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Caroline LAURENT raconte un fait historique peu connu mais fort intéressant. Une pièce de plus à verser aux ravages de la colonisation. Elle retrace le sort des habitants de l'Archipel des Chagos, territoire Mauricien dans l'Océan indien, lors de l'indépendance de l'ile Maurice en 1967. le territoire appartenait à la Grande Bretagne. Au travers de la vie de Marie Pierre Ladouceur, de ses enfants Suzanne et Joséphin, de son entourage, de Gabriel Neymorin, le lecteur suit le parcours des Chagossiens chassés de l'île de Diego Garcia. Un long cheminement depuis leur expulsion de l'île jusqu'à la Cour Internationale de Justice à La Haye. Je vous laisse le soin de découvrir par la lecture le motif de la colère des habitants de Diego Garcia. Une sordide affaire de marchandage entre deux états dits démocratiques. Je n'en dirai pas plus. le récit est d'autant plus poignant qu'il est vrai. le langage des Chagossiens donne une note exotique mais le style de Caroline Laurent est très littéraire. J'ai beaucoup apprécié l'histoire de ce très noble combat qui a redonné dignité aux habitants chassés et à leurs descendants.
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Cinq étoiles sans aucune hésitation ! C'est un livre magnifique que nous offre Caroline Laurent, un livre de colère, de souffrance mais aussi d'espoir malgré tout.
Que d'émotions ressenties pendant la lecture ! Ce roman qui nous narre un fait historique réel m'a révoltée et horrifiée. Je suis un peu honteuse de n'en avoir jamais entendu le moindre mot, mais cela est maintenant chose faite et je compte bien en parler autour de moi.
Mais reprenons depuis le début. Imaginez une île paradisiaque, avec des paysages magnifiques, des habitants coupés du monde et heureux de leur vie. Voilà, vous la voyez ? Et bien maintenant, imaginez que ces pauvres ilois soient "priés" de prendre quelques affaires en une heure et exilés, arrachés à leur maison, et envoyés dans un endroit qu'ils ne connaissent pas, puis abandonnés à eux-mêmes. C'est exactement ce qu'il s'est passé dans l'archipel des Chagos, qui était rattaché à l'île Maurice lorsque cette dernière a eu son indépendance. Il y a en effet eu un accord secret entre les Mauriciens et les Britanniques pour que les premiers cèdent l'archipel des Chagos en échange de la décolonisation du territoire. Les Anglais ont ensuite vendus Chagos aux Americains qui y ont construit une base militaire !
Outre ce fait historique qui m'a bouleversé, j'ai également bien sûr beaucoup aimé l'histoire en elle-même, l'amour et la solidarité présents dans le récit et les personnages qui sont très attachants. Marie est une femme forte et unique, qui incarne la lutte, la ténacité et l'espoir. C'est une femme incroyable qui force le respect.
J'ai aussi apprécié la plume de l'auteure que j'ai trouvée très belle et agréable. Je voudrais d'ailleurs partager avec vous le plaisir que j'ai eu à l'écouter parler lors d'une rencontre. Caroline Laurent parle aussi bien qu'elle écrit !
C'est donc pour moi un sans faute pour ce livre qui m'a beaucoup touchée et qui m'a fait ressentir des émotions aussi fortes ! Je le conseille VIVEMENT !
P.s : je crois profondément que la littérature est une arme, elle permet de mettre en lumière certains points, des faits historiques parfois enfouis ou pas assez connus. Elle peut faire avancer les choses à son niveau en permettant d'attirer l'attention d'un plus grand nombre.
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Un livre incroyable.

Dans ce livre, Caroline Laurent à sa façon nous raconte la terrible histoire de l'île de Chagos et de ses habitants. Pour cela, elle met en scène Joséphin, un jeune garçon qui se bat pour les droits de son peuple, droits qui a été retiré à la génération précédente. de cette façon, Joséphin nous transporte directement dans l'histoire de Marie-Pierre Ladouceur, sa mère, qui a été chassé de son île alors qu'il n'était encore qu'un enfant.

Un récit poignant qui relate un fait terrible qui semble pourtant peu connu. C'est un réel drame qui s'est produit pour les Chagosiens, et c'est avec horreur que Caroline Laurent nous le raconte.

Un livre émouvant, touchant et révoltant, qui parle de combat mais aussi d'espoir. J'ai été happée et subjuguée par cette lecture. Ce livre fait parti de ceux qui m'ont le plus marqué. Je le conseille vivement.
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Énorme coup de 💗
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Mars 1967. Un cargo de ravitaillement jette l'ancre à Diego Garcia, une île des Chagos, attaché à Maurice au coeur de l'Ocean Indien. En débarquant, Gabriel, le jeune et nouveau secrétaire de l'administrateur local, tombe sous le charme de cette île, de sa douceur de vivre simple, mais aussi de Marie. Marie, c'est Marie Pierre Ladouceur, une jeune mère dont la force de caractère et l'énergie n'ont d'égal que sa beauté. Mais quand quelques mois plus tard Maurice accède à l'indépendance le quotidien des chagossiens bascule: leurs îles cédées aux anglais pour y faire une base militaire, ils sont contraints en quelques heures de quitter leur terre, leurs racines, leurs rêves.
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⭐️⭐️⭐️⭐️ Il est des livres qui nous marquent, qui nous bousculent, qui nous bouleversent et Rivage de la colère est de ceux là. Dans ce roman @caroline.laurent.livres a su intimement mêler la trame romanesque et la triste réalité de la déportation de ce peuple. J'ai autant été touchée par ce drame historique méconnu que par l'histoire d'amour intense et tragique entre Marie et Gabriel. Comment rester insensible enfin au combat d'une vie de Joséphin pour la reconnaissance des malheurs de son peuple et pour la mémoire de sa mère.
Mauricienne par sa mère, on sent l'auteur proche de ses exilés et elle réhabilite à merveille la mémoire de ce peuple bafoué avec un plume forte et touchante. On est subjugué par par la pureté de ces îlots, par leur candeur et même leur naïveté, on vibre à l'unisson de leur colère, de leur détresse mais on garde en fil rouge l'espoir d'une reconnaissance de leur spoliation après des années de lutte.
A lire d'urgence pour que tout un chacun se souvienne des îles Chagos et de Diego Garcia .
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Avec ce roman choral qui nous fait glisser assez naturellement des années 1960-1970 à l'année 2018, Caroline Laurent nous raconte l'expulsion des Chagossiens de leur archipel, suite à un processus d'entente trouble entre l'Ile Maurice, dont les Chagos font partie, et le Royaume-Uni, au moment de l'indépendance de celle-ci, afin que le tout devienne une base militaire américaine.

Expulsion présentée avant tout, dans le moindre détail, par l'intermédiaire de deux points de vue : celui de Marie-Pierre, Chagossienne qui vivra l'horreur de cette expulsion, envoyée de force à l'Ile Maurice pour vivre dans la misère crasse d'un bidonville ; celui de Gabriel, jeune homme accédant au poste de secrétaire de l'administrateur de Diego Garcia, une des îles de l'archipel, avant l'expulsion, découvrant quasi en temps réel, avec horreur, l'évolution de la situation, qui plus est parce qu'il entretient, avec l'île et ses habitants, une relation devenue plus qu'intime. Expulsion présentée également via un autre point de vue, celui de Joséphin, dernier enfant né aux Chagos, bien décidé, en se rendant au tribunal de l'O.N.U. en 2018, à défendre son archipel et à prouver l'illégalité de la décision anglo-mauricienne, afin de redonner à ses anciens habitants, pour ceux toujours vivants, le droit de pouvoir rentrer enfin chez eux.

Entre ces trois points de vue, un glissement se fait tout aussi naturellement qu'entre les époques, nous donnant à voir avec sensibilité l'histoire, particulièrement touchante, d'une terrible et indigne migration forcée, bien trop méconnue malheureusement. Histoire parfaitement documentée – évocation et citation de documents ayant vraiment existé par exemple – et histoire d'amour d'un romanesque tragique, parfaitement menée et plausible, se mêlent, elles aussi, naturellement, pour donner à Rivage de la colère une grande force d'évocation, que j'ai franchement appréciée.
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📚 Août 1967. Après des années de dépendance coloniale, l'Ile Maurice accède enfin à l'indépendance. Qu'adviendra-t-il de l'archipel des Chagos, rattaché à l'île Maurice ? Alors que le pays entre dans une nouvelle ère, le pire se prépare pour les Chagossien.ne.s

💭 Ce roman met en lumière un combat. Un combat pour l'indépendance, pour le droit à vivre dignement et comme on le souhaite, pour le droit d'exister et d'être reconnu. C'est l'histoire déchirante d'un peuple oublié, d'un peuple bafoué, d'un peuple qui se bat, qui plonge et se relève non sans difficulté.

Je me suis sentie bien ignorante à la lecture de cette histoire. Comment de tels évènement ont pu se produire dans l'indifférence la plus totale ? La littérature à ce pouvoir de nous éveiller et de nous révolter. Telle est la vocation de ce livre qui, à travers le quotidien de Marie Ladouceur et ses proches, met en lumière un terrible drame occulté.

Au début de ma lecture, j'ai eu peur d'être dépassée par les détails politiques et puis finalement, une fois les premières pages tournées, je me suis laissée emporter par cette histoire. Je me suis retrouvée en plein coeur de l'océan indien, sur ces plages de sable blanc. Comme Marie j'ai aimé et chéri la quiétude de Diego Garcia. J'en ai savouré chaque paysage... jusqu'au déchirement. Une fois le point de non retour franchi, c'est une vie de combat qui commence pour tous ceux dont la vie a été piétinée.

Rivage de la colère est de ces livres indispensables. de ces livres qu'on ne peut oublier. A lire absolument.
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Si la littérature devait servir à quelque chose, je voudrais qu'elle serve, avant tout, à illuminer le monde. Je voudrais qu'elle diffuse la lumière sur ces histoires de vie méconnues, qu'elle sorte de l'ombre tous ces événements qui nous sont si bien cachés. Et c'est ce que fait ici Caroline Laurent. L'auteure sert la grande littérature: celle qui est là pour nous raconter ce qui se tait habituellement, celle qui nous informe, nous apprend l'existence d'un monde insoupçonné.

Qui connait les Chagos? Qui sait les Chagossiens? Qui sait ce qu'il leur est arrivé? Moi, je ne les connaissais pas. J'ignorais tout de leur existence, de leur histoire et de leur combat. Et je remercie Caroline Laurent, encore une fois (j'avais adoré son premier roman), d'avoir mis fin à mon ignorance. le sujet est triste, passionnant et il nous est très bien raconté par le biais d'une fiction très bien menée.

Le texte est fluide, émouvant, captivant. Il nous transporte avec aisance et facilité vers une terre chaleureuse, bienveillante et touchante; une terre qui ressemble au paradis, loin de l'enfer civilisationnel qui fait effectivement la misère de ses occupants. le texte est triste mais beau. Il est plein de vie. Il est amour, amitié, misère, colère et dignité. Il est tout à la fois. Il est riche de sentiments. Il est puissant car il raconte beaucoup avec simplicité. Il est utile, éclairant. Il est à lire. Indubitablement. #
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"Comment appelle-t-on la mémoire de ce qui vient ? Il faudrait inventer un mot, oracle et divination ne conviennent pas, inventer un mot pour dire cette mémoire compacte qui embrasse le futur. Se souvenir de ce qui va arriver et qu'on ne vivra pas."

La voix de Joséphin porte en elle toutes les mémoires. Celles du passé, transmises par sa mère et tissées des douleurs des déracinés, volés, spoliés et niés. Celles du futur, faites d'espoir de voir un jour le combat qu'il mène aboutir et lestées des promesses à ceux qui ont disparu avant d'avoir gain de cause. La voix de Joséphin porte la colère d'un peuple ignoré du monde, bafoué sans que nul n'intervienne, rayé de la carte du globe. Et c'est la grande et forte trouvaille de Caroline Laurent, cette voix qui scande, rythme la narration pour mieux confronter le lecteur à la violence de l'injustice. Comme beaucoup, je n'avais jamais entendu parler des îles Chagos. Ni du drame vécu par ses habitants, purement et simplement chassés par les britanniques et débarqués à l'île Maurice qui venait d'accéder à l'indépendance. Pourquoi ? Des intérêts politiques et financiers. L'île principal de l'archipel, Diego Garcia a été louée aux Etats-Unis qui y ont installé une base militaire. On en parle d'ailleurs beaucoup en ce moment car c'est de là que partent les offensives vers l'Iran... Et les habitants ? Virés, sans même prendre la peine de leur expliquer, de s'occuper de leur avenir, de les reloger.

Caroline Laurent s'empare de ce drame ancré dans sa chair, nourri par les histoires que lui racontait sa mère, mauricienne qui séjourna adolescente quelques semaines à Diego Garcia et qui en garda le souvenir d'une certaine douceur de vivre puis une colère sourde face à la violence de l'éviction. Elle s'empare de ce drame avec toute la puissance de la fiction : faire revivre d'abord le petit paradis chagossien, sa culture, ses modes de vie très traditionnels bien éloignés de la civilisation mauricienne ; raconter la vie sous administration coloniale, les différences de classes, de couleurs de peau qui régissent les relations et la vie sociale. Et l'histoire d'amour entre Gabriel, issu d'une famille créole mauricienne et venu seconder l'administrateur colonial à Diego Garcia et Marie-Pierre Ladouceur, belle, pauvre mais libre qui le subjugue le temps d'une danse sur la plage. L'amour puis le déchirement lorsque Marie comprend que Gabriel savait ce que tramaient les britanniques. Et que commence pour elle et les autres déracinés, un parcours de survie sur une île Maurice où tout le monde les rejette. Avant que certains ne décident de se battre et de donner de la voix : si Maurice ne veut pas d'eux, ils ne demandent qu'à retourner sur leur île où ils vivaient bien et ne manquaient de rien. Après l'abattement, la colère prend le dessus. Comment peut-on interdire à un peuple de vivre là où il est né et où ses morts sont enterrés ?

Cela se passait en 1968, autant dire que ces événements sont très récents. La voix de Séraphin, le fils de Marie dans le roman est inspirée par celle d'un homme qui se bat depuis plusieurs décennies pour porter la cause des chagossiens auprès des plus hautes cours de justice. Il s'appelle Olivier Bancoult et mène un Groupe Réfugiés Chagos qui vient d'obtenir une première victoire avec l'avis consultatif rendu à La Haye il y a quelques mois et invitant le Royaume-Uni à mettre fin à son administration de l'archipel des Chagos... Consultatif. Et les britanniques sont toujours là.

Si l'on ne peut s'empêcher de s'enflammer pour la cause chagossienne, c'est aussi parce que Caroline Laurent trouve le souffle pour porter cette histoire et faire ressentir par chaque lecteur le drame vécu par ses personnages inspirés des "vrais" chagossiens. Parce que l'exil forcé, l'injustice, la négation des individus sont des violences malheureusement trop souvent infligées et observées depuis la nuit des temps et constituent des matériaux que l'on souhaiterait uniquement romanesques. Il faut peut-être en passer par la fiction pour toucher les coeurs, propager l'indignation, faire gonfler la colère et unir les voix de milliers de lecteurs à celles de ceux qui se battent au quotidien pour simplement être autorisés à revoir leur terre. Toutes les armes sont bonnes et celle-ci est l'une des plus belles.
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Je vais faire simple : ce roman est un coup de coeur ! Tout m'a bouleversée dans ce livre, de la plume pleine de poésie de Caroline Laurent à la terrible histoire de ce peuple chagossien, récente, honteuse, et dont je n'avais pourtant pas connaissance. Je ne cesserai de conseiller cette histoire à tout le monde, partout, tout le temps !

J'avais apprécié la plume de Caroline Laurent dans son précédent livre, qui était pourtant bien différent de celui-ci car issu de ses entretiens avec Evelyne Pisier et la revue de sa jeunesse. J'avais apprécié la manière dont elle avait réussi à s'approprier son histoire, et à la retranscrire d'une si belle manière. L'histoire de Rivage de la colère n'a absolument rien à voir, et j'y ai pourtant retrouvé cette manière si personnelle de conter une histoire. C'est ça, la plume de Caroline Laurent : elle vous conte une histoire et l'embellit par son âme et sa poésie. de par son histoire personnelle, elle a pu s'approprier l'histoire d'amour et de déracinement de Marie et Gabriel, d'une manière très émouvante.

Caroline Laurent imbrique des histoires dans l'Histoire, c'est ce qui fait la force de ce roman. Elle a réussi à insuffler un tel souffle romanesque et une telle âme à ses personnage qu'on ne peut que se retrouver encore plus touché par leur déportation. Pour ma part, je n'avais absolument jamais entendu parler de la déportation des habitants des îles des Chagos dans les années 1960 et 1970; ce n'est pourtant pas si ancien… Cette part sombre de l'Histoire contemporaine est très bien expliquée, et revivre les événements m'a totalement révoltée. La scène de déportation elle-même est terrible, et n'est pas près de me sortir de la tête…

Rivage de la colère, c'est suivre l'histoire d'une femme, d'un homme, d'un couple, d'une famille, d'un peuple, d'une nation. C'est rappeler à quel point le devoir de mémoire est essentiel, à quel point l'humain est représente devant en face du territoire. Avec ce roman, Caroline Laurent est entrée au panthéon de ses autrice dont je lirai à coup sûr tous les prochains ouvrages !
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Sur la carte, au large de l'Ile Maurice, quelques points se dessinent, discrets, perdus et inconnus représentant les îles des Chagos que l'on ignore et que l'on ignorerait encore si Caroline Laurent ne vous avait pas conté leur terrible destin.
Marie est chassée de Diego Garcia tout autant que les autres, sa famille, ses enfants, ses amis, chassés de leur histoire, poussés vers un ailleurs sans en comprendre le pourquoi. Maurice devenue indépendante les a trahis livrant aux américains, sous couvert du colonialisme anglais, leurs terres pour en faire une base militaire. Ils deviennent alors des bannis, privés de retour et abandonnés dans les bidonvilles de Maurice où on les a salement débarqués.
Fresque romanesque inspirée du réel, « Rivages de la colère » relate l'ignoble injustice subie par les habitants de l'archipel des Chagos et leur combat, au fil des ans, pour survivre puis obtenir réparation.
Instructif, merveilleusement bien écrit, ce roman est passionnant et c'est avec délectation que l'on suit les amours de Marie et de Gabriel, que l'on tremble face aux redoutables évènements, que l'on espère, que l'on pleure, que l'on sourit.
Une superbe lecture.

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