La toute petite reine

La toute petite reine d'Agnès Ledig, est un roman feel good que j'ai beaucoup aimé.
On suit la rencontre d'Adrien et Capucine, tous les deux fragiles, avec un passé compliqué pour des raisons totalement différentes.
Ensemble et avec l'aide de leurs psys respectifs, ils vont réussir à affronter leur passé et à passer à autre chose.
Une belle lecture émotive par moment. Et même si tout est un peu trop "facile", j'ai passé un bon moment avec ces personnages.

La première lecture de l'année... Celle que l'on sélectionne avec soin et que l'on met de côté des semaines, parfois des mois à l'avance. Celle qui donnera un goût, une direction à notre année littéraire. Celle que l'on attend pour repartir dans un nouveau cycle.

Cette année, je savais que voulais la commencer avec Agnès Ledig. Pas seulement parce que j'aime l'auteure, que j'ai lu tous ses romans et été touchée par chacun d'eux. Aussi parce que j'aime la personne qu'elle est, les valeurs qu'elle véhicule, l'humanisme et la bienveillance qui transpirent de chacun de ses partages sur son compte IG, son rapport à la nature. Et c'est de tout ça dont j'avais envie pour commencer 2022.

J'ai trouvé ce que je cherchais dans ce roman : douceur, bienveillance, amour, reconstruction, nature, fragilité, tolérance... Des personnages terriblement humains qui apprennent à vivre avec leurs failles et leurs blessures. Avec Agnès Ledig, la vie n'est jamais simple mais elle nous montre qu'un chemin vers le bonheur est toujours possible.

Capucine a élevé sa petite soeur et abandonné ses rêves à la mort de leurs parents. 11 ans plus tard, lorsque celle-ci quitte le nid, elle se retrouve comme une coquille vide.
Adrien a laissé un peu de lui au Mali et souffre d'un syndrome post-traumatique. Il est touché par cette jeune femme qui semble à la fois si fragile et si forte.

J'ai tout aimé dans ce roman. L'histoire comme les personnages. Tous ont leur rôle à jouer, chacun apporte sa petite pierre à l'édifice, chacun évolue au fil de ses rencontres, rien n'est figé.

Merci Agnès Ledig pour cette belle histoire !

Un roman qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.
L'autrice me semble avoir utilisé la synchronicité pour faire évoluer ses personnages. Elle a également utilisé deux faits réels pour nourrir son récit.
Ce récit est plein d'espoir et de poésie.
Je terminerais cette petit note par la dernière phrase du livre:
" Les épreuves sont parfois des piliers solides pour construire des châteaux d'amour. "
Merci à l'autrice.

SENSIBILITÉ ET ÉMOTIONS... 🐝

Adrien, maître-chien est appelé pour un colis suspect en gare de Strasbourg. Bloom, son compagnon hyprsensible à quatre pattes va détecter le premier que la bombe prête à exploser n'était pas dans la valise mais bien dans le coeur de Valentine. le destin va les faire se croiser à nouveau dans la salle d'attente d'un couple de psychiatre...
Il est un ex soldat traumatisé par la guerre au Mali. Elle a perdu ses parents dans un dramatique accident et s'occupe de sa petite soeur, une activiste convaincue. Ils étaient faits pour se rencontrer, ils sont cabossés mais vont peu à peu se réparer...

La petite reine c'est l'histoire de Capucine dont la vie s'est brisée à la mort de ses parents. L'histoire d'Adrien qui a laissé une partie de son âme au Mali. L'histoire d'un tonton dont l'enfance à laissé des traces. Et tellement d'autres encore...

La petite reine c'est une histoire de choix, de résilience, de destins de vie car il suffit parfois d'une rencontre pour tout changer. de lâcher prise et se laisser porter pour accéder au bonheur. Mais comment parvenir à retrouver le chemin de la confiance en l'autre...?

Un roman riche en émotions et tout en profondeur qui m'a beaucoup touchée. Je me suis attachée à Adrien et Valentine, je suis entrée en empathie avec eux. J'ai eu une grande affection envers Bloom, ce chien qui semble ressentir et comprendre mieux que personne.

Quel bonheur de retrouver la plume délicieuse, tout en sensibilité et délicatesse d'Agnès Ledig. Elle m'avait manqué... ❤

Pour ceux qui ont lu Se le dire enfin, on y retrouve certains personnages. Mais pas d'inquiétude, vous pouvez (comme je l'ai fait), le lire indépendamment !

Un beau roman, une belle histoire de destins croisés et de rencontres qui élèvent... au rang de petite reine ! 🐝

Quel est votre roman préféré d'Agnès Ledig?
De mon côté, ma préférence va vers Juste avant le bonheur et Pars avec lui... (qui sont de vrais tires-larmes je l'avoue ! 😭❤)

Vous allez vous laisser tenter par celui-ci? 😘

Voilà un livre que j'aurais beaucoup de mal à chroniquer, tant il est magnifique, tant il m'a touché. Mes mots ne seront jamais à la hauteur de ce que j'ai pu ressentir à la lecture de cette magnifique histoire.

Déjà, je précise que l'auteure s'est inspiré de faits réels pour écrire son livre. Elle s'est inspiré du militaire décédé au combat : Maxime Blasko et de ce qui s'est passé lors d'une de ses interventions en 2015. Je n'en dirais pas plus, tout est bien écrit dans ce livre.

C'est Adrien qui sera concerné par cet événement dramatique au Mali, là où il a failli mourir… Depuis, il souffre de stress post-traumatique. Il fait des cauchemars, a du mal à se défaire de ce poids sur ses épaules. Après sa rééducation, il n'a d'ailleurs pas souhaité poursuivre dans l'armée et s'est reconverti en maître-chien, avec Bloom, ça a été un coup de foudre. C'est à cause de ce stress post-traumatique qu'il est suivi en thérapie depuis quelques années, il a fait beaucoup de chemin depuis, il ne manque pas grand-chose pour qu'il puisse laisser ses démons derrière lui.

Capucine, elle, est au tout début de sa thérapie. Après l'annonce de sa soeur, l'oublie de sa valise, le soir même, elle va atteindre le point de rupture. Elle n'a pas le choix, elle doit se faire aider.

Au début réticente à cette thérapie, elle va se rendre compte que son psy l'aide beaucoup à y voir plus clair, à se comprendre et repartir sur de bonnes bases. Parce qu'elle aussi a eu un choc dans sa vie. À 18 ans, elle a perdu ses parents dans un accident de voiture, se retrouvant à devoir s'occuper de sa petite soeur Adélie, de seulement 7 ans. Elle a mis sa vie entre parenthèses pour s'occuper d'elle, alors que celle-ci commence à s'émanciper et à faire ses propres choix, Capucine est perdue.

Ce sont donc deux êtres un peu morceaux qui vont faire connaissance dans la salle d'attente de leurs psys.

C'est d'ailleurs par les moments de leurs thérapies que l'on va en apprendre plus sur eux, sur leurs sentiments et leurs pensées. J'ai trouvé ça très original et l'auteure nous montre bien qu'il n'y a aucune honte à consulter. Elle nous montre comment les psys peuvent être un soutien sans faille après un traumatisme ou simplement quand nous nous perdons.

Les personnages sont extrêmement attachants, ils ont leurs failles et ça les rend tellement vrais, tellement sincères. Ils sont forts malgré leurs moments de faiblesse.

Leur évolution est vraiment belle, surtout celle de Capucine, en quelques mois, elle va en apprendre beaucoup sur elle-même et elle va donc pouvoir recoller les morceaux, se retrouver.

La romance n'est pas au centre de l'histoire, elle arrive doucement, sur la pointe des pieds.

D'ailleurs, l'histoire n'est pas focalisée uniquement sur Adrien et Capucine, on suit également l'oncle de Capucine, le couple de psys et le vieux monsieur sur son banc. Tous ces personnages sont bien différents, mais ils ont aussi leurs failles, leurs difficultés et leurs démons. Ils sont tout aussi attachants que les héros. Et puis évidemment, il y a Bloom.. Je pense qu'on a tous besoin d'un Bloom dans nos vies.

L'auteure aborde beaucoup de sujets difficiles comme le stress post-traumatique, la mort, le deuil, la reconstruction, le sacrifice, l'hyperémotivité, l'alcoolisme et même le racisme.

Mais malgré ces thèmes, ce livre n'est que douceur, je me suis senti tellement bien pendant la lecture. Loin de tout, un peu comme dans une bulle, comme lorsque Capucine se blottit dans les bras d'Adrien.

Elle aborde aussi beaucoup la nature et ses bienfaits, le climat en danger, la vie simple. J'ai beaucoup aimé le projet de Capucine qui pourrait vraiment être le mien : un retour à la vie simple, loin de tout, loin de ceux qui sont toxiques. Mais c'est avant tout une histoire de résilience et de reconstruction qu'elle nous offre. Savoir terminer un livre pour en commencer un nouveau…

Les paroles d'Agnès Ledig ont énormément raisonné en moi, j'ai marqué des dizaines de citations, des mots qui me correspondent, des idées que je partage avec les héros. En faite, je me suis senti comprise en lisant ce livre.

Il y a beaucoup de poésie dans ce livre, dans toute l'histoire, l'auteur nous parle souvent en rime ou en métaphore, toutes plus belles les unes que les autres. Et elle nous glisse même quelques poèmes dans certains chapitres.

Agnès Ledig, dans cette histoire, parle beaucoup de « verbe de vie ». Alors pour ce livre, c'est plutôt un adjectif qui me vient en tête : Beau…

La beauté de l'histoire, la beauté de la plume, la beauté des émotions…

Ce livre est, pour moi, une merveille, un énorme coup de coeur… J'aurais tellement de choses à vous dire encore, j'en ai oublié, c'est sûr…

Alors si vous voulez un moment de douceur, une parenthèse, un moment de bonheur, lisez cette histoire. Une histoire simple, avec beaucoup d'amour, de douceur et d'espoir…
Lien : https://rowenabookine.com/20..

Une belle histoire de rencontre, de hasard, d'un amour naissant. Mais en toile de fond, d'autres sujets sont abordés avec délicatesse. L'auteur sait nous tenir en haleine et une fois de plus j'ai été très sensible à son écriture et à sa manière de nous présenter chaque personnage et les autres sujets. J'ai beaucoup aimé aussi me balader en Alsace. J'ai pensé à la série "en thérapie" aussi.

Il y a dans l'écriture d'Agnès Ledig une force qui réveille la mienne. La délicatesse de ses personnages, son humanité, sa manière d'enrouler les histoires ne cesse de m'émerveiller. J'ai adoré retrouver les personnages de Diane et son mari au fil de la bibliographie comme si l'auteur tissait entre ses histoires un fil pour prendre soin de nous lecteur.
Un livre à savourer

Adrien attribue un verbe à chaque personnes, pour lui ce sera « protéger » (fantasme courant des femmes, hihi) quant à Capucine elle ne découvre le sien que sur le tard, elle pense d'abord à soigner puis à…

Il est évident que les deux protagonistes vont s'envoyer en l'air mais est-ce une histoire sérieuse sur le long terme ou un feu de bois?…

Ce qui est sûr, c'est que leur amour flamboyant va les guérir de leurs PTSD l'un l'autre. Il faut mieux deux verbes pour faire une phrase…

Le résumé nous parle d'une bombe, moi aussi j'ai mal compris, il s'agit de sentiments, pas de C4…

Ah et autre « souci », Adrien est métis, et l'oncle de Capucine – dont elle se servait pour protéger la vulnérabilité de ses sentiments – est un peu fâcho d'extrême droite. En fait, ce n'est pas vraiment un souci car qui se soucie vraiment de l'avis des fâchos?…

SPOIL : Au final les deux héros se séparent en mode « merci ça m'a fait du bien qu'on sorte ensembles mais je n'ai plus besoin de toi », j'ai trouvé cette réciprocité à la fois atroce moralement et d'un réalisme moderne fascinant. Ce n'est pas Roméo et Juliette. – Fin du Spoil.

Un livre clair comme de l'eau, qui fait du bien. Et réconcilie avec un paysage littéraire souvent violent et sombre.

Je vous conseille la page Instagram de @lenezdansunbouquin et sa critique « deep » qui m'a donné envie de le lire.

La notation :

Scénario : Y a quelque chose ! de l'ordre du parcours intérieur (séances chez le psy, romance progressive, guérison des blessures, chapitres épistolaires par SMS) alors bien sûr ce n'est pas une pépite digne des plus grands chefs-d'oeuvre d'anticipation, mais il y a quelque chose … 5,5/10.

Le Talent : Agnès Ledig connait le langage des émotions, elle sait nous faire voyager, pour cette raison je mettrais quand même la note de 7,5/10.

Originalité : Un beau 7/10… Ca casse pas des briques mais c'est très honnête.

Note Globale : 8/10. Un bon moment. Sans plus de prétention, je sens.
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..

On peut guérir de tout même si cela semble impossible

"Aucun mur n'est infranchissable à qui sait poser ses mains et ses pieds au bon endroit pour l'escalader. Puis elle ajoute qu'on prend plus facilement appui sur les aspérités."

Quel est vôtre verbe de vie? Vous êtes vous déjà posé cette question ? J'aime ces trois mots...
Pour les personnages d'Agnès Ledig c'est protéger pour l'un et sublimer pour l'autre. Adrien et Capucine, deux personnes malmenées par la vie, souffrant du poids d'un passé douloureux. Ce passé qu'on subit, qui nous laisse pas ou peu de répit, qui nous réveille la nuit et nous fatigue le jour, qu'on s'impose en refusant parfois de le laisser partir, ou qui s'accroche à nous. Deux personnages touchants qui en se rencontrant vont guérir petit à petit et décider ensemble de se tourner vers l'avenir.

Les mots d'Agnès Ledig sont une fois de plus empreints d'une sensibilité et d'une justesse incroyable. Je les lis en imaginant qu'elle me les confie pour les partager avec ceux qui en auront besoin peut être un jour.
Si son précédent roman m'avait moins touchée, en terminant celui-ci j'ai juste envie de la remercier pour me procurer autant d'émotions positives. Je suis persuadée que seule une belle âme peut écrire d'aussi jolis romans.

Ce livre donne espoir, laisse entrer la lumière quand on sombre dans la déprime. Il porte à croire qu'il est possible de lâcher prise, que c'est à portée de chacun, que demain la vie sera plus belle et qu'auprès des bonnes personnes on peut tout affronter.
Quant à mon verbe de vie je pense que c'est "veiller".

Agnès Ledig est une autrice que je laissais volontairement de côté, voyant ses livres classés régulièrement dans les feel-good books. Pour avoir essayé ce genre de littérature, à part de rares exceptions, il me déçoit par son habitude à jouer sur la sensiblerie et, il faut bien le reconnaître, par une narration pas des plus soignées. N'est pas Hugo, Zola ou Rimbaud qui veut, mais il y a des limites à la facilité.

"La toute petite reine" est arrivé dans un colis d'échange de livres, au sein d'un groupe restreint d'amateurs auquel j'ai la chance d'appartenir. Je l'ai radicalement mis de côté avec la ferme intention de lui laisser poursuivre son périple vers une autre destination, sans lui accorder d'attention. Les préjugés et les cases, bien carrées, dans lesquelles on entasse les gens comme les choses m'agacent. Aussi, allant à l'encontre de mon premier geste de refus, j'ai décidé de faire la connaissance de cette petite reine, sans lire la quatrième de couverture. À se jeter dans l'inconnu, autant le faire sans filet. Et puis, perdre un à deux jours à lire un texte niais n'est pas une catastrophe, seulement une façon d'entériner le choix de ne plus jamais recommencer. Je me suis donc lancée... à reculons !

Les débuts ne m'ont pas rassurée. Les premiers chapitres s'enchaînent, avec une succession de narrateurs apparemment sans aucun lien entre eux ou si peu. L'expérience partait plutôt mal. Impossible de poser mon attention sur quiconque en particulier. J'avais l'impression de m'éparpiller sans me fixer nulle part et cet imbroglio m'a beaucoup gênée. Au moins cinq personnages s'expriment indépendamment les uns des autres, utilisant la première personne. Puis, petit à petit, le récit a pris du sens et s'est organisé pour, enfin, profiter pleinement de l'aventure proposée. Et quelle aventure !

de nombreux thèmes importants sont abordés avec simplicité et franchise : le deuil, le stress post-traumatique, la résilience, l'alcoolisme, le racisme, les relations humaines en général. Évidemment, la romance naissante entre deux êtres écorchés par la vie est très téléphonée, faisant fi de la déontologie paramédicale, cependant elle m'a semblé dépourvue des niaiseries habituelles. La découverte du parcours de chacun se révèle, peu à peu, au fil des pages. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Quelle est leur histoire ? Quels sont leurs rêves, leurs espoirs, leurs frustrations et leurs projets ? Tous les rouages de ce petit monde, grippés par l'incompréhension, se mettent doucement en route, grâce au lubrifiant universel, l'amour des siens et celui des autres, avec l'acceptation de la différence sans aucun jugement. Seul un vieux monsieur, assis sur un banc, surveillant une maison délabrée chargée des souvenirs et des secrets, paraît extérieur aux protagonistes, finalement attachants, et pourtant...

Une question de psy a particulièrement retenu mon attention à laquelle je n'ai toujours pas trouvé de réponse personnelle claire : « Quel est votre verbe de vie ? ». Sujet de réflexion intéressant !

"La toute petite reine" n'est pas un coup de coeur, mais, pour moi, ce roman est bien loin du flop que j'appréhendais. Il est toujours bon de revenir sur ses idées reçues, au risque d'avoir une belle surprise. C'est une lecture que je qualifierai de "doudou", malgré les sujets difficiles abordés. Elle présente régulièrement des poèmes au travers desquels on sent battre le coeur et les émotions de leur créateur, prouvant, s'il est besoin, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Au moment où il m'est bien difficile de me concentrer sur la lecture en général, ce roman m'a diverti en me faisant du bien sans prise de tête.

Je retiens que le genre feel good est, en fait, un fourre-tout où l'on trouve du bon comme du mauvais. À chacun de faire son tri personnel en fonction de son niveau d'exigence et de son épisode de vie. Agnès Ledig a peut-être une bibliographie inégale ou étale, proposant de nouveaux ressorts d'intérêt dans chacun de ses livres ou utilisant toujours les mêmes ficelles. Je ne peux pas encore me prononcer, mais je prendrai plaisir à vérifier plus tard. Par ce premier roman que je découvre, je la ressens comme une écrivaine de l'humain, et j'ai aimé ce que j'ai lu.