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4,2

sur 6313 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une belle découverte qui promet de l'évasion. J'admire le réalisme de l'auteur. Eh oui, la vie n'est pas toujours toute rose et tout ne se finit pas toujours comme on le souhaiterait. Alors commence la difficile phase de deuil puis de reconstruction. La vie n'est pas un long fleuve tranquille mais grâce à l'entourage l'épreuve s'allège.
Un livre qui fait réfléchir sur la vie et qui permet de recentrer ses priorités.
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Je flânais dans une librairie sans idée précise et j'aperçois un livre de poche, couverture sympa avec un bandeau "Prix Maison de la Presse".
Je ne connais pas l'auteur et je lis la quatrième de couverture.
Once upon a time, non il n'était pas une fois, ce n'est pas un conte de fées.
Une jeune fille, caissière invisible, verse une larme, quand un client différent passe à sa caisse avec une pizza et un pack de bière.
Il la regarde, lui parle comme à un être humain, comme un ami.
Il lui tend la main, va -t- elle la saisir?
Julie, vingt et son fils Lulu trois ans, vivent dans la joie de s'aimer tout en subissant de plein fouet les persécutions de petit chef qui sait à quel point une jeune maman célibataire a besoin de son emploi.
Pas joli joli ce monde du travail, où la solidarité ne joue pas et où chacun pense à lui même au lieu de se regrouper. Mais Julie est intelligente et elle est en guerre.
C'est une battante qui a juste besoin d'accepter que certaines rencontres peuvent être belle.
Si elle n'a pas d'argent à offrir elle a bien autre chose à apporter en échange.
Paul, et son fils Jérôme cabossés par la vie vont en faire l'expérience.
Paul a vu en elle, une belle personne, il ne s'est pas trompé.
Devant les yeux du lecteur se déroulent quelques mois d'une vie ordinaire avec ses joies, ses peines, ses fractures et ses reconstructions dans l'union, la vraie celle de l'amitié et de l'amour.
Le style n'est pas sentimental, juste sensible et juste.
Une belle histoire.
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Apprécier un livre relève parfois d'une étrange alchimie. Bien sûr, les goûts profonds du lecteur vont l'amener vers un certain type d'ouvrages, mais le thème abordé, le style, les idées développées vont être parties intégrantes du plaisir éprouvé. Et puis, il y a deux facteurs plus ténus, difficilement conciliables pourtant, qui, étrangement quand ils arrivent à coïncider, peuvent être les vecteurs d'une jolie découverte : le hasard et le moment. C'est ce qui m'est arrivé avec ce roman d'Agnès Ledig que le hasard a mis sur ma route (merci à Laure Wachter).
Rien dans "Juste avant le bonheur" n'était fait pour m'attirer : un titre et une couverture un peu mièvres, une quatrième de couverture assez sirupeuse déclinant le thème passablement conte de fées, d'une jeune caissière, mère isolée, prise sous l'aile protectrice d'un cadre fortuné. Rien qui pouvait déclencher une irrésistible envie de lecture, tant cette historiette semblait flirtait avec le roman Harlequin. Et ce n'est pas la mention "coup de coeur des lectrices de femme actuelle" pour le précédent écrit de l'auteur qui allait émoustiller le bobo intello que je suis.
Et c'est là qu'intervient, en partie, le moment. Sortant de la lecture difficile et inintéressante du Joann Sfar et de la vision violente et artificiellement sophistiquée du film "Only god forgives", le calme et la tendresse du roman d'Agnès Ledig m'ont tout simplement fait oublier ces horreurs, me faisant passer un formidable moment.
Ce qui paraissait être une intrigue banale sur le registre de la bergère et du prince charmant (ici bien vieillissant), se révèle en fait le point de départ d'un récit bien moins linéaire et convenu qu'il n'y paraît. C'est avant tout un roman où tous les personnages sont bien réels, ancrés dans notre époque, avec leurs peines, leurs galères, leurs joies mais surtout leur tendresse. Car dans ce roman, avant de faire l'amour, on se fait, on se donne, de la tendresse, du bout des doigts, dans les bras, du regard, dans les mots. Elle suinte de partout mais sans jamais dégouliner, et ça fait du bien !
"Juste avant le bonheur" est un livre que l'on aime reprendre comme une cuillère de Nutella.
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Agnès Ledig offre un roman d'une tendresse infinie empli de résilience.

Julie, jeune mère célibataire d'une vingtaine d'années, affronte la vie avec détermination alors que celle-ci n'est pas tendre avec elle.

Caissière dans un supermarché, elle doit faire avec son requin de patron, des collègues pas toutes sympathiques, pour gagner un salaire de misère qui lui permette de donner un minimum vital à son petit Lulu.

Un jour particulièrement dur, un homme Paul, cinquantenaire récemment divorcé, va passer à sa caisse et entrer dans sa vie, touché parce qu'il entrevoit de la jeune femme. Cet homme va tendre la main à Julie et lui proposer de le suivre en Bretagne pour quelques jours de vacances, où il emmène déjà son fils se ressourcer, un jeune médecin terrassé par la mort tragique de sa femme.

C'est la rencontre de ces trois solitudes avec au milieu un petit bonhomme, Lulu, plein de vie, qui va remettre un peu de magie dans la vie des uns et des autres. La rencontre est belle, les coeurs s'ouvrent et les mains tendues se prennent. Et puis, il y a le Drame…

Agnès Ledig a l'art de savoir raconter une histoire dure avec des sentiments sincères et de décrire comment on peut l'affronter, puis s'en relever peu à peu, en chutant parfois, et en trouvant des appuis sures sur les amis, les vrais, ceux qui sont restés et qui sont là.

C'est un feel-good certes, mais un feel-good sincère, qui m'a touchée et fait du bien.

Une jolie lecture tendre à découvrir entre deux romans forts.
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Quelle histoire... il faut oser ce genre d'histoire, terrible, difficile à supporter et à lire aussi mais qui renvoie à une réalité. Les personnages sont justes, l'ensemble est bien écrit. Et le texte d'Agnès Ledig nous fait réfléchir sur nos propres soucis. Belle leçon de résilience.
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J'ai beaucoup aimé ce livre, on s'attache vite aux personnages, on peut facilement s'identifier à eux, ils nous montrent que la vie n'épargne personne mais que se relever est possible. Je ne connaissais pas cette auteure, j'aime beaucoup sa manière d'écrire , que se soit avec humour ou de façon plus sérieuse sur la vie, sa plume est délicate notamment quand il s'agit d'évoquer des sujets lourds tel que la perte d'un enfant.
Il ressort de ce roman une grande vague de tendresse, de chaleur humaine et de bienveillance, ce qui nous manque cruellement dans notre société marquée par une grande part d'individualisme. C'est un roman qui fait du bien, il nous permet de voir les choses autrement, notamment lorsque tout va mal.
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Ce Roman a obtenu le Prix des Maisons de la Presse en 2013.

Julie a une vie difficile entre son travail de caissière dans un supermarché, qui ne l'intéresse pas et où en plus, elle se fait harceler par le patron, et son jeune fils, Ludovic, qu'elle élève seule et qui est son unique rayon de soleil.
Un jour particulièrement dur où elle ne peut refréner une larme alors qu'elle tient la caisse, elle croise le regard de Paul, un client apparemment "pas comme les autres". Lui aussi a des problèmes et il est touché par cette jeune femme en détresse qui pourrait être sa fille.
Il lui propose alors, en tout bien tout honneur, de l'accompagner pour quelques jours en Bretagne. Il appréhende son séjour là-bas d'autant plus qu'il doit s'y rendre avec son fils, Jérôme, veuf depuis peu et très dépressif.
La rencontre de gens aussi différents ne se fait pas facilement et c'est finalement le petit Ludovic qui va réussir à créer du lien...
Mais au retour de ces jours de vacances idylliques, le destin les attend...et frappe à nouveau leur petit groupe de façon tragique...

Voilà une histoire toute simple qui démarre comme un roman à l'eau de rose ou un conte de fée moderne, comme vous préférez. Il y a tous les ingrédients réunis pour çà et tous les clichés.
Comme je n'attendais rien de particulier, ni prince charmant, ni événements inoubliables, je n'ai pas été déçue et je l'ai même lu avec un certain plaisir mais un certain détachement.
Il y a de l'humour, des retournements de situations, des moments plus intenses et bien sûr des drames qui nous touchent car l'auteur sait parler vrai, mettre de l'optimisme dans des situations qui ne le sont pas du tout, et emplir son roman de tendresse, de dialogues et d'une certaine énergie communicative.
J'ai cependant gardé tout le long de ma lecture, une certaine distance.
C'est un roman feel-good qui n'est pas de la grande littérature, qui frôle même la caricature par moment, qui peut paraître être cousu de fil blanc, mais qui finalement est un prétexte à parler des plaies de l'âme et de ces petits riens qui font beaucoup pour pouvoir en sortir et aider les autres quand tout va mal.
Il est empli d'humanité et de générosité et les personnages sont sympathiques et réalistes. Certaines situations par contre sont invraisemblables.
Les thèmes de la confiance en soi et envers les autres, du renoncement, du rapport à l'autre sont abordés avec simplicité.
J'ai été touché de savoir que ce livre est en partie autobiographique, mais il ne m'a pas totalement convaincu malgré tout, malgré les événements douloureux qu'il relate et malgré son prix littéraire...

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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C'est une belle découverte proposée à la lecture par une amie, je me suis plongée dans ce récit où transparait la douleur d'une mère. Je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire qui au départ m'a paru un peu trop conte de fée.. Ce n'était pas un conte mais un cri.
Lisez ce livre si vous aimez verser une larme, ce qui m'est arrivé au détours d'une page et de la vie.
Je vais lire le second livre de cette sage femme.
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Au début de ma lecture, j'ai craint le pire, l'auteur insistant beaucoup trop sur l'aspect "pauvre fille sur qui la vie s'acharne" de son héroïne. Passé cet excès de pathos, le roman décolle et livre une galerie de personnages pas si superficiels que ça. L'histoire (dont les contours se laissent rapidement deviner) interroge sur le sens que l'on choisit de donner à sa vie, analyse délicate et somme toute, un roman convenu mais attachant.
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[...] Pour Agnès Ledig, je crois qu'il y a eu l'écriture, juste après le malheur. J'ai refermé son petit livre hier. Je sais que nous avons ce point commun, nous, les mamans endeuillées. Je sais que le désespoir laisse la place à une seconde vie bien différente de la première. Et elle le raconte dans son livre, elle met le doigt sur ce basculement de la vie, sur le message que délivrent ces enfants perdus bien trop tôt. Peut-être de manière exagérée oui, certainement même (certains lecteurs diront que ce n'est pas toujours crédible), mais je pense que c'est une façon d'intégrer plus facilement que le malheur ne dure pas, qu'il se passe de jolies choses ensuite. Que l'on peut parler de bonheur, même après le Drame. Biensûr, la vie ne sera pas toujours rose, contrairement à ce que son livre veut bien nous faire penser – puisqu'il est résolument tourné vers le bonheur finalement -, mais il faut garder en tête que tout arrive pour une raison, que le destin nous guide autant que nos petits anges le font. Il faut se rendre compte que ce n'est pas parce que nous ne les voyons pas qu'ils ne sont plus présents.

Ils ont cette force de nous pousser plus loin, plus fort, plus vite.

Au commencement de la lecture, je me disais que l'écriture et les personnages étaient assez simples et lisses, et puis au fur et à mesure de l'avancée dans l'histoire, les larmes montaient, à plusieurs reprises, mais l'espoir rejaillissaient toujours. Je pense qu'Agnès Ledig a choisi d'en faire un peu trop pour mettre l'accent sur le bonheur, le malheur étant déjà bien assez présent et évident. Elle a voulu de toutes ses forces que l'on garde à l'esprit que perdre un enfant c'est souvent gagner une vie, la nôtre. Peut-être que ce que j'écris peut choquer et paraître inconcevable. Quand on ne l'a pas vécu, on ne voit pas les choses de la même façon. Quand on est encore embourbé dans la tristesse aussi. Biensûr perdre un enfant reste la chose la plus terrible qu'il soit, je suis bien placée pour le savoir, mais quand on l'a perdu, il faut continuer à avancer, et tout faire pour être heureux. Et cela finit par arriver. Ce bonheur, c'est grâce à ces tout-petits qui ont donnés leur vie pour que leurs parents se tournent réellement vers la leur.

Mais ils restent présents, dans le souffle du vent, dans l'étoile qui scintille, dans le battement d'ailes du papillon, partout.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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