Une jeune femme est retrouvée morte, enfermée dans une boite, transpercée par plusieurs épées. Simple tour de magie qui a mal tourné ? Ou mise en scène macabre d'un esprit complètement dérangé ? Mina Dabiri, enquêtrice pour la police, prend contact avec Vincent Walder, mentaliste réputé, pour aider son équipe dans leurs investigations. Très vite, ils comprennent qu'ils ont affaire à un tueur en série s'inspirant de tours de magies célèbres pour commettre ses meurtres…
J'aime bien
Camilla Läckberg et, même si j'ai un peu laissé de côté la série dédiée aux enquêtes d'Erika Falk et Patrick Hedström, j'ai ouvert avec plaisir et curiosité «
La boite à magie », qui m'a été offert à Noël.
Il faut reconnaitre que l'histoire met un peu de temps à démarrer et qu'elle peut sembler tirer un peu en longueur par moment… le roman est un véritable pavé et, très clairement, l'intrigue en elle-même aurait pu être bouclée en moins de pages… Mais, en fait, les passages et les détails qui semblent inutiles ou superflus permettent de créer une ambiance qui donne du corps au récit. Et l'intrigue n'est pas exempte de suspense malgré les longueurs. C'est une bonne intrigue policière comme je les aime, avec des rebondissements, des moments creux, des alternances entre le présent et le passé, des pièces de puzzle à assembler pour tisser la trame jusqu'à la résolution. Il m'a fallu attendre les cents dernières pages (sur les cinq-cents et quelques que comptent le roman), pour toucher du doigt le coupable et j'ai apprécié décortiquer les mécanismes et repérer les indices qui m'ont amenée à cette découverte.
L'auteure prend le temps de construire la psychologie des personnages et l'on sent bien que le duo Mina et Vincent pourraient ne pas en rester là. Ils faut reconnaitre qu'ils étaient fait pour s'entendre, chacun d'eux ayant un trouble du comportement qui les pose en marge de la société. Bon, j'avoue que, de prime abord, dans les premiers chapitres, je me suis dit que c'était pousser le bouchon un peu loin, ce choix de deux enquêteurs à « problèmes » dans la même équipe… Mais au final, le duo dysfonctionnel fonctionne à merveille.
Comme il reste beaucoup de non-dits sur la vie des deux enquêteurs et que
Camilla Läckberg a commencé à tisser un beau fil rouge, je serai curieuse de voir qu'elles autres aventures elle réserve à Mina et Vincent. le temps qu'elles sortent de presse, je pourrai finir les quelques romans consacrés à Érika et Patrick !