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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Constance Deprez arrive à Paris. Elle découvre la ville pour la première fois. Elle cherche son fils, François-Marie, qui lui a été enlevé à la naissance parce que ce fils pourrait servir à faire chanter la famille de son amant Célestin, une famille noble. Constance manque se faire avoir par un sergent de ville malhonnête mais trouve du soutien dans le galopin Darius et dans le journaliste André Gill, qui tombe sous son charme. Constance cherche et cherche encore... Et je trouve que ce n'est pas du tout le plus important dans l'histoire. Les illustrations sont très documentées, et très fidèles à l'époque. Dommage, j'ai l'impression que tous les hommes se ressemblent. Ce qui est aussi dû au fait que les couleurs de leurs vêtements sont toutes les mêmes.
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Ce roman graphique invite à la flânerie dans le Paris haussmannien au moment où les grands travaux n'ont pas encore transformé totalement la capitale.

Avec l'arrivée de Constance Desprez, jeune provinciale un peu candide à Paris, à l'aube des évènements de la Commune, le récit nous entraîne dans les différents quartiers à la recherche de son fils enlevé sa naissance et placé dans un orphelinat.

Elle est aidée dans ses recherches par le jeune Darius, un orphelin débrouillard, clin d'oeil au jeune Gavroche de Victor Hugo, et par le caricaturiste André Gill, inspiré par un personnage réel. Ces deux nouveaux amis vont l'amener à croiser le tout Paris du Second Empire, de la rue au salon mondain. Elle va ainsi côtoyer le temps d'un verre dans un café les artistes contemporains comme Monet, Manet, Renoir ou Nadar mais aussi l'écrivain Zola. Les débats intellectuels et politiques qui traversent la ville à la veille de la Commune sont évoqués par la personnalité de Gambetta dont André Gill est l'un des proches. La quête de son fils l'amène également à croiser la violence de la rue qu'incarne le policier véreux Fouque, les anciens bagnards ou le sort réservé aux femmes de mauvaise vie à la prison Saint-Lazare.

Les dessins allient un trait fin noir à des teintes douces et feutrées pour reproduire avec une fidélité teintée de nostalgie des oeuvres picturales et photographiques d'artistes contemporains du Second Empire. le point fort de ce roman sont donc ces représentations du Paris du Second Empire avec la représentation du Paris moderne avec la gare Saint-Lazare et les scènes de rue des Grands Boulevards mais surtout du Paris ancien des moulins de la butte de Montmartre aux tanneries du quartier de la Bièvre en passant par les salles du Louvre ou les jardins du musée du Luxembourg.

Si les tableaux de Paris sont agréables à regarder, ce n'est pas la même chose pour le texte. le scénario pêche par l'absence de continuité dans le récit et le comportement parfois surprenant des personnages. L'action est parfois figée sur quelques vignettes rendant la lecture difficile. Les sentiments et les choix de Constance apparaissent parfois excessifs même si le lecteur la perçoit comme une mère blessée et endeuillée par la perte de son enfant. En effet, la violence qu'elle manifeste dans l'enlèvement de son fils par sa prise de position est incompréhensible tant elle surgit de nulle part sans que le scénariste ou la dessinatrice l'est manifestée d'une façon ou d'une autre précédemment dans le récit.


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Paris, sous le second Empire, vit des bouleversements urbains souhaitées par le Baron Haussman et des soubresauts politiques avec la percée des socialistes et des communistes. C'est dans ce climat d'effervescence qu'en mai 1869, Constance Desprez, une normande âgée de 20 ans, monte à la capitale.

Ses parents sont décédés et elle a vécu ces dernières années recluses dans un couvent dont elle s'est enfuie. Car la jeune femme n'est pas en quête d'ascension sociale, elle veut retrouver son fils que ses parents ont placé dès sa naissance dans un orphelinat.

Blessée dans son amour de mère, elle a vu son fils être arraché à elle, quelques heures après sa naissance et dès lors, elle n'a eu de cesse que de le retrouver. A la gare, elle tombe sur un agent de police qui lui donne l'adresse d'une bonne pension qui se révèlera être une maison close.

Elle se met alors à sillonner la ville, à la recherche d'un logement, lorsqu'elle tombe sur Darius, un jeune galopin, qui va la ramener dans son immeuble. Avec lui, elle va courir les orphelinats, rencontrer André Gill, un célèbre caricaturiste, qui va l'aider dans ses projets.

Voilà une bande dessinée que j'avais repéré à sa sortie chez le libraire en 2014, rentrée récemment dans ma PAL, et une fois n'est pas coutume, il ne m'aura pas attendu trop longtemps.

Le scénario signé Michael le Galli est assez classique : une fille mère, désavouée par sa famille, qui se retrouve au couvent et qui après la mort de ses parents, part à la recherche de son fils. Rien de bien nouveau sous le soleil donc mais les illustrations signées Marie Jaffredo valent à elles seules le détour.

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J'ai beaucoup aimé le dessin à la plume joliment encré, très fouillé, très documenté du Paris de 1869, à la veille de la Commune, en plein travaux Hausmanniens. L'héroïne croise le « beau monde » de l'époque, Léon Gambetta, Gustave Courbet, Nadar, Émile Zola, la « publicité à la mode », peinte sur les murs (comme le poëlle Godin page 70), les halles reconstruites depuis une dizaine d'années, etc. le scénariopêhce un peu par son aspect « gentillet », recherchant plus à « faire croiser des personnalités », par moment, mais l'histoire est néanmoins lisible. Juste une incongruité à la fin, sur la tombe, les dates 1849-1869 sont invraisemblables. Même précoce, une jeune femme de 20 ans ne peut pas voir un fils de dix ans… qu'elle aurait donc conçu à 9 ans!
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