La sorcière

Toujours un bonheur de retrouver les protagonistes de Camilla Lackberg. Comme déjà écrit dans d'autres critiques pas de surprise car tous les romans de l'auteure sont faits de la même manière mais c'est adictif et une fois tombé dedans avec le premier tome on a hâte de lire le suivant avec plaisir. Pour les fans uniquement

J'hésitais avant de me lancer dans ce nouveau Camilla LÄCKBERG, le précédent m'ayant déçu. Mais comment résister à l'appel d'Erica et sa petite famille. Comme d'habitude l'auteure nous donne en parallèle deux histoires, l'une du passé et l'autre bien d'aujourd'hui. La partie XVIIème siècle m'a peu convaincu, elle n'est pas essentielle à ce roman mais c'est une constante chez Camilla LÄCKBERG ces deux récits en alternance. La partie contemporaine qui fait écho à des faits divers dramatiques dans les milieux adolescents et dans le milieu des réfugiés syriens, est beaucoup plus intéressante. L'intrigue est bien menée. Erica est beaucoup moins écervelée que dans certains autre opus, ce qui la rend tout à fait crédible. Un bon moment de lecture, mais pas toujours réjouissant quand on a des ados dans son entourage!
Lien : https://ffloladilettante.wor..

J'ai été, au départ, séduit par CAMILLA LACKBERG ; puis mon intérêt s'est émoussé : après la lecture d'une dizaine de romans, je me suis aperçu que la construction des romans était similaire : jeu entre présent et passé...
et que les remarques aussi : rien n'évolue entre Erica et Patrick..., rien ne change au commissariat : le chef est toujours prêt à recevoir la presse !


En fait, j'ai arrêté la lecture, écoeuré de retrouver ici les mêmes choses. et d'avoir la très nette impression de relire un des romans déjà lus précédemment ! Alors, Camilla, on manque à ce point d'imagination ?

Comme toujours, les enquêtes de Patrick, enquêteur à Tanumshede, le mari d'Erica Falck, sont des moments agréables passés en leur compagnie.
La structure est toujours la même avec des flashback dans le passé d'une ancienne enquête en lien avec la nouvelle , mais aussi dans le lointain passé d'un autre siècle d'une affaire beaucoup plus ancienne qui a priori n'a pas de lien.
Encore une enquête sympa, mais je commence à trouver cette structure répétitive trop prévisible, sans grande nouveauté.

C'est toujours avec plaisir que je retrouve Erika et Patrick ; le temps de re-situer chaque personnage dans la série et j'enchaîne cette lecture avec frénésie.
Camilla Lackberg utilise la même recette que pour ses précédents romans, elle jongle entre le passé et le présent avec pour intrigue principale, le meurtre d'une petite fille de 4 ans, et telle une malédiction, qui se réitère 30 ans plus tard avec une victime du même âge et au même endroit.
L'histoire est longue à se mettre en place et la profusion de nouveaux personnages m'ont quelques peu perdu ; il m'a fallu près du tiers du roman pour pleinement entrer dans l'histoire et rendre cette lecture addictive.
La sorcière n'est pas mon préféré, mais je reste fan de cette série.

Je me suis attachée aux personnages de Camilla Läckberg et j'ai donc plaisir à les retrouver à chaque nouveau roman, même si je sais d'avance que j'aurai toujours les mêmes critiques et qu'aucune surprise ne sera au rendez-vous... Car, oui, l'auteure ne se renouvelle pas et utilise toujours le même schéma de construction. Cela pourrait être lassant mais, sur moi, ça fonctionne toujours jusqu'à présent !

Dans "La sorcière", Patrik et ses collègues enquêtent sur la mort d'une enfant de quatre ans, retrouvée dans la forêt bordant la ferme où elle habitait. Ce triste évènement réveille de sombres souvenirs pour les habitants de Fjällbacka. Trente ans plus tôt, une autre fillette du même âge a été retrouvée au même endroit, morte. Elle aussi habitait la ferme à côté de la forêt. Deux adolescentes de treize ans, Helen et Marie, avaient avoué le crime de la petite Stella avant de se rétracter...

Comme d'habitude, Camilla Läckberg coupe l'enquête actuelle avec quelques passages relatifs à l'affaire Stella. Petite nouveauté : elle nous raconte également une histoire vieille de plusieurs siècles où l'on suit les déboires d'Elin et de sa fille Märta. J'avoue que je ne comprenais pas bien le lien avec les autres histoires, l'explication finale est peut-être un peu tirée par les cheveux d'ailleurs.

Comme d'habitude, une grande partie du roman est consacrée à la vie personnelle d'Erica et son entourage. Les personnages me semblent malheureusement toujours trop stéréotypés. Par contre, j'apprécie la présence de thèmes d'actualité : les réfugiés, le harcèlement scolaire, la détention d'armes à feu,...

"La sorcière" plaira certainement aux fans de Camilla Läckberg comme moi, mais je ne le place ni au-dessus ni en-dessous des autres tomes de la série.

"La sorcière" est une enquête "à tiroirs", intriquant trois destins: celui d'Elin, de Stella et de Nea.
Nea, 4 ans, vient de disparaître, et ce sur les lieux même de l'assassinat de Stella trente ans plus tôt, disparue au même âge. Coïncidence ? Ou malédiction ?
En toile de fond, l'auteur nous conte le destin d'Elin, jeune femme vivant au 17ème siècle. Suite à son veuvage, Elin est engagée comme servante par sa demi-soeur Britta, la femme du pasteur. Mais sa soeur la hait, et le malheur rode dans ce foyer. Ce drame ancien est-il lié aux morts de Stella et Nea ?
Je dois dire que le démarrage est un peu poussif. L'enquête avance très lentement, au risque de lasser un peu le lecteur...Mais petit à petit, les indices affleurent enfin, le rythme s'accélère jusqu'au dénouement dramatique et inattendu, plus ou moins crédible, mais bienvenu. Au-delà de l'enquête, j'ai retrouvé avec plaisir ces personnages familiers: Erica, son mari Patrick, sa soeur Anna et toute la communauté du village de Fällbacka, leurs peines, leurs espoirs, leurs amours et leurs vies de famille. Je ne pense pas que ce soit le meilleur, mais ce fut une lecture agréable.

Je lis les aventures d'Erika depuis des années et je n'ai pas été déçue par ce dernier tome même si j'ai du mal à comprendre comment une mère de famille peut écrire des trucs aussi glauque à propos des enfants ... bref j'ai retrouvé avec plaisir tous les protagonistes de l'histoire, j'ai trouvé ça très intéressant que l'actualite soit aussi présente dans ce tome . L'enquete était passionnante et les personnages complexe par contre j'ai trouvé le lien entre l'histoire du moyenne âge et celle de l'époque actuelle un peu tiré par les cheveux voir très très tiré par les cheveux

Pourquoi je continue à lire cet auteur ? ça part dans tous les sens, trois histoires en meme temps, meme pas séparées par des chapitres : c'est lourd mais c'est lourd. La sorcellerie, l'immigration, le racisme ...bien trop condescendant. On est bien loin de notre Erica qui fonce, et toujours la même rengaine sur les femmes, la maison, le travail..bof

Nea, quatre ans, disparaît de la ferme de ses parents. Fait troublant : il y a trente ans tout juste, Stella, quatre ans également, avait disparu de cette même ferme et avait été retrouvée morte. Hasard ou coïncidence ? Les histoires du passé ressurgissent, et avec elles les secrets bien enfouis.
Dans ce nouveau tome des aventures d'Erica et Patrick, Camilla Läckberg parvient encore une fois à mêler habilement le passé et le présent, les secrets et les mensonges, à travers l'histoire de tous ces personnages et de leurs histoires qui se croisent. L'auteure réussit ainsi le tour de force de rendre cohérente une histoire qui fait le grand écart entre la vie d'une veuve dans la Suède du 17e siècle et celle de migrants dans le monde du 21e siècle.
J'ai dévoré ce nouveau tome à l'intrigue totalement palpitante et prenante : une fois commencé, on ne le lâche plus, et les 750 pages défilent à vitesse grand V. Ce nouvel opus semble aussi plus sombre que les précédents, il fait la part belle à la jalousie et aux mesquineries humaines, et révèle la noirceur tapie chez certains personnages. Erica et Patrick, quant à eux, voient leur famille de plus en plus soudée face aux horreurs qu'ils côtoient.
Au final, un polar palpitant et bien écrit, qui fait, comme toujours chez Camilla Läckberg, la part belle à la psychologie des personnages, que l'auteur maîtrise et retranscrit de manière totalement magistrale. Une vraie réussite, un bijou de noirceur et de mélancolie !