La toute petite reine

Complètement conquise par ce roman !
C'était gagné d'avance car j'apprécie beaucoup cette autrice. Mais jouons le jeu et voici les arguments que j'utilise pour vous convaincre d'entamer le livre.
Commençons par l'écriture. la plume d'Agnès Ledig est fluide, les mots, bien choisis , forment des phrases mélodieuses et le rythme de lecture est très rapide. Ce peut être une lecture de vacances mais pas que...
l'intrigue est présente et je pourrais même dire que ce roman tend légèrement vers le thriller psychologique. L'autrice distille des indices et installe un suspense bien maitrisé. Suspense entretenu par la structure du roman : la succession de courts chapitres racontés par des narrateurs différents avec leur point de vue personnel.
Les personnages cimentent le récit par leur vécu, leurs émotions, leurs faiblesses, leurs questions. A aucun moment, je ne me suis apitoyée sur leur sort. Coups de coeur pour le chien pisteur, Bloom dont on imagine très facilement le regard et les attitudes bienveillantes mais aussi pour les 2 thérapeutes. Avec énormément de professionnalisme, ils conduisent leurs patients vers le chemin du mieux-être. Et la dernière qualité de ce roman, c'est une merveilleuse leçon d'amour ! l'amour que nous rencontrons au quotidien, qui amène à choisir, à renoncer, à pardonner, à juger.

Capucine et Adrien, deux êtres cabossés, tentent de se reconstruire, séparément, puis ensemble. L'auteur nous conte cette jolie rencontre, et avec son style bien à elle, a su une nouvelle fois traiter d'un sujet triste, grave, tout en envoyant un beau message d'espoir.
Un roman sur fond de traumatisme, mais aussi un roman sur l'amour, les liens fraternels, la tolérance, la vie avec ses joies et ses drames. Agnès Ledig nous livre un récit très doux, empli de belles émotions, d'une grande sensibilité.
J'ai passé un bon moment avec Capucine et Adrien, je n'oublie pas Bloom le chien qui tient une place importante dans l'histoire.

Une valise oubliée dans un train et toute une vie peut basculer...
Cela paraît ridicule et même sans doute un peu mièvre, mais c'est ainsi qu'on pourrait résumer (très rapidement je vous le concède) ce joli roman.
Un roman fait de vie bouleversées, de mensonges, de rencontres, de tristesse (un peu), d'amour (beaucoup) et d'espoir (plein d'espoir !!!).
Un joli roman donc...

Deux jeunes femmes orphelines, un couple de psychiatres en mal d'enfant, un homme blessé au Mali devenu policier, et hop voici une histoire bien fleur bleue . Ils se trouvent, ils font beaucoup de travail sur eux-mêmes pour aller de l'avant: beaucoup de clichés, y compris dans les débordements écolo, antiracistes, protection de la nature, et engagement pour la planète!
Non je suis déçue, c'est à mon goût beaucoup trop manichéen. Je passe mon tour pour le prochain!

Le sujet de fond de l'histoire est le hasard.
Le hasard qui fait se croiser Adrien et Capucine à la gare puis quelques jours plus tard chez ce psy.
Le hasard qui, conformément au proverbe, fait bien les choses pour eux.
Le hasard à qui on peut parfois donner quand même un petit coup de pouce. N'est-ce pas Diane ? N'est-ce pas Bloom ?
Le hasard qui fait qu'une vie bascule en l'espace de quelques secondes. Ce fut déjà le cas par le passé pour chacun de nos deux personnages.
Le hasard qui, de par ses conséquences tisse, à la longue, un destin. Comme c'est bien décrit à un moment du livre :
“Ce drôle de destin, tout en arborescence. Dont certaines branches cassent, quand d'autres repoussent de plus belle”

Adrien et Capucine ont chacun de leur côté vécu un drame terrible il y a plusieurs années. Ce sont les conséquences psychiques de ces drames qui les amènent chez ce psy où ils vont se re rencontrer (le cabinet d'un couple, tous deux psys). Cette histoire est aussi celle de leur survie dans un premier temps, puis de leur reconstruction ensuite, une reconstruction boostée par leur rencontre.

L'histoire d'Adrien et Capucine, à partir de leur rencontre, est la preuve que dans la vie, contrairement aux mathématiques, parfois, moins plus moins égale plus.

Il y a aussi, en filigrane, le point de vue des deux psys, l'un suivant Capucine et l'autre Adrien.
Ainsi que le vieil homme assis sur son banc, se souvenant de ses amours passés. Un fil rouge qui finira par rejoindre le parcours de Capucine.

Une belle histoire, une très belle écriture, une très belle narration (on découvre les pièces du puzzle au fur et à mesure).
À un moment du récit, une fois leur reconstruction bien lancée, tout tourne autour de leurs sentiments réciproques et j'avais l'impression de lire une bluette, ce qui fait que j'ai aimé l'histoire mais que je n'ai pas été emballé.

Enfin, une fois terminé, ne rangez surtout pas le livre avant d'avoir lu les précisions de l'autrice, à la fin. Elles apportent un nouvel éclairage au récit.

Quel plaisir de retrouver l'écriture si douce et sensible d'Agnès Ledig !
Les personnages sont imparfaits, cabossés… tellement réalistes que je suis rentrée dans le roman dès les premières pages.
J'ai bien aimé le petit côté enquête qui amène un peu de nouveauté à ce type de roman, ça rythme bien le récit et m'a tenu en haleine jusqu'au bout même si j'avais deviné une partie du dénouement.
Ce livre est tellement porteur d'espoir en la possibilité d'un nouveau départ qu'on en ressort boosté par l'envie de croire en la Vie et en l'Amour !

Il y a des gens qui nous font penser à des livres et des livres qui nous font penser à des gens.

A la relation que l'on a avec ces personnes qui croisent notre chemin sans crier gare, à leur histoire de vie qui fait parfois écho à la nôtre, à des traits de caractère, des petites manies ou une manière de penser qu'ont certains protagonistes fictifs pour lesquels on se dit : « tiens, on dirait toi ! On dirait moi. On dirait nous. » C'est le cas du livre que je vais vous présenter aujourd'hui.

Avant toute chose, je vous propose une chronique un peu spéciale, parce que nous sommes un jour spécial. ✨

Je dédie cette chronique et j'ai envie d'offrir ce livre à une personne qui compte énormément pour moi.

Parfois, dans la vie, il se passe des choses que l'on ne peut pas expliquer, qui dépassent l'entendement, qui transcendent nos valeurs et ces croyances que l'on croyait pourtant ancrées au plus profond de notre être, qui sont, pour moi, de l'ordre du sacré. C'est ce qu'il s'est passé avec cette personne qui fête ces 53 bougies en ce beau jour d'octobre. Au-delà du coup de foudre, au-delà de l'explicable, c'est ce qui nous lie et que nous n'arrivons pas à nommer tellement c'est grand, fort, beau et source d'un bonheur tant mérité. C'est ce qu'il s'est rejoué lorsque j'ai découvert l'histoire d'Adrien, de Capucine, d'Adélie, de Bloom, d'Albert et de tous les autres. Cette rencontre, cette lecture, étaient comme si tout s'alignait parfaitement, comme si tout rentrait dans un ordre qui n'attendait qu'on le trouve depuis trop longtemps, comme si cela allait de soi. Une évidence. Un soupir d'aise pour se dire : « Auprès de toi ou entre tes pages, je suis à ma place ».

À ma manière et rien que pour toi – mais pour vous aussi, car, sans vous, nos chemins de vie ne se seraient sans doute jamais croisés – , voici mon avis sur « La toute petite reine » d'Agnès Ledig. À la façon dont son dernier livre sorti en format poche, « Se le dire enfin » (lire ma chronique) m'avait laissée sans voix et des larmes au bord des yeux, ce livre m'a énormément touchée.

Cette histoire, qui aurait très bien pu être la nôtre, c'est tout d'abord celle de Capucine et d'Adrien. Elle voit son monde s'effondrer lorsque Adélie, sa soeur sur laquelle elle a veillé dès son plus jeune âge, lui annonce qu'elle renonce à ses ambitions professionnelles pour accomplir ses rêves au sein d'un courant écolo. Lui tente de se reconstruire auprès de Bloom, son chien, après un terrible mal mettant fin à ses ambitions de carrière militaire.

Elle, dans un quotidien bien rempli des souvenirs des absents, en oublie sa valise au milieu d'une gare, déclenchant une alerte au colis suspect. Lui, contrôle que la valise n'est autre qu'une étourderie de cette femme qui le touche en plein coeur sans qu'il s'y attende. Mais la vie nous pousse à ne pas croire aux signes du destin, trop cliché, trop enfantins, trop spirituels pour nos âmes citadines.

Adrien laisse Capucine s'en aller pour retrouver ses démons qui la pousseront dans une salle d'attente d'un couple de psychiatres. La vie est bien faite et le hasard fait parfois bien les choses : Adrien s'y trouve aussi, pour des raisons bien à lui et que nous découvrirons au fil des pages. Entre les deux âmes en peine, en plein processus de résilience, commence alors une douce danse pour connaître l'autre et mieux se connaître soi.

Ce livre, c'est l'histoire de cette rencontre. Une rencontre entre deux réalités brisées en mille morceaux par les affres de la vie et qui fusionnent pour en créer une encore plus solide, plus belle, plus positive. Quelles étaient les chances sur quelques milliards d'individus pour qu'Adrien et Capucine se rencontrent ? Que toi et moi croisions notre regard et échangions nos quelques premiers mots maladroits ? L'auteure illustre parfaitement ce sentiment d'évidence entre deux êtres qui se complètent et se tirent vers le haut pour donner quelque chose d'indéfinissable et de beau.

Ce livre, c'est aussi l'occasion pour l'auteure d'aborder des thématiques fortes et actuelles, comme les traumatiques de guerre et le vécu des soldats au Mali. Elle s'inspire d'ailleurs de faits réels pour certaines situations vécues par Adrien et retranscrit son histoire avec beaucoup d'émotions. Elle traite également du trouble de stress post-traumatique – quel que soit le traumatisme – et la manière dont on apprend à vivre avec, dont on s'en relève, dont on s'en délivre. C'est un récit sur la résilience, la recherche d'un sens nouveau à sa vie après que tout se soit effondré. Véritable message d'espoir et de vie – sans tomber pour autant dans la niaiserie et le sentimentalisme dégoulinant de bonnes intentions, comme toujours, avec cette autrice – , ce roman m'a mis du baume au coeur, tout comme j'espère qu'il touchera le tien. 💖

Ce que j'apprécie dans la lecture, c'est de me retrouver dans des personnages, qu'ils me fassent réfléchir sur ma façon d'agir et de penser, que je puisse projeter mes besoins et mes attentes en eux pour les mettre en lumière et mieux me rendre compte de certaines choses. C'est ce qu'a provoqué en moi le personnage de Capucine. Moi aussi, j'ai envie de trouver une activité qui a du sens à mes yeux et pas forcément à ceux de la société, moi aussi, j'aime la nature au point de vouloir m'y perdre, moi aussi, je doute, je crie, je tempête et je m'oublie dans des envies destructrices juste pour me prouver que je suis encore vivante. Moi aussi, j'ai envie de t'aimer comme elle a aimé Adrien.

Et toi, tu es à la fois Adrien, résilient, bienveillant, rempli d'émotions, un peu timide quand on ne te connaît pas, avec un humour brillant, une capacité hors normes à faire face aux horreurs de la vie et bien plus encore. Tu es aussi l'oncle l'héroïne, écrivain de poèmes à ses heures perdues, éperdu d'attendre ta « petite souris », personnage en filigrane de ce roman, dont je te laisse découvrir la signification.

La plume d'Agnès Ledig est toujours aussi magique, remplie d'émotions, fluide et aussi agréable qu'une douce brise de printemps qui fait danser les feuilles des arbres de mon jardin. Jardin extérieur où se promènent de douces abeilles. Jardin intérieur, à cultiver aussi, à entretenir et à embellir de souvenirs heureux et de ressentis importants. Elle maîtrise aussi le suspens en instaurant une zone d'ombre sur les faits liés à l'un des personnages, qu'Adrien va tenter d'éclairer, et qui rajoute une part de mystère à l'intrigue.

Pour conclure, « La toute petite reine » est une pépite aux vertus plus fortes que la gelée royale, qui sème autant d'émotions qu'une abeille dispersant le pollen pour faire naître de nouvelles fleurs sur son passage. Ce livre se lit comme fond du bon miel sur une tartine de pain frais en plein été ou du miel chaud dans un thé sous la brise d'hiver. Porté par des personnages très bien construits et attachants, avec une intrigue très bien ficelée et portant à l'introspection, je suis persuadée que cette histoire trouvera écho en toi, en vous, en nous tous. 🐝

Je nous souhaite une histoire aussi belle que celle de Capucine et d'Adrien, des projets aussi remplis de sens et de résilience que les leurs, une vie aussi belle que celle qu'on imagine entre deux battements d'ailes d'une toute petite abeille. Et je te souhaite surtout un très bel anniversaire. 🥳

signé « Ta petite souris ».💖
Lien : https://wendybaqueauteur.wix..

Paul Eluard disait "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous".
Un matin, Adrien, maître chien, est appelé à la gare de Strasbourg pour un colis suspect. La valise abandonnée appartient à Capucine, un oubli qui provoque leur rencontre mais aussi l'attirance du jeune homme pour  Capucine. Quelques jours plus tard, ils se retrouvent dans la salle d'attente d'un cabinet de psychologues. La jeune femme hante l'esprit d'Adrien qui espère la revoir et est aimanté par sa sensibilité. Le premier roman que j'ai lu d'Agnès  Ledig était "Marie D en haut', j'ai tout de suite eu un coup de coeur pour le livre mais surtout pour la plume de l'autrice dont je ne me lasse pas de lire les romans. Adrien et Capucine sont deux êtres cabossés par la vie. Lui est un ancien combattant au Mali dont les séquelles sont aussi visibles qu'invisibles,  traumatisé par cette guerre. Elle, a perdu ses parents dans un accident de voiture alors qu'elle était adolescente, depuis elle veille sur sa jeune soeur en mettant ses espoirs de côté.
Leur rencontre va leur permettre de se reconstruire et d'aller de l'avant. Comme dans la plupart des romans d'Agnès Ledig, la nature y tient également une place importante.
C'est un magnifique roman sur la résilience écrit avec beaucoup de sensibilité et de justesse tant sur les mots que sur les émotions.

Un roman feel-good de temps en temps ne peut pas faire de mal. Mais je suis surprise à chaque fois par le melting-pot des thèmes abordés dans ce qui n'est au fond qu'un roman d'amour.La pauvre petite fille riche qui s'effondre bien qu'elle soit forte comme un roc et le pauvre héros militaire désargenté qui n'a eu qu'une envie, irrésistible, dès qu'il l'a rencontrée, "la protéger".
Ce n'est qu'un début, il y a aussi Bloom, le chien-renifleur, de ce militaire polytraumatisé par un accrochage au Mali, - Adélie, la soeur de Capucine, l'héroïne, qui n'a jamais été facile et qui renonce à ses études de médecine pour vivre dans une communauté défendant l'écologie. Ne pas oublier l'oncle raciste, contremaître à l'usine, poète à ses heures, jardinier célibataire, fragile lui aussi, - le couple de psys un peu hors normes, - le chef de la sûreté ferroviaire Simonet, un être antipathique à souhait - et d'autres encore.
Le drame en toile de fond : Capucine et sa soeur Adélie ont perdu leurs parents dans un accident de voiture. Capucine était tout juste majeure et Adélie avait cinq ans. La grande s'est sacrifiée pour élever sa petite soeur le mieux possible.
Le hasard est le thème principal du roman, dramatique parfois, heureux ou provoqué. Et bien sûr, le grand gagnant est l'amour, toujours l'amour, comme du miel qui ruisselle sur l'ensemble des personnages.

🐝
Mon premier Agnès Ledig et... j'ai adoré !
La plume est agréable, fluide et très émouvante.
L'histoire d'une rencontre entre deux âmes écorchées par la vie et qui, au détour de la salle d'attente de leurs psy respectifs, vont reprendre confiance en eux, en l'amour et dans la Vie pour repartir sur le Chemin de leur vie.
Adrien et Capucine (aidés par Bloom) sont très attachants dans leur fragilité mais j'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Bertrand, le tonton hypersensible et poète.
Vraiment une belle histoire à découvrir.
🐝