Ecrit pendant l'entre deux guerres, ce roman évoque des destins qui font penser aux personnages de
Dostoïevski. Sur des terres mauvaises balayées par les vents et battues par la pluie, dans le labeur le plus ingrat, la crasse et la pauvreté, des êtres se débattent et s'agitent, animés par leur rancune, leur haine, leur jalousie, leur désir et leurs espoirs. La violence et la dureté des relations sont le seul langage appris par les uns et les autres.
Mise en scène de destinés à la trajectoire tragique et inévitable, le drame couve, éclate et se résout dans le crime et la mort.
Bien écrit (à l'ancienne), ce roman est aussi un témoignage bien documenté de la vie âpre et féroce de ces paysans bretons des "montagnes" de l'Arrée avant la seconde guerre mondiale.