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EAN : 9782140490484
Editions L'Harmattan (31/08/2023)
4.59/5   11 notes
Résumé :
Pendant l'Ancien Régime, à l'orée de la Révolution, Aurore et Siméon, deux êtres opposés au premier abord. Aurore est généreuse et positive. Luttant contre l'oppression, elle se bat pour les autres et rêve d'un monde plus juste. Siméon est taciturne. Il fuit son passé et ne croit plus en rien. S'il avait juré de ne pas reprendre les armes, Aurore l'y incitera de ses larmes... L'un pense que l'amour n'existe plus ; l'autre pense qu'il n'existe pas. Envahis par cette ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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𦥌hronique⚔


Qui gagne? L'espoir ou le désespoir? Est-ce que la complaisance de l'un, ne fait pas le penchant de l'autre? Mais qui gagnera la joute?
Je vous emmène en poésie, ou plutôt sur scène, ou plutôt dans une pièce de théâtre versifiée! Rien que ça. de la rime en veux-tu en voilà. de l'amour, en veux-tu en voilà. le romantisme n'est pas mort, et cela fait plaisir à voir! Aurore donne la réplique à Simon, et leurs deux façons d'avancer dans la vie et sur ce port est aux antipodes, mais ils ont à coeur de défendre pourtant, leurs idéaux communs. S'ils ne manquent pas de charme, ils y succomberont forcément, mais en beauté et dans une époustouflante repartie! A tous les amoureux du chevaleresque, c'est dans une histoire d'aventure palpitante que se dévoile l'aurore d'une idylle, qui vous chavirera le coeur aussi!
Qui gagne? le jour ou la nuit? L'errance ou la confiance?
Le danger, les duels, les valeureux, les demoiselles en détresse, tout à une saveur d'antan dans ces pages. La nostalgie nous étreint, la rime nous embarque, les personnages nous touchent par leurs héroïsmes. Simon c'est l'errance désillusionnée , la solitude, le sombre. Tandis que Aurore, incarne la lumière, la joie, l'espoir. Mais un jour ne va pas sans nuit, une nuit ne vaut rien sans jour, et nous allons vite voir pourquoi ces deux-là étaient fait pour se rencontrer…

J'ai lu et adoré cette histoire, pour son style, son originalité, son énergie! J'aimerai bien voir cette pièce un jour jouée sur scène, tellement son dynamisme et les mots claquent! C'était une chouette découverte que je vous recommande assurément!

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Une merveille !
Quand avez-vous lu pour la dernière fois du vrai, magnifique théâtre, qui vous fait rire et vous brise le coeur dans le même mouvement, et vous laisse profondément bouleversé et stupéfait par tant de beauté ? Quelque chose qui ne peut qu'avoir capturé un bout de l'âme de Rostand, un fragment de celle de Molière, et un peu du talent de tous les grands dramaturges classiques qui ont jalonné l'histoire et la culture fançaise...Ne cherchez plus. Antoine le Grix signe ici une pièce hors du commun, qui se laisse inspirer par les maîtres du genre sans jamais les plagier, présente une poignée de personnages qui happent le coeur du lecteur pour ne plus jamais le relâcher, et qui est un bonheur absolu à lire.

Siméon et Aurore se rencontrent de façon presque fortuite sur le port. Lui n'a pas été épargné par l'existence, et elle est une fantastique tornade de vie, de joie et de courage. A son contact Siméon retrouve goût à la vie, et pendant que tous les deux succombent à des émotions qui les dépassent, ils rejoignent la lutte contre le tyran local, Louis de Saran. Dans un tourbillon de sentiments et de refus de l'injustice, ils vont tous les deux apprendre à prendre tous les risques...

Par où commencer ? Tout dans cette pièce est calibré, maîtrisé, effectif, puissant, même. Rien que le choix audacieux de produire une pièce en vers est époustouflant d'efficacité et de richesse. le langage est soutenu, mais jamais l'auteur ne rend le texte trop nébuleux pour ne pas être parfaitement compréhensible. Les champs lexicaux tiennent du gisement de pierres précieuses tant ils sont variés, nuancés et subtils, et ils appuient parfaitement toutes les intentions des personnages. Les rimes sont créatives, et elles créent une forme de musicalité dans les répliques.

L'intrigue reprend des codes classiques, une histoire d'amour sur fond d'action et de lutte pour la justice, mais sans jamais piétiner les platebandes des grands maîtres. Une passion évidente de la part de l'auteur pour la dramaturgie classique est perceptible, ajoutant moult références en plus de l'intelligence de base du texte. On navigue entre introspection amoureuse et défense d'idéaux d'égalité et de combat contre les oppresseurs, sur fond d'amitiés franches et de bravoure parfois aveugle. Ici et là, on se laisse surprendre par des péripéties et des rebondissements, avant de se faire attaquer par une immense émotion qui vient comme une lame de fond tout emporter dans son sillage. L'un et l'autre sont équilibrés, de façon à ce que le lecteur ne soit jamais dans le creux de la vague. On ne s'ennuie pas un seul instant.

Souvent, quand on écrit le théâtre, on tend à abuser des didascalies. Ici, elles sont rares et précieuses. Elles illuminent avec précision les états d'âmes des personnages, parfois même avec une maîtrise qui coupe le souffle. Acte deux, scène VIII fait partie de ces passages presque absurdes de beauté et de profondeur. Antoine comprend parfaitement le coeur de ses personnages, et sait avec brio communiquer le fond de leurs âmes au lecteur. On est témoin de quelque chose de pur, tragique, et qui invite à l'introspection et la réflexion sur le sentiment amoureux et la façon dont il se joue de nous.

La pièce comporte quatre actes, mais se lit avec une facilité déconcertante tant le propos est bien mené et parfaitement construit, et les lieux sont très bien positionnés pour que le texte soit simple à visualiser. En tant que comédienne amateure moi-même, je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer ce qu'une mise en scène pourrait donner, et, puisque l'imaginaire est infini et passe au delà des limites physiques, j'ai vu en Siméon un Gerard Philippe, et une Michèle Morgan en Aurore. C'est dire comme le texte semble tirer un trait d'union entre l'âge d'or du théâtre et aujourd'hui.

Il y a tellement à dire de ce texte incroyable, qu'y passer une journée ne suffira pas. Souligner le passé délicatement évoqué de Siméon, la profonde modernité du personnage d'Aurore, la bravoure de ces coeurs qui n'hésitent pas à se jeter dans la gueule du loup au nom de la justice...Les trésors se lisent autant entre les vers qu'à l'intérieur.

Il n'y a de toutes façons qu'une seule façon de le comprendre : lisez cette merveille. Et avec un peu de chance, bientôt, une troupe lui donnera vie et Antoine le Grix pourrait bien avoir un Molière pour décorer sa cheminée. En tout cas, il su conquérir mon coeur...
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UN VOYAGE qu'on entreprend avec le sourire et parfois une larme. J'ai souvent eu besoin de m'arrêter pour savourer. Les mots sont justes, les phrases sont belles. C'est une histoire qui fait du bien et qu'on termine avec le regret de l'avoir déjà terminée.

✒️ Style: Je pense ne pas avoir ouvert une pièce de théâtre depuis le collège. Mais je n'ai pas été déçue. Alors c'est sûr que les tournures de phrase en vers et en rime, ça peut sonner bizarre au début. Mais, croyez-moi, on s'y habitue très vite, et je dirai même qu'on en redemande ! Les mots sont brillamment choisis, la construction des phrases est chantante, les punchlines sont géniales. Alors, pourquoi ne pas vous en faire un challenge, en ce début de printemps, pour sortir des sentiers battus?

🐋 Fluidité: Comme dit plus haut, les phrases ont des tournures bien différentes des romans. Mais ce n'est pas difficile à lire pour autant ! La pièce se lit très bien et sans buter sur les mots ! Personnellement, j'ai aimé relire un certain passage que j'ai mieux « mis en voix » dans ma tête, parce que oui certains dialogues en valent vraiment la peine !

👨‍👩‍👦 Personnage : Les deux personnages principaux sont très attachants. le format pièce de théâtre ne permet pas de long paragraphe de description, mais vous verrez, on s'en passe aisément. Leurs personnalités ressortent très bien dans leurs tirades. Beaucoup de choses sont tues, mais devinées. Ils ont chacun un passif qui a forgé leur caractère et on aime les creuser peu à peu au cours de l'aventure. J'aurais aimé m'attacher un peu plus aux deux autres compagnons qui apparaissent au cours du livre et j'en suis sur son tout aussi intéressant !

♾️ Intrigue: On est sur du classique, mais du classique qui fonctionne bien ! Rien à redire. Deux protagonistes que tout oppose, des opprimés à défendre, du courage à revendre ! Ambiance de cape et d'épée façon mousquetaire.

🥁Rythme: Ce qui est sûr c'est qu'on ne s'ennuie pas ! La pièce est découpée en 4 actes, avec des rythmes certes différents, mais qui ne s'essoufflent nullement. J'ai été tiraillée par mon envie de prendre le temps de savourer les pages et celle de dévorer la suite !

🦦 Fin: On est sur du romanesque, vous vous en doutez. La fin ne déçoit pas. Elle est belle et bien amenée, même si personnellement il me manquait quelques lignes supplémentaires pour être comblée, en hommage à ces personnages merveilleux qu'on quitte au tombé de rideaux.
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Tout d'abord, je tiens à féliciter le dramaturge pour avoir réussi à faire une pièce en vers, dans le style romantique d'autrefois, mais qui pour autant reste fluide et facile à lire. Il a su mettre dans ses mots cette mélodie qui nous transporte et nous fait ressentir chaque scène plus intensément.
Moi qui adore le théâtre, mais n'ai plus trop l'occasion de m'y rendre, j'ai pris un très grand plaisir à vivre cette histoire aux côtés de Siméon et Aurore. Elle est pétillante, pleine de vie, idéaliste. Il est taciturne, il fuit son passé. Tout semble les opposer et pourtant, il suffira de quelques mots surpris au port pour que naisse en eux un sentiment auquel il ne croyait pas, plus : l'amour.

Aux côtés d'Aurore, nous avons Jean. J'y ai vu une sorte de Mercutio, le compagnon fidèle, un peu fier et prompt à l'affrontement de Roméo.

Ma pièce préférée est Cyrano de Bergerac et, en effet, j'ai retrouvé ici le style qui lui est propre. Antoine le Grix a su m'émouvoir, me faire sourire et, surtout, ranimer mon coeur d'actrice. Je me suis imaginée sur les planches, interprétant chaque personnage comme s'ils m'habitaient, car, oui, le théâtre ça ne de lit pas, ça se vit.

Je remercie profondément l'auteur pour ce moment extraordinaire et je rêverai de pouvoir un jour assister à une représentation de L'éclat de l'aurore.
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Une pièce de théâtre qui se lit rapidement, c'est un enchantement.

C'est la révolution. Alors qu'il s'est promis de ne plus combattre et qu'il a déposé les armes ,
l' impénétrable Siméon voit des doutes l'envahir lorsqu'il rencontre
l 'exubérante et engagée Aurore, laquelle mène la lutte de son côté.

Avec chacun des opinions, des convictions et des objectifs de vie différents, une vision contradictoire de l'amour, qu'elle sera l'issue de cette rencontre quand l'un ne croit plus en l'amour et que l'autre ne croit pas en l'amour ?

Sous une plume d'une qualité exceptionnelle, @antoinelgrx , de manière vive , nous divertit non seulement à travers des personnages fabuleux mais il nous emporte également dans une histoire passionnante.

Il nous offre de puissants messages derrière un récit artistique, soigné, soutenu. Ce livre est à mes yeux d'une valeur littéraire qui mérite vraiment que l'on s'y attarde.

Je suis très heureuse d'avoir bousculé mes habitudes de lecture car contrairement aux idées reçues , c'est facile à lire, en tous les cas pour cette pièce là.

C'est exquis je recommande ❤.

Extrait : " A présent que j'ai retrouvé courage, je souhaite vous en faire l'éclairage ; il faut que vous m'écoutiez ! Soyez clément, demeurez entier...."
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce qui m'étonne, c'est ce nouvel émoi. Après avoir vécu moult combats. Toute ma vie, j'ai pu l'accepter ; Tous ces cris, je les ai étouffés. Notre appréhension est naturelle. Elle est même aux humains leur sel. Il faut simplement l'apprivoiser ; À la manière des feuilles tombées, Qui ne se soucient pas de leur chute...
Elles volent, pirouettent et crapahutent ; Emportées par un tourbillon de vent, Elles vivent avec lui en dansant. De ce talent, on peut épouser la peur : Il faut être mouvant, il faut être joueur.
Il ne faut redouter l'éventuelle fin, Mais l'accepter comme un bon vin.
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