L'espion qui aimait les livres

Grâce à une MC privilégiée, j'ai lu pour la toute première fois un texte de John le Carré. Mais je crains que ce ne soit la dernière...

Pour un roman d'espionnage, j'ai trouvé le style et le rythme extrêmement plat.
On peut le concevoir quand on sait que la trame de l'histoire est le contrôle et la mise sur la touche d'un ancien espion qui commence à.... Mais oui, qui commence à quoi ??
Le récit est confus, les intentions ne sont pas claires, sans parler de la structure qui embrouille le lecteur avec des noms, des pseudos et des informations qui arrivent au pied levé sans que l'on comprenne pourquoi, des relations incongrues entre certains personnages....
Peut-être fallait-il avoir lu ses anciens opus ? Je ne pense pas, et pourtant j'ai vraiment eu le sentiment de passer à côté de quelque chose. Les fans de John le Carré pourront sûrement m'expliquer ce qu'il en est !

Après les premiers chapitres qui donnaient pourtant un ton intéressant, j'en suis vite arrivée au constat que ce livre n'était pas pour moi et j'en ai continué la lecture résignée... Je n'avais qu'une envie, finir au plus vite ce roman pour passer à autre chose.

Certaines rencontres littéraires sont parfois empreintes de magie et d'amour, mais d'autres sont simplement des rendez-vous manqués...

Je remercie Babelio et les éditions Seuil de m'avoir offert ce livre, car j'avais, depuis longtemps, très envie de découvrir cet auteur. le pauvre homme nous a quittés il y a quelques temps, mais a eu la gentillesse de nous laisser un cadeau de départ avec ce dernier roman, roman « achevé » par son fils (également écrivain). « Achevé », dans tous les sens du terme, car si les trois premiers quarts sont intéressants et prometteurs, les trente dernières pages sont affligeantes de nullité. Je n'ai rien compris à l'intrigue, il est vaguement question d'un espionnage qui n'est pas vérifié, et hop, c'est tout.

Tout d'abord, merci à Babelio pour l'envoi de ce livre via une masse critique.
J'ai sauté sur l'occasion car je n'ai jamais lu de livre de John le Carré (honte sur moi peut-être diront ses fans).
En fait je ne sais pas si je vais en lire d'autre … pourtant j'aime d'habitude tout ce qui touche au Royaume Uni mais par contre les histoires d'espionnage ne m'ont jamais passionnée. du coup, je pense que je suis passée à côté de tout dans ce livre…certainement des références à des livres précédents ou à des histoires typiques d'espions. Je n'ai pas suivi l'histoire, j'ai été rapidement noyée par tous les personnages, les flash back, les noms d'emprunt…bref un ennui gigantesque me saisissait à chaque fois que j'ai ouvert le livre.
Fan d'espionnage vous aimerez certainement, les autres…si vous vous endormez régulièrement devant les films d'espionnage, passez votre chemin.
cela est d'autant plus dommage que ce livre a
une belle histoire puisque publié de façon posthume par le fils de l'auteur. Parfois la magie n'opère pas…

Ah l'Angleterre... Ce pays que j'affectionne tout particulièrement ! J'y ai suivi John le Carré avec plaisir et envie. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Julian. Ce jeune homme a tout plaqué du jour au lendemain pour quitter sa vie dorée à la City de Londres et ouvrir une librairie dans un petit village touristique sur la côte. Très vite, il fait la connaissance d'Edward, une figure locale, excentrique et envahissante. Très rapidement, des liens vont se lier entre eux mais Julian n'est pas au bout de ses surprises. En parallèle, on suit la déliquescence des services du Renseignement britannique, décriés par l'auteur qui les connaît bien pour en avoir fait partie.

Ce roman, jamais publié du vivant de l'auteur, est souvent encensé. Autant vous dire tout de suite que je suis passé à côté. J'attendais du suspense sans vraiment en avoir trouvé. Je voulais du rythme alors que je me suis enlisé à plusieurs reprises. Heureusement, mon souhait d'une atmosphère so british a été comblé. Cela reste tout de même faible pour ce roman heureusement assez court. Il faut noter que la version audio est lu par Emmanuel Lemire avec une prestation qui m'a bien plu, notamment pour le petit supplément d'âme apporté aux personnages.

Un ex employé de la City ouvre une librairie dans un village modeste. Il se lie d'amitié avec un homme plus âgé que lui, il pourrait être son père. Il rencontre d'autres personnes du village et en apprend un peu plus sur ce personnage bizarre et surtout très culotté. Il fait connaissance ensuite de sa fille, dont il tombe amoureux et de sa femme qui est très désagréable. En marge de cela, un vieux de la vieille du Renseignement enquête sur un homme auprès des agents à la retraite sur un homme mystérieux, sans évoquer celui-ci directement.
La magie n'a pas opéré cette fois, l'ennui est arrivé peu à peu, à petit pas feutrés, malgré quelques traits d'humour anglais pour me garder en éveil. Grosse déception au vu des critiques sur ce dernier opus de John le Carré.
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