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3,98

sur 1529 notes
Ah, quel plaisir de retrouver Erica, sa soeur Anna, son mari Patrick, l'inspecteur de police, et toute une galerie de personnages désormais familiers, même si Erica a décidément beaucoup de mal à assumer son travail en même temps que sa famille nombreuse.
Cette femme n'est pas le modèle qu'on aurait envie de prendre en exemple, elle semble toujours débordée et passe son temps à faire garder ses enfants par sa belle-mère, sa soeur ou n'importe qui pouvant la soulager une heure ou deux !
Personne n'étant obligés de faire des enfants, on se demande un peu pourquoi elle en a fait trois si elle les considère systématiquement comme des obstacles, des petits démons fatigants, des petits trucs aux mains constamment sales, toujours en train de réclamer à manger, de crier, de se battre ou de pleurer.
Je ne dis pas que cela soit faux, simplement, ça ne donne pas envie de faire des enfants si ce que ressentent les parents est un panel d'émotions allant de la fatigue à l'agacement en passant par le découragement, l'inquiétude ou la fureur.
La trame est identique d'un roman à l'autre, à chaque fois, l'auteur nous raconte deux histoires en parallèle, l'une se déroulant dans le présent et une autre, généralement beaucoup plus ancienne, les deux finissant fatalement par se rejoindre pour nous révéler le nom de l'assassin et ses motivations.
L'histoire la plus ancienne se déroule au XVIIème siècle, ce que j'ai trouvé plutôt agréable.
L'intrigue m'a captivé, deux petites filles de quatre ans sont assassinées au même endroit à trente d'écart, justement à un moment où les deux suspectes du premier meurtre sont présentes toutes les deux en ville.
Ce volume aborde des thèmes d'actualité, notamment l'intégration des réfugiés Syriens ou le harcèlement des adolescents entre eux.
Un roman qui m'a réconcilié avec cette série que je trouvais un peu lassante depuis quelques volumes.
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Lors de ma lecture du dixième tome des aventures d'Erica Falck, je m'étais dit qu'on ne m'y reprendrait plus ou alors que j'y reviendrais si je n'avais rien de mieux à lire à ce moment là.
Il ne faut jamais dire , "jamais"... Ce onzième tome est un pur délice.
Entremêlant habilement un récit se déroulant en 1672, une disparition d'enfant actuelle, avec celle survenue sur les mêmes lieux trente ans auparavant , Camilla Läckberg nous propose une radiographie de la Suède à travers les âges. Et si Patrick et la fine fleur du commissariat de Fjällbacka enquêtent sur l'actuelle disparition, comme par hasard , Erica s'est attelée à un projet cold-case qui rejoindra l'enquête de son mari.
Adolescents en souffrance, pétage de plomb, crise des migrants, racisme, chasse aux sorcières, meurtres , sont au programme de ce dernier tome. Oui, Camilla Läckberg use à longueur de tomes du même procédé narratif : plusieurs enquêtes ou faits inquiétants prenant racine dans le passé , mais ici ça fonctionne tellement bien que j'ai sauté des pages à toute vitesse pour suivre exclusivement le récit qui se déroule en 1672...pour mieux revenir en arrière après, le coeur apaisé…
(Oui , parfois je triche quand le suspens est insoutenable ;-)
J'ai trouvé que les thèmes abordés étaient très riches et particulièrement bien fouillés: harcèlement d'adolescents sur d'autres adolescents; la montée implacable de la violence , de l'incomprèhension, du rejet est très prenante.
J'ai aimé que l'auteur nous emmène dans le coeur et dans la tête de réfugiés Syriens , son regard très bienveillant et plein de bon sens a enrichi ma perception du sujet .
Les thèmes abordés étaient tellement intenses que j'ai supporté avec beaucoup de bonhommie les petits défauts récurrents de cette série. Comme d'habitude le commissaire n'en fout pas une , mais finit par agacer ou attendrir selon votre degré d'indulgence (!). Comme d'habitude ( et malgré tout ce qu'il arrive d'atroce à d'autres enfants…) , Erica n'en finit plus de se plaindre de la fatigue que lui procure ses trois enfants, les fait garder par sa soeur enceinte jusqu'aux yeux (!) pour mieux travailler et faire éclater la vérité. Mais j'ai apprécié que Camilla Lackberg use de ce stratagème (inclusion de la vie réelle et banale), pour mieux faire retomber la pression , car tension , coeur qui tachycarde , seront des étapes obligées de cette lecture au titre mystérieux . La morale de l'histoire s'il y en a une , c'est que le monde change mais finalement pas tellement ...Egoïsme, bêtise, et obscurantisme perdurent malheureusement.
Un onzième tome qui me réconcilie avec cet auteure donc...
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Quand j'ouvre un livre de Camilla Lackberg, c'est un peu comme si je rentrais chez moi et que j'enfilais des pantoufles, je sais que je vais me sentir bien 😊 même si Erica a souvent eu tendance à m'irriter.
Mais dans ce tome, Erica est beaucoup moins nunuche et elle ne l'est même pas du tout !!!
Dans ce tome, Camilla Lackberg nous fait voyager dans trois époques, avec trois histoires où les victimes vont nous happer. Celle de 1672 est sans aucun doute celle qui m'a le plus touchée et révoltée mais les deux autres, liées bien sûr, ont réussi à me passionner aussi.
le monde de Camilla Lackberg est un peu le nôtre, on retrouve nos amis, il faut dire que c'est son dixième tome, on commence donc à bien les connaitre tous ses personnages et on s'y attache , hé oui, même Erica !
Malgré des sujets abordés plutôt graves , la lecture reste légère, agréable et vraiment idéale pour se détendre et évacuer les tensions d'une journée de travail. Je reste une adepte de cette auteur 😊
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Pour fuir l'ambiance hivernale de l'Hexagone, je suis partie pour la Suède où les températures estivales ont dépassé toutes mes espérances. Comme Fjällbacka, lieu de ma villégiature est sans doute la commune au taux de criminalité le plus élevé du pays, on peut dire que j'y ai "mouillé la chemise".
Je suis une fan de Camilla Läckberg et j'adore retrouver Erica et Patrick tiraillés entre leurs déboires familiaux et professionnels. Je me suis attachée également à tous les membres du commissariat où travaille Patrick, quelque soit leur niveau d'efficacité dans la résolution des enquêtes. Fidèle à elle-même, l'auteure utilise les mêmes ficelles : des évènements du présent liés à des histoires passées. Elle mise tout sur la curiosité d'Erica qui en plus de son travail d'écrivain et sa vie de mère de famille de trois enfants, trouve le temps de se mêler des affaires policières gérées par son flic de mari.
De ce fait, je rencontre de réelles difficultés à renouveler mes critiques sur ses différents titres. J'ai l'impression parfois de faire du "copier-coller".

Néa, quatre ans, est découverte morte exactement au même endroit où trente ans auparavant avait été retrouvé le corps de Stella, une fillette du même âge. A l'époque, deux amies adolescentes, Helen et Marie, avaient avoué le crime avant de se rétracter. Y a-t-il un lien entre les deux meurtres d'autant plus que Marie, devenue depuis actrice à Hollywood est de retour à Fjällbacka pour le tournage d'un film ? Aurait-elle formé à nouveau avec Helen, restée sur place et mariée à un homme violent, le duo meurtrier ?

Ne vous fiez pas aux apparences car Camilla Lackberg va multiplier les fausses pistes. En plus, elle ne se contente pas de faire des allers-retours entre ces deux époques. Régulièrement, au cours de la narration, un chapitre vous propulse au XVIIième siècle en pleine chasse aux sorcières. L'explication (qui justifie également le titre) n'arrive qu'en toute dernière page et personnellement je trouve le lien avec le reste de l'histoire plutôt ténu. Il faut bien trouver quelques points négatifs... En totale opposition avec la relative quiétude et les aléas quotidiens de la vie familiale d'Erica, Camilla Läckberg confronte ici son lecteur à des phénomènes modernes et terribles. Elle évoque la situation des réfugiés et le racisme auquel ils sont confrontés mais aussi le monde de l'adolescence et les problèmes de harcèlements auxquels les jeunes peuvent être soumis notamment à travers les réseaux sociaux.
L'enquête va être longue et minutieuse avec des ficelles parfois un peu grosses mais bon, une fois de plus, je me suis laissée prendre au jeu, d'où mon 17/20. Une question me taraude : Combien de temps le phénomène "Läckberg" va-t-il pouvoir perdurer en produisant chaque année des livres d'une telle ampleur (presque 700 pages) construit pratiquement sur le même scénario, sans lasser le lecteur ?
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Dixième voyage à Fjällbacka et dixième visite de courtoisie à Erica Falck, à son policier de mari et à toute l'équipe du commissariat du quartier.

On prend donc les mêmes et on recommence, avec les problèmes de gardes d'enfants, la fatigue du métier, les futures naissances et les mariages, les collègues intuitifs ou au Q.I. limité...
Après dix livres, Camilla Lackberg produit une véritable saga où les histoires policières sont presque accessoires. Un bon moyen pour garder captif son lectorat fidèle et consentant.

Si le nouveau roman fait dans le "noir de chez noir" avec des meurtres d'enfants, les bonnes recettes façon sitcom pour suivre les parcours de ses personnages sont toujours efficaces. Cet équilibre entre enquête policière et roman social est dorénavant parfaitement maîtrisé et accroche efficacement un public qui ronronne dans des charentaises littéraires confortables.

Pas une seule minute d'ennui dans cette sombre histoire: les suspects se bousculent, leur psychologie est fouillée et bien construite, les rebondissements structurent sans temps mort le déroulé d'un conte cruel qui stigmatise les travers sordides de notre société, jusqu'au clin de l'actualité réelle la plus dramatique. Ici encore, le mal est à rechercher dans le passé des individus et le chassé croisé temporel cher à l'auteure intercale les époques et ne se comprend qu'en fin de roman.

Tout cela semble un brin convenu mais les 700 pages se laissent lire avec plaisir.
Un nouvel opus qui se défend plutôt bien...
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Une histoire plutôt paisible à lire, pas d'engouement, pas d'enthousiasme, c'est tout lentement qu'une enquête se déroule sur l'assassinat de deux fillettes âgées de quatre ans mais qui ont eu lieu au même endroit et de la même manière mais trente années séparent les deux crimes. L'auteure plante le décor de son intrigue en nous conduisant dans deux histoires parallèles. L'une se déroulant au XXIe Siècle et l'autre au XVIIe siècle où l'on découvre comment la haine dans une famille va conduire à une malédiction pendant des siècles et des siècles...
J'avoue que le plaisir a été au rendez-vous plus que dans Le tailleur de pierre, le livre où j'ai découvert l'inspecteur Patrick et son petit monde! Prête à poursuivre avec d'autres titres de la série!
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Comme je vous l'ai dit il y a quelques jours, j'ai profité d'un trajet en train pour lire le dompteur de lions, avec pour le retour La sorcière de Camilla Läckberg dans mes bagages, et je me suis régalée ! Il est en bonne position dans tous ceux que j'ai lu de cette série.

Alors, nous revoici partis dans cette contrée glacée où le taux d'homicides fait froid dans le dos. Erika est toujours aussi débordée par ses gamins et n'aspire qu'à une seule chose, trouvée une babysitter volontaire désignée d'office pour lui permettre d'écrire, de travailler, de vivre un peu pour elle, en un mot. Oui, je sais, ce n'est pas politiquement correct, mais c'est le lot de beaucoup de mamans... Donc, dans ce charmant paysage, une fillette de 4 ans a disparue et est retrouvée morte. Ni une, ni deux, on accuse les réfugiés syriens, population encombrante, que beaucoup aimerait voir s'installer ailleurs... Sur fond de racisme, de xénophobie et nationalisme exacerbé, Patrick ne sait plus comment mener l'enquête et canaliser les passions débordantes et haineuses des uns des autres. Encore une fois, Erika va lui venir en aide...

Une chasse aux sorcières à deux époques différentes, qui nous bouscule et nous captive, comme toujours ! Mais jusqu'à quand ? En attendant, me reste encore la Cage dorée à ouvrir et j'aurai remis mes compteurs à jour... Camilla, attend un peu pour la sortie de ton prochain roman, je suis bientôt à jour dans mes lectures !
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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Les dernières publications de l'auteure suédoise m'avaient plutôt déçue. Avec cette nouvelle enquête, j'ai renoué avec mon plaisir de lectrice.

Trois périodes : le Moyen-Age, 1672 plus exactement , l'époque actuelle et trente ans auparavant... Des femmes accusées de crimes, deux petites filles retrouvées mortes, de la même façon... Et beaucoup d'interrogations, de fausses pistes, pour Patrick et son équipe, Mellberg et ses erreurs aux conséquences graves... Erika apporte comme d'habitude sa contribution. Racisme, haines familiales, maltraitance, harcèlement,sorcellerie, des thèmes noirs et inquiétants hantent ce livre.

Je ne veux pas en dire plus, un roman policier ne doit pas livrer ses secrets pour les futurs lecteurs... J'ai , quant à moi, suivi avec grand intérêt les démêlés de cette enquête prenante. Et l'histoire d'Elin, personnage issu du 17 ème siècle, m'a touchée.

Bref, un bon cru, avec une précipitation finale un peu frustrante , mais qui n'a pas gâché mon enthousiasme!

Juste une dernière remarque: pourquoi les différents personnages sont-ils toujours en train de se racler la gorge, ça en devient agaçant! Un tic de la romancière, que je n'avais pas remarqué jusque là !
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J'ai aimé lire ce roman dont les personnages sont remplis de souffrance. Tant de thèmes abordés toujours d'actualité : racisme, harcèlement d'adolescents, tristesse, meurtres, crise des migrants (Syrie), chasse aux sorcières.
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La disparition de Néa, une enfant de quatre ans, rappelle étrangement une autre affaire.
L'affaire Stella,une enfant de quatre ans également, disparue il y a trente ans.
Fait troublant, Marie, qui avait été impliquée dans cette affaire avec son amie Helen réapparaît à l'instant où Néa disparaît.
La présence d'un camp de réfugiés Syriens dérange dans la population.
Des ados, plus ou moins bizarres, mènent leur vie en dehors de la vue de leurs parents.
Par endroits, des chapitres intrigants sur Bohuslän au XVII ème siècle.
Et, bien sûr, nos deux héros, Patrick Hedström et Erica Falck dont on ne sait plus bien qui enquête sur quoi.
Et, bien sûr, l'éléphant dans un magasin de porcelaine : Melberg qui s'arrange toujours pour mettre son grain de sel quand il ne faudrait pas !

Le décor est planté, le rideau rouge peut se lever, la tragédie, que dis-je, les tragédies peuvent commencer.

Je ne sais ce qu'en pensent les Babeliotes, puisque je ne lis aucune critique avant de faire mon commentaire, mais je trouve ce livre le meilleur de la série. Il m'a ensorcelée...

Mais j'ai du, par moment ,m'accrocher, car de chaque lettre, de chaque syllabe, de chaque mot suinte un désespoir incommensurable qui m'a pris aux tripes.

Si vous aimez Camilla Läckberg, vous ne serez pas déçus par son dernier livre.
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