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La Planète des Livres....
Liste créée par fanfanouche24 le 05/07/2018
32 livres.

"Le Livre et ses multiples

métiers ! "xxxxxxxxxxxxxxxx

De l'Écriture d'un livre à sa fabrication...en passant par la documentation,la correction, la traduction, la typographie, l'impression, et puis la diffusion, la mise en avant par les libraires, les bibliothécaires, les critiques littéraires., et ensuite sa conservation à travers le temps...

Vous me direz à juste titre : "Cela en fait du monde ....pour créer un livre, le fabriquer , le faire connaître et le faire vivre " !

A l'origine , cette Liste a été

" impulsée " par la redécouverte

dans mes rayonnages du tout premier numéro d'une très ancienne revue littéraire, "Livraisons" , de qualité

[mars 1982]...

Malheureusement... des titres qui m'intriguaient énormément , sont épuisés ...

Toutefois, me restait une grande envie de réfléchir à une sélection sur les domaines multiples qui accompagnent la naissance d'un livre et les étapes de son

existence !....

****en réflexion juillet 2018***idée reprise le 12 janvier 2023* le 10 février 2023

@Soazic BOUCARD@



1. Le diable par la queue - Pourquoi écrire ?
Paul Auster
3.60★ (242)

"Avant de connaître la consécration, Paul Auster a tiré le diable par la queue. De ses tentatives pour rompre la difficulté, et des mésaventures qui y sont liées, il fait ici le récit dans une allègre chronique des années de galère. Une chronique qui va des querelles budgétaires, responsables de la séparation de ses parents, à la parution de son premier livre. Mais, en vérité, c'est son rapport à l'argent, au travail et à la création qu'il met en évidence dans ce récit intitulé en anglais Hand to Mouth. Dans "Pourquoi écrire ?", Paul Auster relate quelques anecdotes qui, sans en avoir l'air, ont décidé de sa vocation d'écrivain. Deux textes précieux en ce qu'ils laissent entrevoir quelques bribes de "la petite fabrique de littérature" de Paul Auster."
4. La propriété littéraire et le domaine public payant
Pierre-Jules Hetzel
"La propriété littéraire et le domaine public payant ([2ème éd.]) / par J. Hetzel Date de l'édition originale : 1860 Sujet de l'ouvrage : Droit d'auteur -- Belgique -- 19e sièclePropriété intellectuelle -- Belgique -- 19e siècle Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces ?uvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces ?uvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr "
7. L'écrivain et son ombre
Gaëtan Picon
4.50★ (5)

"Les œuvres d'art sont affaire de plaisir et de goût personnels qui se passeraient de toute justification ; la création est un mystère, or c'est précisément ce qui ne cesse d'aiguiser notre curiosité et nous pousse à scruter ce qui se passe dans les actes créateurs - cependant, nous parlons des œuvres, elles ne cessent de nourrir notre sensibilité, d'alimenter notre enthousiasme. Si la critique et l'histoire de l'art interposent une cohérence et un savoir entre notre subjectivité et les œuvres dont elles parlent, ces deux disciplines hésitent à considérer l'art comme source de connaissance, elles se refusent même à en discuter la vérité. Or les œuvres ont non seulement une «efficacité» dont nous ressentons confusément les effets, mais aussi une valeur dont il est possible de déterminer les conditions et les structures dans les œuvres mêmes : l'esthétique littéraire qui se développe ici n'est ni philosophie ni science de l'art, mais elle révèle ce qui sous-tend notre admiration, laquelle n'est pas incommunicable ; l'admiration qui va de pair avec notre plaisir n'est pas injustifiable, elle tend à un accord des jugements sans recourir à aucune dogmatique."
8. La librairie sur la colline
Alba Donati
3.84★ (232)

Ajout le 13 janvier 2023---* voir ma chronique: https://www.babelio.com/livres/Donati-La-librairie-sur-la-colline/1414586/critiques/3292650
9. Rue de l'Odéon
Adrienne Monnier
4.43★ (25)

Ajout le 13 janvier 2023
10. La foi d'un écrivain
Joyce Carol Oates
3.74★ (140)

Ajout le 13 janvier 2023
12. Journal d'un lecteur
Alberto Manguel
3.81★ (253)

Ajout le 13 janvier 2023
13. Souvenirs d'un Bouquiniste
Louis Lanoizelee
4.50★ (14)

Ajout le 13 janvier 2023
14. La Collectionneuse de mots oubliés
Pip Williams
3.97★ (553)

Ajout le 13 janvier 2023---Sur le métier de Lexicographe
15. L'apprenti papetier
Albert Pignol
3.50★ (3)

Ajout le 13 janvier 2023- "Le lendemain, levé à la bonne heure et aussi frais et dispos qu'un gardon, l'apprenti était à la cuve. Avec une fourche de bois, il remuait la pâte. Les bras nus jusqu'au coude, il plongeait la forme garnie de sa couverte, puis il la relevait remplie de matière et en laissait l'eau s'écouler. Par petites saccades, il veillait à ne garder sur le tamis que la quantité adéquate à l'épaisseur d'une feuille d'Ecu... "
16. Le service des manuscrits
Antoine Laurain
3.59★ (697)

" À l’attention du service des manuscrits. » C’est accompagnés de cette phrase que des centaines de romans écrits par des inconnus circulent chaque jour vers les éditeurs. Violaine Lepage est, à 44 ans, l’une des plus célèbres éditrices de Paris. Elle sort à peine du coma après un accident d’avion, et la publication d’un roman arrivé au service des manuscrits, Les Fleurs de sucre, dont l’auteur demeure introuvable, donne un autre tour à son destin. Particulièrement lorsqu’il termine en sélection finale du prix Goncourt et que des meurtres similaires à ceux du livre se produisent dans la réalité. Qui a écrit ce roman et pourquoi ? La solution se trouve dans le passé. Dans un secret que même la police ne parvient pas à identifier."
17. L'éditeur et son double
Hubert Nyssen
4.38★ (28)

"Ces pages, je les ai choisies dans mes carnets pour donner une suite au premier volume où je tentais, par l'anecdote saisie au vol, par la réflexion notée dans l'instant, par le croquis sur le vif, d'apporter réponse aux questions que souvent l'on se pose sur les coulisses de l'édition, et d'illustrer le cours qu'à l'université je consacre au Paratexte (ce qui d'un texte fait un livre). Mais la nécessité de ce nouveau volume ne me serait sans doute pas apparue si la consécration soudaine de Nina Berberova ne m'avait rappelé que les tribulations d'un éditeur ne prennent de sens que par les découvertes qui les éclairent..."
18. Le pilon
Paul Desalmand
3.60★ (133)

"Un livre se penche sur son passé, de la sortie des presses à son départ plein d'espoir vers l'Afrique. Vingt ans d'une vie mouvementée. Il aime, est aimé, risque sa vie, rencontre des lecteurs et des lectrices, discute avec d'autres livres dans les librairies et les bibliothèques, s'interroge sur la marche chaotique du monde. Tout cela donne un roman picaresque, une méditation drôle sur notre finitude, doublés d'une variation à la Queneau sur le mot " pilon ". L'humour, comme toujours, quand il n'est pas un confort, affleure au tragique."
19. Pour l'amour des livres
Michel Le Bris
3.92★ (127)

"« Nous naissons, nous grandissons, le plus souvent sans même en prendre la mesure, dans le bruissement des milliers de récits, de romans, de poèmes, qui nous ont précédés. Sans eux, sans leur musique en nous pour nous guider, nous resterions tels des enfants perdus dans les forêts obscures. N’étaient-ils pas déjà là qui nous attendaient, jalons laissés par d’autres en chemin, dessinant peu à peu un visage à l’inconnu du monde, jusqu’à le rendre habitable ? Ils nous sont, si l’on y réfléchit, notre première et notre véritable demeure. Notre miroir, aussi. Car dans le foisonnement de ces histoires, il en est une, à nous seuls destinée, de cela, nous serions prêt à en jurer dans l’instant où nous nous y sommes reconnus – et c’était comme si, par privilège, s’ouvrait alors la porte des merveilles. Pour moi, ce fut la Guerre du feu, « roman des âges farouches » aujourd’hui quelque peu oublié. En récompense de mon examen réussi d’entrée en sixième ma mère m’avait promis un livre. Que nous étions allés choisir solennellement à Morlaix. Pourquoi celui-là ? La couverture en était plutôt laide, qui montrait un homme aux traits simiesques fuyant, une torche à la main. Mais dès la première page tournée… Je fus comme foudroyé. Un monde s’ouvrait devant moi… Mon enfance fut pauvre et solitaire entre deux hameaux du Finistère, même si ma mère sut faire de notre maison sans eau ni électricité un paradis, à force de tendresse et de travail. J’y ai découvert la puissance de libération des livres, par la grâce d’une rencontre miraculeuse avec un instituteur, engagé, sensible, qui m’ouvrit sans retenue sa bibliothèque. J’ai voulu ce livre comme un acte de remerciement. Pour dire simplement ce que je dois au livre. Ce que, tous, nous devons au livre. Plus nécessaire que jamais, face au brouhaha du monde, au temps chaque jour un peu plus refusé, à l’oubli de soi, et des autres. Pour le plus précieux des messages, dans le temps silencieux de la lecture : qu’il est en chacun de nous un royaume, une dimension d’éternité, qui nous fait humains et libres. »
20. La traduction est une histoire d'amour
Jacques Poulin
3.77★ (163)

"A la lecture de ce très beau roman, on se dit que la narratrice, d'origine irlandaise et traductrice de romans francophones, a beaucoup travaillé le style, peaufiné la syntaxe. On y ressent une rigueur, presque une jubilation dans l'acte d'écriture qu'est le sien, comme s'il s'était agi de... faire l'amour aux mots. Belle perspective! Bref, une sensualité latente qui fera plaisir à toute personne amoureuse de la langue française. "
21. L'autopsie confirme le décès : Eloge de la correction
Pierre Charmoz
3.50★ (7)

"Ce livre aurait pu s'intituler « Grandeur et servitude de la correction », mais les adeptes de la fessée risquent d'être déçus, car il est surtout question ici de barbarismes, de contresens et autres solécismes traqués quotidiennement par des correcteurs. C'est en effet à ces sauveurs de chefs-d'oeuvre, méconnus du grand public, que l'on doit de débusquer les oublis et bévues de nos grands journalistes et de nos écrivains immortels. Pierre Laurendeau et Patrick Boman, deux célèbres chasseurs de virgules embusqués dans les bureaux de grands journaux ou magazines de la presse provinciale ou parisienne, nous livrent ici leur carnet de bord, truffé d'anecdotes aussi désopilantes qu'instructives, surtout pour les amoureux de la langue. En prime, ils nous offrent un florilège de bêtises et de coquilles puisées aux meilleures sources, mais, pour la plupart, présentées anonymement afin de préserver certaines susceptibilités..."
23. Le semeur d'alphabets
Jean Anglade
3.54★ (95)

"Romain Fougères, Auvergnat né en 1927, fut élevé à la dure par sa pittoresque grand-mère Léonie, sacristine, lavandière et tuyauteuse de coiffes. Après leur cohabitation intergénérationnelle, riche en scènes de vie cocasses, Romain travailla dans l'imprimerie du journal La Montagne et exerça son métier avec passion quarante années durant. Fort de son expérience d' « homme de lettres », d'une vie sentimentale et familiale bien remplie, Romain décide à l'heure de la retraite d'occuper les belles années qui lui restent à vivre. Une nouvelle existence commence? "
24. Sales caractères : Petite histoire de la typographie
Simon Garfield
3.85★ (51)

"SALES CARACTERES PETITE HISTOIRE DE LA TYPOGRAPHIE ! Times New Roman, Garamond, Arial, Courier, Verdana... La fréquentation quotidienne de l'ordinateur a popularisé le nom et l'usage des polices de caractères. Mais que savons nous de ces fameuses «fontes», comme les appelaient autrefois les imprimeurs? Rien ou pas grand-chose... Simon Garfield entreprend de nous raconter l'histoire de quelques-unes des 100 000 polices de caractères créées depuis l'invention de l'imprimerie. Car derrière chacune d'entre elles se cache un destin, drôle et parfois tragique, qui croise souvent la grande Histoire - l'auteur raconte ainsi comment la police Gotham contribua à l'élection de Barack Obama. Les polices de caractères constituent aujourd'hui l'une des dimensions centrales de notre culture visuelle dont nous n'avons en général pas conscience. Qui sait par exemple que l'Helvetica a colonisé la signalétique urbaine outre-Atlantique et qu'elle est utilisée par toutes les grandes marques commerciales pour sa moderne efficacité ? Simon Garfield est journaliste indépendant et auteur de nombreux livres."
25. Mettez un livre dans mon cercueil
Michel Polac
3.39★ (28)

Un chroniqueur littéraire hors-pair ! "Ce choix de chroniques de Michel Polac publiées entre 1997 et 2009 dans L'Événement du jeudi et Charlie Hebdo, est savoureux à plus d'un titre. D'abord il nous remet en mémoire l'homme qui a longtemps révolutionné la télévision française en proposant des débats qui étaient véritablement « en direct », c'est-à-dire des combats parfois des pugilats qui ne ressemblaient en rien aux habituelles discussions académiques, dénuées de la sincérité spontanée que Michel Polac savait provoquer. Les comptes rendus de lecture rassemblés ici montrent quel lecteur infatigable était Michel Polac : semaine après semaine, de 1989 à 2001, le critique littéraire nous livra le meilleur de la production mondiale (avec un goût prononcé pour la littérature étrangère), sans se priver d'encenser ceux qui le méritent et de débiner les « ph/raseurs », selon son expression. Chacune de ces chroniques est un petit bijou de lecture ; avec ce ton sans fard qui est le sien, Polac dessine la bibliothèque idéale d'un contemporain au jugement très sûr."
26. La relieuse du gué
Anne Delaflotte Mehdevi
3.68★ (502)

"Mathilde délaisse une carrière prometteuse de diplomate pour ouvrir un atelier de reliure dans un village de Dordogne. Cuirs, fibres de bois, feuilles d'or et pigments accompagnent désormais le quotidien de la jeune femme qui restaure avec passion et minutie les ouvrages qu'on lui confie. Un matin, alors que la pluie bat le pavé de la ruelle, un visiteur franchit le seuil de l'atelier. Un homme d'une beauté renversante et enveloppé d'un parfum de fougère et de terre fraîche. Celui-ci lui remet un livre ancien pour restauration, et disparaît. " Un bon relieur est quelqu'un qui ne lit pas ", disait le grand-père de Mathilde. Et pourtant, comment résister à la tentation de plonger dans ce mystérieux ouvrage relié à l'allemande, offrant des dessins représentant un fanum, antique lieu de culte gallo-romain, et dissimulant dans sa reliure une liste de noms à l'origine inconnue ? Cadencé par les vers de Cyrano de Bergerac, La relieuse du gué est un roman façonné pour tous les amoureux du livre."
27. Le Métier d'illustrateur 1830-1880 : Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré
Philippe Kaenel
4.00★ (3)

"Les vignettistes du XVIIIe siècle ont pour héritiers les illustrateurs qui se multiplient à partir de 1830, alors que se renouvellent le monde de l'édition et les arts de la gravure. Au XIXe siècle, presque tous les artistes ont travaillé pour la librairie. L'illustration, véritable journalisme du crayon selon Théophile Gautier, devient pour beaucoup un lieu de passage, un tremplin pour la notoriété, mais le plus souvent un lieu de relégation. Car l'illustration, jugée populaire, industrielle et mercantile, a mauvaise presse. L'illustrateur, quant à lui, se voit souvent accusé de trahir la pensée de l'écrivain, tandis qu'il souffre à son tour d'être trahi par les graveurs de reproduction. Rodolphe Töpffer (1799-1846), peintre frustré, professeur, romancier et critique d'art, doit sa renommée à la fortune inattendue de ses histoires en estampes, rebaptisées " bandes dessinées ". C'est l'exemple typique de l'écrivain tenant la plume et le crayon, le modèle de cette double vocation si fréquente à l'âge de la fraternité des arts. L'illustration de ses œuvres par lui-même pose en des termes exemplaires la question centrale de l'autographie par rapport à la gravure de reproduction. J.-J. Grandville (1803-1847), tout au long de sa carrière, a réfléchi à la condition de son métier, défendu sa position de " professionnel " de l'illustration et lutté pour revaloriser le statut de l'illustrateur. Ses relations complices ou conflictuelles avec éditeurs, écrivains et graveurs révèlent les tensions qui caractérisent la librairie illustrée sous la Monarchie de Juillet. Gustave Doré (1832-1883) est certainement le plus célèbre des illustrateurs. Il est devenu l'incarnation de son métier jusque dans les moindres détails de son style de vie, de son comportement, de son corps même. Sa soumission tragique et paradoxale à l'étiquette de l'illustrateur, alors même qu'il se destinait au grand art, jette un éclairage sur le fonctionnement de la critique, sur la domination symbolique exercée par la hiérarchie des genres et des techniques. Philippe Kaenel écrit l'histoire sociale des illustrateurs au XIXe siècle. Sur la base de documents souvent inédits, il montre que le métier d'illustrateur agit comme révélateur des catégories esthétiques et professionnelles sur lesquelles reposent alors les beaux-arts."
28. Avec les bouquinistes des quais de Paris
Guy Silva
4.25★ (9)

Ajout le 10 février 2023_____"Les premiers bouquinistes se sont installés sur les quais de Paris voici plus de quatre siècles. Les berges et les ponts de la Seine sont désormais classés Patrimoine mondial par l'UNESCO. Les bouquinistes de Paris en font partie intégrante. Plus que la simple histoire d'une corporation, cet ouvrage constitue une peinture de la vie du livre dans la cité. Guy Silva évoque avec tendresse un univers méconnu. Il s'adresse à la fois aux amoureux de Paris et au vaste public des amateurs de livres. Abondamment illustré, ce guide permet de parcourir les sites historiques des quais grâce aux écrivains, aux artistes, aux films et aux chansons qui les ont évoqués. Le livre rassemble de nombreux témoignages, ainsi que des conversations complices avec les bouquinistes. "
29. Le Maître de Garamond
Anne Cuneo
4.06★ (272)

Ajout le 10 février 2023~~~~~~"Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun. "
30. Le monde d'Alde Manuce
Martin Lowry
3.75★ (9)

Ajout le 10 février 2023~~~~~~~~~~~~"Après Gutenberg, l'initiateur, l'imprimeur italien Alde Manuce (1450-1515) est la deuxième grande figure, quasi mythique, de l'histoire du livre imprimé. À l'exemple d'Erasme, ses contemporains ont très tôt salué en lui l'artisan d'une alliance durable entre le nouvel art de l'imprimerie et la Renaissance humaniste. La postérité, elle, a célébré à la fois les prouesses techniques de l'atelier aldin - comme l'invention des caractères italiques ou celle du livre de poche -, et l'œuvre de l'éditeur des classiques grecs et du Songe de Polyphile, le plus grand livre illustré de la Renaissance. Depuis les fameuses Annales de l'Imprimerie des Aide d'Antoine-Augustin Renouard, parues en 1825, philologues, bibliographes et collectionneurs ont consacré de très nombreux travaux érudits aux éditions aldines, mais il a fallu attendre la publication en 1978 du livre de Martin Lowry pour voir un historien dissiper le halo légendaire qui entourait l'entreprise d'Alde Manuce et tenter de la comprendre du strict point de vue de ses contemporains. Grâce à sa parfaite connaissance de la société, des institutions culturelles et de la vie politique de Venise, Martin Lowry pose avec une audace tranquille des problèmes essentiels et dresse un tableau aussi précis que haut en couleurs de ce que fut, au vrai, le monde d'Alde Manuce."
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