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Une histoire intrigante et pleine de mystère. J'ai eu du mal a entrer dans le roman (j'ai toujours eu un peu de mal avec les 2 guerres mondiales) mais une fois passé un certain cap le suspens est prenant et te pousse a connaître la fin.
Néanmoins l'auteur arrive a retranscrire les faits et horreurs de la guerre avec moult détails tout en n'en faisant pas trop pour autant.
j'ai donc été agréablement surprise par cet épisode même si Arsène Lupin n'y fait qu'une très très brève apparition.

La seule chose qui m'a un peu déplu c'est le fait qu'il y a beaucoup de rappel à des chapitres précédents.. mais il faut remettre ce roman dans son contexte puisqu'il a été publié en feuilleton...
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C'était mon premier Maurice Leblanc, lu sur les conseils de ma fille. Arsène Lupin y fait une brève apparition, rajoutée dans une version modifiée pour contenter ses fans, mais ce n'est pas là l'intérêt du roman.

Nous avons droit à une histoire trépidante et rocambolesque mêlant récits de guerre et espionnage
Il ne faut pas s'arrêter aux invraisemblances et aux facilités que s'autorise l'auteur pour nous révéler certains éléments et passer sous silence la manière dont le héros progresse dans son enquête mais se laisser emporter par le rythme échevelé de cette aventure dont on a envie de connaître la fin.

J'ai été frappée par l'animosité à l'égard des Allemands qui transparaît tout au long du recit. le fait qu'il ait été écrit pendant la première guerre mondiale y est sans doute pour beaucoup.
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De Maurice Leblanc, j'avais lu quelques aventures de son héros, Arsène Lupin. Avec L'éclat d'obus, l'écrivain aborde le roman d'espionnage, avec des accents très patriotiques puisqu'il diffuse le texte en 1914-1915.

Dans ce contexte belliqueux, pas d'Arsène Lupin (ou peu), lui-même agit pour la patrie, mais un Paul Delroze qui, encore traumatisé par l'assassinat devant ses yeux d'enfant de son père par une méchante allemande, va se jeter comme le reste de la nation dans une lutte acharnée contre « les barbares, les sales cochons » de boches.

La forme du texte reprend l'architecture classique des livres d'Arsène Lupin. Des châteaux, des grottes et des caves assurent souvent le décor car ils permettent de masquer des passages et d'entrer et sortir en toute discrétion, atout majeur pour créer des rebondissements incessants. C'est un livre que j'ai trouvé suranné mais que je conseille à un public jeune, fin école-début collège.

L'éclat d'obus est un roman de guerre. Ecrit alors que la France combat dans les tranchées, il joue un rôle d'influence positive pour les lecteurs de l'époque, il est un vecteur de communication, d'autres diront de propagande. Il décrit la guerre, en édulcorant son environnement d'horreur. Pas de scène violente. Les hommes tombent sous les obus et les balles mais, rien n'amplifie la situation. C'est un fait. Par contre, il importe pour l'auteur, et probablement pour son commanditaire, de promouvoir la certitude d'une victoire française, celle de la civilisation contre la barbarie d'outre-Rhin, capable de bassesse et dénué de tous sens de l'honneur. L'esprit chevaleresque français l'emportera.

Roman surprenant car ce livre donne l'ambiance d'une époque. Pas une grande oeuvre mais pourquoi pas le lire.
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1914. Paul et Elisabeth Delroze, deux jeunes mariés, viennent s'installer dans leur propriété de Lorraine. Sur place, une révélation va les briser. La guerre éclate sur ces entrefaites.

Au programme avec ce roman: guerre, action, aventures, mystère, espionnage et romance. ça fonctionne assez bien, même si dans l'ensemble ce n'est pas hyper original dans l'oeuvre de Leblanc. Les thèmes et les idées sont les mêmes que dans d'autres de ses livres, mais il y a de l'action, des twists et des mystères à résoudre et on ne s'ennuie pas, malgré un goût de déjà-vu (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Paru en feuilleton en 1915, ce roman trépidant, tout comme son héros, le fougueux Paul Delroze, est entièrement au service d'une France en guerre. Au-delà de son lot d'aventures rocambolesques, c'est son patriotisme échevelé et sa germanophobie viscérale qui frappent le plus le lecteur d'aujourd'hui. Ce récit de propagande dresse du vilain Teuton un portrait terrifiant : barbare assoiffé de sang, croquemitaine fourbe venant "jusque dans nos bras égorger nos fils, nos compagnes", soudard libidineux... N'en jetez plus, le casque à pointe est plein !

Écrit à la diable, le récit n'en est pas moins admirablement composé qui s'ouvre sur un mystère épatant : qui est véritablement la Comtesse d'Andeville, une mère et épouse aimante ou une criminelle démoniaque ? Quels liens attachent la blanche Hermine au sadique Hermann ? Certes l'imagination fantasque de Maurice Leblanc n'esquive ni l'approximation, ni l'outrance mais sa mécanique implacable nous appâte et son art du suspense nous ferre définitivement. Des canaux de l'Yser aux décombres de Soissons, du château d'un Hohenzollern à un hôpital de campagne, la virée est épuisante qui ne laisse que peu de moments de répits.

Haletant et cocasse.

PS : En 1923, dans le but de rattacher le roman aux Aventures extraordinaire d'Arsène Lupin, Leblanc modifie légèrement son texte pour y faire apparaître le gentleman cambrioleur. Cette théophanie saugrenue n'apporte rien à l'ouvrage.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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[Livre du domaine public disponible gratuitement sur liseuse]
J'ai lu ce livre pour poursuivre mon tour d'horizon des romans écrits sur (et parfois pendant) la première guerre mondiale, et ayant cette dernière comme cadre, mais ce n'est qu'ensuite que j'ai réalisé qu'il faisait partie de la série des Arsène Lupin.
Oh, ne vous attendez pas à ce que le gentleman cambrioleur en fasse des caisses, il n'apparaît que quelques pages, déguisé en médecin major pour conseiller le héros Paul Delroze, on ne sait trop pourquoi, et pfuit, on ne le reverra plus.
Lupin n'est donc là que comme faire-valoir dans un livre d'exaltation patriotique. Il faut dire qu'il fut rédigé en 1916, ceci explique cela. Et Leblanc a la main lourde : violeurs, meurtriers de femmes et d'enfants, les Allemands sont décrits comme des barbares sans foi ni loi et il prend un plaisir tout particulier à les ridiculiser, au risque de paraître bien souvent ridicule lui-même, en tout cas avec 100 ans de recul.
En faisant abstraction du devoir nationaliste et du style exclamatif propre à l'époque, riche en oh ! en ah ! et en superlatifs fleuris ("incroyable, horrible, épouvantable, affreux" et j'en passe) je dirais que le début m'a pas mal intéressé, et m'a semblé d'ailleurs assez bien documenté... mais très rapidement, l'intrigue totalement abracadabrante m'a fait lever les yeux au ciel. Deus ex machina et coïncidences plus que douteuses en pagaille, sauvetages inespérés, plans machiavéliques dignes d'un génie du mal que je finissais par imaginer sous les traits de Fantomas, avec son rire sardonique, ça finit par tourner au dessin animé, voire à la pitrerie, et j'ai eu l'impression de lire un Thierry Bourcy 100 ans avant Thierry Bourcy (si vous ne connaissez pas les nanars de ce dernier sur la première guerre mondiale, tant mieux pour vous !)
Parfois, Leblanc se trolle lui-même en prenant la peine d'expliquer pourquoi ce qu'il écrit est invraisemblable.
Exemple : "L'idée de creuser pendant 20 ans un tunnel [sous la frontière] destiné au bombardement possible d'une petite place forte ne viendrait jamais à un Français. Il faut pour cela un degré de civilisation auquel nous ne pouvons prétendre. Ah ! Les bougres !"
Traduisez par : les Français ne feraient jamais un truc aussi con, seuls les Allemands en sont capables ! CQFD.
Mission accomplie, j'ai rempli le blanc laissé par Maurice dans ma bibliographie, mais je doute d'y revenir une seconde fois.
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Voilà un roman à double lecture. C'est d'abord un très bon roman d'aventures et d'espionnage qui se déroule pendant la première guerre mondiale. Rebondissements, actions, suspense sont au rendez vous...
Le deuxième niveau de lecture est d'intérêt historique. Ayant été écrit durant la Grande guerre, l'auteur témoigne des mentalités de son temps. Les Allemands sont dépeints comme des monstres assoiffés de sang et avides de conquête. Face à eux, les Français se défendent héroïquement. L'empereur et son fils sont ridiculisés...Enfin, la dernière image du roman montre ces barbares semant la mort et la désolation sur leur passage....
Au final, je ne serait trop recommander cette lecture !
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Je suis tombée sur L'éclat d'obus un peu par hasard, je dois bien l'avouer, alors que je cherchais une lecture rapide et pas trop prise de tête afin de me détendre un peu en parallèle des révisions du bac. Et je dois reconnaître que cette lecture ne m'a pas déçue :-)

Maurice Leblanc, dans ce roman, nous propose de suivre le parcours de Paul Delroze, un jeune homme tout juste marié à Elisabeth d'Andeville. Traumatisé dans son enfance par l'assassinat de son père, il se souvient encore très bien de la figure de la meurtrière contre laquelle il voue une haine farouche. Mais quel choc lorsqu'il découvre que son ennemie n'est autre que la mère de sa bien-aimée !

S'en suit un récit d'espionnage fort intéressant, mêlant vie personnelle du héros et Première Guerre Mondiale. Comment Paul va t-il gérer sa relation avec son épouse après une telle découverte ? Va t-il réussir à la protéger des forces allemandes ? Autant de questions qui restent en suspend jusqu'à la fin du livre, tenant avec succès le lecteur en haleine. Les rebondissements sont aussi au rendez-vous : plusieurs fois, il m'a semblé évident que l'histoire allait se finir de telle ou telle manière, avant qu'un évènement me fasse comprendre que j'étais à côté de la plaque ! En cela, ce roman me parait très bon, en ce qu'il a su me surprendre lorsque je m'y attendais le moins.

Seul petit bémol : LE personnage fétiche de Maurice Leblanc, Arsène Lupin, n'apparait qu'au cours d'une brève aperçue. Ne vous attendez donc pas à une histoire autour du gentleman cambrioleur, car ce dernier n'est définitivement pas le centre de celle-ci. Il n'était d'ailleurs pas censé apparaître du tout au cours de la première édition, ce qui fut modifié à la deuxième. Enfin, je ne vais pas me permettre de critiquer un choix personnel de l'auteur, dans la mesure où son roman reste génial !

Bref, une très bonne lecture que je recommande ;-)


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Dans ce roman, Arsène Lupin n'apparait que brièvement pour dénouer le fil de l'intrigue.
Durant la guerre 14/18 le héros de cette histoire Paul Delroze recherche sa femme et l'assassin de son père.
Il rencontrera durant ses péripéties des personnages historiques et sera mêlé à un formidable complot.
Ce livre, quoique passionnant a les défauts de son époque d'après-guerre et se révèle à mon sens un peu manqué.
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Le plus célèbre des détectives français à de nouveau croisé ma route au travers d'une boîte à livre. Impossible de laisser passer l'occasion de cet entretien littéraire avec M.Lupin.

C'est aussi avec beaucoup d'enthousiasme que je démarrai la lecture de ce nouveau roman de Maurice Leblanc. Ma surprise s'en allait croissante puisque au fur et à mesure des pages, mon rendez-vous brillait par son absence. Lui dont la ponctualité ne saurait lui faire défaut. Tout est une question de timing me dis-je !

D'ici là, je découvrais les aventures de Paul Delroze et de sa femme Elisabeth, fille de la comtesse d'Andeville. Avec comme toile de fond la guerre 14-18 et ses atrocités, les rebondissements se succèdent aux complots, les espions font la part belle aux soldats, la rivalité franco allemande est portée à son paroxysme. Paul Delroze est plongé au coeur d'un complot qui le dépasse mais dont les répercussions ne cessent de le poursuive. de la mort de son père, à l'enlèvement de sa femme, la pelote de laine semble bien difficile à démêler.

Bref, une affaire parfaite pour notre détective, qui ne montre pourtant toujours pas le bout de son nez. Les batailles se succèdent, Paul commence à y voir un peu plus clair dans les plans de l'ennemi et nous de même. Finalement, Lupin arrive enfin, pour repartir aussi rapidement. L'entrevue n'aura duré le temps d'une seule page. Un peu court pour un roman qui en compte plus de 300.

Malgré une histoire d'amour un peu "vieillotte" où la femme éplorée attend le retour miraculeux de son jeune mari héroïque, le roman se laisse lire mais ne risque pas de me laisser un souvenir impérissable.
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