un nouvel auteur à publier, ce qui n'arrive que deux à trois fois l'an. Oui mais voilà, impossible de rencontrer cet auteur au prénom épicène. Qui se cache derrière ce pseudo et quel est le mystère de ce roman dont les drames décrits se réalisent dans la vraie vie ? Et voilà la police sur le coup et le lecteur embarqué dans une pseudo histoire policière.
Le début du roman s'annonçait léger et plein d'humour avant de sombrer dans une énième enquête policière qui part dans plusieurs directions. J'attendais mieux et j'ai fini par m'ennuyer au milieu de cette intrigue débordante de meurtres, viols, suicide et disparitions qui finit par perdre de sa crédibilité. La pléthore de personnages sans trop d'épaisseur n'arrange pas l'affaire. Dommage ! Il y avait là une bonne idée de départ qui s'essouffle vite.
Reste la plume agile de l'auteur et son humour enjoué un brin piquant, ce qui n'est déjà pas si mal.


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Pour une fois, je serai certainement très brève pour donner mon avis sur ce livre. La quatrième de couverture était des plus alléchantes. Rentrer dans les coulisses du monde de l'édition avec en prime une intrigue "policière", voilà qui avait tout pour me plaire.
Mais à la vérité, je me suis ennuyée durant cette lecture. J'ai trouvé que l'ensemble manquait de relief et même , pire, était parfois cousu de fil blanc. Les différents protagonistes ont suscité peu d'empathie chez moi, l'auteur n'est pas parvenu à m'accrocher à son histoire. C'est donc une déception, peut-être d'autant plus amère que j'avais misé beaucoup sur ce service des manuscrits...
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Bien que l'histoire se situe dans le milieu de l'édition et que j'exerce moi-même une profession liée au livre, je n'ai pas accroché du tout. Dans la façon dont l'auteur évoque l'univers du livre (auteur publié ou non, éditeur, comité de lecture etc.), je n'ai pu m'empêcher de ressentir comme une légère pointe de suffisance vis-à-vis des personnes qui ne sont pas familières de ce milieu littéraire. Comme si le roman s'adressait à une poignée de connaisseurs, à des gens du milieux, et pas à des lecteurs comme vous et moi. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. L'intrigue en elle-même m'a parue prévisible. Les différentes mises en abîme sont très convenues (l'auteur qui parle du fait d'être auteur, le roman dans le roman...) On comprend très rapidement de quoi il retourne et en dépit de la thématique abordée, je ne me suis pas sentie du tout impliquée émotionnellement.
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J'avais découvert Antoine Laurain avec “Le Chapeau de Mitterrand”, comme beaucoup de lecteurs. Mais c'est “Fume et tue” (Passage, 2014) qui m'avait enthousiasmé. Tout était réussi dans ce roman : l'argument principal et ses développements, le choix des personnages et des situations, l'intrigue et son rebond final, la mise en scène du monde de l'entreprise et de celui de l'art, l'humour, enfin. Est-ce le lobby anti-fumeurs qui a fait pression pour que le livre ne soit pas réédité en poche ? C'est pourtant, et de loin, le meilleur Antoine Laurain. Bref ! J'avais lu ensuite les autres textes d'Antoine Laurain, tous de qualité. Et puis il y a eu “Millésime 54”, amusant quoique facile et anecdotique. Et voici ce “Service des manuscrits”. J'en suis désolé… Notre Laurain s'est aligné sur le format “Musso-moyen”… Mystère épais, résolution absolument invraisemblable et de surcroît facile, personnages caricaturaux, brièveté et manque de profondeur. Il reste le style, tout juste correct. J'en suis désolé, je me répète… La déception est grande. le seul intérêt de ce livre à mes yeux (je le rappelle, j'anime une petite maison d'édition) aura été la description du milieu de l'édition, et d'un “service des manuscrits”, service que je représente à moi seul dans la vie quotidienne. Aurais-je refusé le manuscrit d'Antoine Laurain ? À tout le moins, je lui aurais demandé de le restructurer ! Mes excuses, cher auteur désormais à succès, dont j'estime par ailleurs la trajectoire littéraire, à sa “décroissance” qualitative près !…
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Violaine Lepage, 44 ans, est éditrice et directrice du service des manuscrits, pièce maîtresse de sa célèbre maison d'édition. C'est dans ce service que sont découverts, parmi des centaines de manuscrits reçus chaque jour, les quelques romans qui seront publiés. A peine sortie du coma après un accident d'avion, Violaine se retrouve confrontée à une situation inédite. Une de ses collaboratrices a découvert une pépite parmi les manuscrits, le roman est publié sous le titre des "Fleurs de sucre" mais l'auteur reste inconnu de tous, il ne communique que par mail. Ce roman se retrouve sur la sélection finale du Goncourt alors que, de façon concordante, se produisent dans la région des crimes décrits dans le roman.

Qui a écrit ce roman et pourquoi ? La solution se trouve peut-être dans le passé.

Le cadre de ce roman qui permet de se glisser dans les coulisses de l'édition m'intéressait beaucoup, savoir comment sont choisis les textes qui seront édités, vivre le quotidien d'une maison d'édition... mais finalement cet aspect est assez survolé et je suis vraiment restée sur ma faim. Quant à l'aspect policier du roman je l'ai trouvé complètement raté avec des personnages caricaturaux, des incohérences, des rebondissements prévisibles et un dénouement deviné dès les premiers chapitres. le style est très ordinaire à l'exception des passages de "Fleurs de sucre", le roman dans le roman, qui sont très beaux. J'avais beaucoup aimé le chapeau de Mitterrand , un roman savoureux, et je trouve qu'Antoine Laurain peine à retrouver ce niveau de qualité. S'il n'avait pas été Antoine Laurain je ne suis pas certaine que son manuscrit aurait été repéré dans le lot des réceptions des services des manuscrits des maisons d'édition.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Le Service des manuscrits (2020) est le premier roman d'Antoine Laurain que je lis ; c'est un roman qui avait tout pour me séduire et m'intéresser autour d'une histoire qui montre l'envers du décor du monde de l'édition avec ses lectrices et lecteurs. Qué de détails intéressants sur des partenaires dont on fait peu allusion et dont le travail doit être, pour le moins, assez éreintant. On lit par exemple, que 2 millions de français rêvent d'être publiés, alors que la plupart n'écriront jamais un livre: tous ces livres fantômes forment une sorte de matière gazeuse qui entoure la littérature comme la couche d'ozone la Terre (page 12). Et tout de même cinq cent mille refusés par an ! toutes maisons d'édition confondues et les trois quart des auteurs désirent récupérer le précieux exemplaire.

Je lis dans ce livre qu'il y a trois signes pour noter les manuscrits : un carré pour les refusés, un croissant de lune pour un texte qui retient l'attention et un soleil pour la pépite à publier.

Ici l'histoire bascule sur un cas policier certes, assez original, mais qui ne m'a pas convaincu surtout lors de la résolution du cas : une éditrice reconnue, Violaine Lepage, reçoit un manuscrit sous le titre de Les fleurs de sucre qui décrit des meurtres qui vont se reproduire dans la réalité; ce manuscrit est sélectionné pour le Goncourt, mais on n'arrive pas à démasquer l'auteur…Ce roman Les fleurs de sucre est un livre porté en abîme (roman dans le roman) et l'axe même du livre d'Antoine Laurain.

Lecture légère, agréable avec une certaine originalité dans le montage mais qui m'a laissé une impression mitigée, en raison d'un certain flou autour de l'histoire policière.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Violaine Lepage dirige le service des manuscrits d'une maison d'édition réputée. Un jour, son équipe découvre une pépite : Fleurs de sucre, de Camille Desencres. C'est l'histoire d'une femme agressée par quatre hommes dans sa jeunesse, qui se vengera en tuant ses assaillants. Violaine, conquise, publie immédiatement ce roman. Mais voilà qu'après quelques échanges par mail l'auteur disparaît... Qui est Camille Desencres ? Où est-il/elle ? Cette question torture l'éditrice, ainsi que les médias, puisque le livre est sélectionné pour le prix Goncourt. En plus de ce problème, Violaine va devoir affronter la police, car les meurtres racontés dans le livre semblent se produire dans la réalité...

J'ai apprécié l'intrigue principale, cet auteur qui se volatilise alors que son oeuvre est acclamée. On a très vite envie de savoir qui est Camille Desencres et pourquoi il/elle agit ainsi. le suspense monte encore d'un cran quand l'histoire prend une tournure policière. Il y a forcément un secret derrière ces crimes ! Jusqu'ici j'étais emballée.
Mais, à un moment donné, tout bascule… L'intrigue, déjà bien développée, devient indigeste. On est noyé sous des péripéties toujours plus rocambolesques. Ces drames, un peu inutiles, gâchent le dénouement, qui se rapporte à une histoire de famille, un traumatisme. J'aurais dû être touchée, mais ça n'a pas été le cas.

Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher à Violaine, un peu trop hautaine. le cliché de l'éditrice parisienne à la recherche de la « bonne littérature ».

Déçue !
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Un petit livre qui se lit agréablement mais l'histoire a la fois tarabiscotée et attendue ne laisse pas de trace
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