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3,44

sur 285 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je remercie Masse critique et les éditions du Seuil pour la découverte de ce roman.

A chaque fois que j'ai tenu en main un roman posthume d'un auteur dont l'oeuvre m'était un peu connue, cela m'a toujours procuré un sentiment d'éternité, comme une bulle intemporelle capable d'arrêter le temps et l'état des choses.

L'espion qui aimait les livres est paru après le décès de John le Carré.
Sans pouvoir le classer parmi les meilleurs ou les plus aboutis, ce roman arbore une charge émotionnelle particulière, car pour la première fois le romancier nous laisse entrevoir les affres de la vie d'espion, le désenchantement, les doutes, les sacrifices et les vies brisées dans un monde fermé, secret et impitoyable.

Tout va un peu trop vite dans ce récit, comme si la plume de le Carré flairait l'urgence.
Le romancier aborde en accéléré une partie de l'histoire de l'Europe, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à nos jours.
Les espions pratiquent évidemment l'art du mensonge et de la dissimulation mais ils sont cette fois-ci plus que jamais humains, on nous permet de connaître leurs angoisses et leurs regrets, ternissant ainsi quelque peu l'image d'inébranlables rocs prêts à tous les sacrifices, dont les nombreux romans de l'auteur britannique avaient encensé.

Malgré la plume bien reconnaissable, trempée dans du vitriol et dans un humour noir et au style toujours aussi impeccable, Il y a tout de même une certaine précipitation narrative qui laisse un goût d'inachevé.
John le Carré signe une oeuvre noire et acide qui raconte la fin des illusions.


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Paru après la mort de son auteur, L'espion qui aimait les livres présente plusieurs personnages attachants. Dès le premier chapitre qui joue le rôle de prologue, on est plongé dans « le renseignement » et on fait très brièvement connaissance avec deux figures importantes du roman. Pour ma part, je les ai oubliées jusqu'à ce qu'elles réapparaissent, et je suis alors retournée lire ce très court chapitre. On découvre les deux personnages principaux au deuxième chapitre. Julian Lawndsley, jusqu'à très récemment brillant trader à la City, a tout plaqué pour acheter une librairie dans un village touristique sur la côte du Suffolk. Les affaires ne marchent pas très bien et Julian commencent simplement à comprendre que le métier de libraire ne s'improvise pas. Alors qu'il prend son petit déjeuner dans le restaurant du coin, le vieux monsieur qui est rapidement passé à la librairie la veille l'accoste et s'installe à sa table. Il se présente comme un (modeste) universitaire à la retraite, passionné de littérature (classique) : Edward Avon. Il a, dit-il, bien connu le défunt père de Julian : ils fréquentaient la même (épouvantable) école privée avant que Henry Kenneth Lawndsley ne rejoigne un groupe d'évangélistes et ne devienne pasteur avant de tout laisser tomber, perdant sa réputation et ses derniers sous, se retrouvant à la rue avec sa femme et Julian. Avon, décidément bavard, confie à Julian que sa femme Deborah est mourante. Il lui suggère aussi d'aménager le sous-sol de sa librairie pour qu'il devienne « un écrin pour une sélection soigneuse des plus grands esprits de notre temps et de tous les temps » qui pourrait s'appeler La République de la Littérature. Julian se méfie un peu du personnage, mais ne peut s'empêcher d'être tenté.
***
Court, pour un John le Carré, si on compare avec les autres, non ? J'ai dû lire 5 ou 6 de ses romans, pas plus, mais je garde un souvenir ému de la Petite Fille au tambour, de Une vérité si délicate, et surtout, surtout, de la Constance du jardinier que j'avais adoré et que je relirai avec plaisir. J'ai trouvé dans L'Espion qui aimait les livres ce que j'ai aimé dans les autres livres de cet auteur : un humour discret et souvent cruel, une ironie sous-jacente, une intrigue complexe présentée de manière à ce que le lecteur doive lui-même faire les liens pour reconstruire une histoire cohérente. On est loin ici des espions à l'intelligence acérée, bardés de gadgets, armés jusqu'aux dents et exterminant leurs adversaires sans états d'âme. le Carré met en scène des espions vieillissants, souvent en quête de rédemption, s'interrogeant sur leur utilité, reniant leur passé par sens moral ou, dans le cas de Avon, écrasé par des traumatismes trop lourds à supporter. Dans la postface, Nick Cornwell, le plus jeune fils de John le Carré, écrivain lui-même, conclut en forme de bilan « […] les espions britanniques ont, comme beaucoup d'entre nous, perdu leurs certitudes sur ce que représente leur pays et sur leur identité véritable. […] notre camp doit le reconnaître : l'humanité des services de renseignement n'est pas à la hauteur de la tâche, et ceci nous interroge sur le fait que cette tâche en vaille la peine. » Les désillusions de l'auteur paraissent dans la colère de certains de ses personnages, me semble-t-il, celle de Julian ou de Philip (voir les deux citations), comme dans la révolte de Lily ou dans celle d'Edward.
***
Je remercie infiniment l'opération masse critique privilégiée de Babelio et les éditions du Seuil pour ce roman original et touchant.
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Le dernier le Carré s'intitule donc « L'espion qui aimait les livres », jolie pirouette de l'auteur, ex-espion ayant passé la majeure partie de sa vie à écrire des livres.
Tout avait commencé avec « L'espion qui venait du froid », (en réalité le troisième roman de l'auteur) celui qui décida de quarante ans de succès. A cette époque, George Smiley ne se posait pas de question, il faisait la guerre à un ennemi implacable. Et puis, un jour, George triompha de Karla, un autre vit le mur de Berlin s'effondrer ce qui permit à beaucoup de commentateurs de ce côté-ci du rideau de fer désormais bien rouillé de prétendre que c'était la « fin de l'Histoire ».
Les héros de le Carré firent désormais face à des multinationales pharmaceutiques (la Constance du jardinier), à des trafiquants d'armes (Le Directeur de nuit) et commencèrent à s'offrir le luxe de tomber amoureux (Comme un collégien, la Maison Russie). Ils se posèrent des questions sur le bien fondé de leurs missions (Le Chant de la mission), ils commencèrent à éprouver des sentiments et de la compassion pour les victimes de causes qu'ils étaient chargés de combattre (Un Homme très recherché).
Ici, le héros de la guerre froide a pris sa retraite, il ne s'intéresse plus qu'aux porcelaines et aux livres. Qu'a-t-il vécu en Bosnie ? Aurait-il repris du service à l'insu du « service » ? Les livres qu'il aime beaucoup lui serviraient ils de couverture ?
Inutile de déflorer plus avant cette intrigue subtile et pleine de sous-entendus.
Les espions réclament leur libre arbitre. La saga se termine bien loin de la rigueur de George Smiley mais n'est-elle pas l'exact reflet d'un Occident épuisé, endormi à force de compassion, préférant chercher à comprendre ses ennemis plutôt que les combattre ?
George Smiley est mort, John le Carré est éternel.
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Je ne connais que très peu cet auteur donc mon avis est celui d'un novice. Cette courte critique entreprise pour signaler que, malgré le titre, il n'y a que très peu d'espionnage au sens de double zéro sept dans ce livre.
Je l'ai trouvé très mélancolique, très "monde d'avant". Une époque où la technologie ne se substituait pas encore à l'humain, où les discussions souvent vides de contenu ne tournaient pas autour de l'intelligence artificielle...
C'est donc un roman qui prétexte l'univers des services secrets pour parler de l'humain, de sa complexité, de ses appartenances multiples, de ses fidélités et des accommodements avec la vérité qui les accompagnent.
Il y avait la possibilité de faiblesse dans le monde d'avant. C'était fort.

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L'espion qui aimait les livres de John le Carré, un roman lu avec beaucoup de nostalgie, Comme John le carré ne nous offrira plus d'autres romans je crois avoir d'avantage encore savouré ma lecture.
Dès la première page nous voilà au coeur de l'action. Un brin perplexes mais attendez la suite, du grand art vraiment et du grand John La Carré. J'ai retrouvé le talent de John le Carré, des situations crédibles, des personnages aux tempéraments complexes mais qui restent des hommes et des femmes de chair et de sang, une plume alerte, ciselée, des phrases courtes , des formules à l'emporte pièces, un brin d' autodérision associé à un humour "so british" ...
Je ne vous en dirai pas plus, je remercie les éditions du Seuil et Babelio pour m'avoir offert ce roman lors de la dernière masse critique mauvais genre.
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« Donc c'est une simple défaillance technique qui t'emmène, rien d'autre?… »

Je dirai que c'est un peu plus compliqué que cela, c'est presque de la magie. C'est technique et humain. Voilà ce qui s'emmène, avec le tout nouveau roman post-mortem de John le Carré, une affaire d'espions…
Rien n'est dit, et tout est à comprendre entre les lignes. Tout se dissimule derrière de faux-semblants et pourtant, il faut bien aimer. Aimer la littérature, la famille, le travail, les secrets. Mais quand toutes les couches de mensonges se superposent, que reste-il de vérités, d'identités, d'émotions, de regrets? C'est tout le noeud de cette intrigue, et c'est ce qui la rend d'autant plus intéressante, parce que c'est ce qu'il reste, à la fin, qui fait toute la différence…
Et peut-être que c'est là, quelle est la défaillance dans l'aspect technique et inévitablement, dans l'humain, mais encore faudra-t-il garder, coûte que coûte, l'apparence de la constance infaillible du Renseignement britannique…

Les livres créent des liens. Les livres réunissent les gens. Les livres attirent. Ils attirent les passionnés, les repentis, les nantis…Alors quand s'ouvre la librairie Aux Bons Livres de Lawndsley, il est presque de bon ton, que ça attire l'attention…Edward Avon et Julian étaient fait pour s'entendre et rêver à des projets de grande envergure…C'est ainsi, les livres créent la magie. La magie de l'utopie, d'un club sélect, d'un espace de libertés…Mais ils n'appartiennent pas au même milieu, pas aux mêmes valeurs, pas aux mêmes critères, alors est-ce que aimer les livres peut suffire à créer un lien sincère? On sent qu'ils ont envie de prendre un nouveau départ, mais est-ce que leurs secrets ne seront-ils pas plus forts que leur désir?

J'ai beaucoup aimé ce roman, l'ambiance feutrée, le style anglais. Pour moi, le contrat est rempli, la mission réussie et je continuerai à lire cet auteur, ses livres, ses enquêtes presque plus vraies que nature. Être espion, implique des états contraires, des actions contrariées et des émotions tues, qui peuvent déchaîner toutes sortes de passions, et même déchirer des familles, et sans doute, parce que John le Carré le sait plus que le commun des mortels, il nous le fait savoir avec subtilité et élégance au coeur de ce roman d'espionnage exceptionnel…

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions du Seuil de leur confiance et l'envoi de ce livre.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Il en restait donc un dans un tiroir. Un manuscrit achevé mais non publié, et pas le dernier écrit. Il y a des explications sur cette non-publication en fin d'ouvrage mais à moins de faire parler les morts on ne saura jamais exactement pourquoi John le Carré n'avait pas remis ce texte à son éditeur. Peu importe, pour dire au revoir à un auteur qu'on a toujours aimé lire rien de tel qu'un petit dernier de derrière les fagots. 

Le titre français (en v.o. c'est Silverview) pourrait être un clin d'oeil à la vie de l'auteur lui-même (je ne vous redonne pas sa bio ici, Wikipedia est fait pour ça). Mais il fait également référence au personnage central du roman, Edward, un bibliophile à l'allure surannée qui devient l'un des rares clients de la librairie de Julian, ancien trader de la City. Dans cette station balnéaire peu fréquentée en hiver, Julian fait l'apprentissage de la lenteur en même temps que de son métier et voit dans la compagnie d'Edward une bonne façon de combler ses énormes lacunes en matière de littérature. Pourtant, de nombreux mystères entourent Edward et l'immense demeure qui les abrite lui, sa femme mourante et leur fille qui semble jongler avec de multiples cartes. Quel était le contenu du message qu'elle a porté discrètement à Londres chez un certain Proctor de la part de sa mère et qui semble avoir activé une minutieuse enquête au sein des services secrets britanniques ?

Ce qui frappe dans ce roman c'est un certain désenchantement. Les espions vieillissent et lorsqu'ils se retournent sur leur parcours à l'aune de l'état du monde... il y a de quoi se demander si leurs actions ont servi à quelque chose. Chez le Carré la campagne anglaise regorge de familles d'espions (plus facile d'être en couple avec quelqu'un du métier, quoi que...) dont les activités semblent tues de façon tacite par un entourage parfaitement au courant. Peut-on être anglais sans être un espion ? Là est la question. Nous sommes bien loin des héros glorieux et infaillibles, ici les hommes ont vu trop de choses pour ne pas en garder de lourdes séquelles. Reste la petite étincelle, l'ultime pirouette de celui qui parvient, malgré tout à garder la main sur la suite de son destin. John le Carré s'est échappé, mais il nous reste ses livres et toutes les clés à déchiffrer.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Pour commencer, je remercie les éditions du Seuil et Babelio pour m'avoir fait parvenir ce roman lors de la dernière masse critique.

Ce dernier polar de John le Carré est une oeuvre sociale et politique fruit de sa grande expérience passée mais également, en filigrane, de l'histoire récente de la Grande-Bretagne en matière d'espionnage et de géopolitique.
On y rencontre des personnages de tout acabit, comme dans la vie de tous les jours ; il y a les fidèles soit par droiture excessive ou par rigidité d'esprit, soit parce que le sort leur ayant été plus favorable, ils ont en quelque sorte été épargnés et il y a les taupes – ce qui en matière d'espionnage, est quasi inévitable.
Des taupes qui au départ n'étaient pas forcément du mauvais côté de la route mais que la vie et ses aléas ont poussé un jour à changer leurs fusils d'épaule et à devenir traitres à la mère patrie.
Et puis il est surtout question de la grandeur décrépite de la Grande-Bretagne ; cette perfide Albion devenue un beau jour de 1815 maîtresse du monde alors que Napoléon jouait ses dernières cartes dans les faubourgs de Bruxelles. L'ex-Petit Caporal devait se prendre bêtement les pieds dans une boue un peu trop humide et des tirs de grenailles bien trop cinglantes en provenance de l'artillerie anglaise.
Cette date ouvrit la voie à la suprématie de l'empire Britannique qui se tournât soudain, étonné d'être surpris et d'un appétit fort redoutable, vers le reste du monde, imposant rapidement sa domination militaire et idéologique ; le modèle britannique s'érigeait alors en modèle.

Et cette suprématie dura un siècle.

Mais à partir des années 50, une gangrène s'installât. Petit à petit, sournoisement mais inexorablement, les mites et le temps ont fait oeuvre commune pour réduire à néant les oriflammes flamboyantes et les bannières de Saint-Georges qui dans les vieilles malles se ternirent, se fragmentèrent puis retournèrent en poussière comme digérées par les UV, les insectes et une cohorte presque ininterrompue d'hommes et de femmes politiques dont le seul point commun semblait être une incroyable incompétence.

Depuis, les Bentley et les Jaguar restées au garage ont les pneus qui s'affaissent ; sous le moteur, une tâche d'huile se fige lentement tandis que la poussière faite un temps quotidiennement s'accumule en couches grisâtres, cotonneuses.

L'Amérique a pris sa revanche sur l'ancien occupant et elle cherche toujours et par tous les moyens à s'imposer de partout dans le monde pour son seul profit. Jamais la Grande-Bretagne n'eut d'allié aussi peu loyal que cette Amérique là, mais toute orpheline de sa grandeur passée, elle continue de la suivre fidèlement.
Pire, en matière de politique étrangère, l'Angleterre s'est vu faire au 20e s. des choix si désastreux qu'elle n'eut besoin d'aucun ennemi pour se faire du tort.

Et les Services Secrets de sa Majesté dans tout ça ?
Comme tout le reste ; GRANDEUR et DÉCADENCE.

Que reste-t-il ?
L'amour bien entendu.
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Curieuse lecture.
Sans enthousiasme, "affranchie".. mais d'emblée admirative, pourtant. Pour les grandes qualités de narrateur de John le Carré, son humour, son intelligence...

Je n'ai lu que "Retour de service", donc, ne connais pour ainsi dire rien ou presque, de l'oeuvre du romancier. Ce qui m'incite à combler certaines lacunes, dès à présent, c'est au fond son propre personnage.
"L'espion qui aimait les livres"..
Quelles que soient les réserves que j'ai pu lire de-ci de-là, le titre était trop attirant, trop prometteur pour me soustraire au rendez-vous.
C'est au fond lui, l'auteur, John le Carré, que je veux lire. Celui qui comparait très justement l'écrivain à l'espion quand on l'interrogeait à ce sujet.
Dans ce personnage très intéressant, l'intégrité épouse tranquillement la malice sans que cela n'offense personne.
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Angleterre. Julian s'est extirpé d'une vie tumultueuse à La City pour s'exiler dans le Norfolk et y ouvrir une librairie. le calme sera de courte durée. Edward, immigré polonais habitant une demeure cossue à l'entrée du village, pousse la porte de la librairie et s'immisce peu à peu dans la vie professionnelle et familiale de Julian.

Pendant ce temps à Londres, un agent haut placé des services de renseignements reçoit une curieuse missive laissant supposer qu'une taupe divulguerait des informations confidentielles. La traque est lancée.

John le Carré nous livre ici une intrigue palpitante et savamment orchestrée. Il immerge son lecteur dans les méandres de l'espionnage à travers un portrait au vitriol du renseignement britannique. Il y a, outre une plume habile, juste ce qu'il faut d'humour et de cynisme pour dépeindre un système qui déraille jusqu'à mettre en danger la diplomatie quitte à sacrifier ses agents.

Ecrit dans les années 2010 mais jamais publié, on peut deviner la raison pour laquelle ce roman est resté dans le tiroir secret. John le Carré était convenu avec son fils, lui-même écrivain, de publier tout texte (achevé ou non) à sa mort. L'espion qui aimait les livres était en revanche abouti et à en juger la teneur, l'auteur apporte ici à titre posthume la dernière brique, et non des moindres, à son héritage littéraire. Comme un dernier témoignage de celui qui, dans une ancienne vie, était agent du renseignement britannique, ce récit aux allures d'ultime avertissement lance un sacré pavé dans la mare.

J'ai découvert John le Carré à travers ce roman et ne peux donc le relier à l'ensemble de son oeuvre. Il est sûr que je vais pallier rapidement ce manque !

Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette découverte et leur confiance.
Lien : https://mamanlyonnaise.wordp..
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