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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Retour au Pays basque avec "Au fer rouge" qui suit "l'homme qui a vu l'homme". Marin Ledun mêle plusieurs trames : il est question de lutte antiterroriste, de corruption, de trafic de drogue, de scandale écologique, de prostitution et de magouilles immobilières... Rien que ça. L'auteur parvient à combiner ces différentes intrigues avec maestria de telle sorte que son récit reste parfaitement intelligible. Son objectif est de dépeindre un "enfumage dans les règles de l'art". Et il parvient à mettre en place un vaste complot mêlant des policiers véreux et des barbouzes qui n'hésitent pas à franchir la ligne rouge au nom de la raison d'Etat. Au diable la justice et la morale ! Les pires crapules ne sont pas celles que l'on croit et les justes causes servent parfois à couvrir les pires pratiques. Marin Ledun a réussi à reproduire la dynamique de l'opus précédent. C'est percutant, incisif, ça va vite. L'action et la violence boostent l'intrigue. On devine l'influence des grands maîtres du genre "adrénaline et corruption". S'il manque au roman un petit supplément d'âme, "Au fer rouge" n'en est pas un moins un polar maitrisé et terriblement efficace.
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Ledun is back.

L'Homme Qui A Vu l'Homme traitait de l'organisation séparatiste ETA et de la mystérieuse disparition de l'un des siens.
Au Fer Rouge s'y réfère très largement tout en proposant de nouvelles pistes, notamment celle de la dualité de l'homme (la femme n'étant pas en reste) et de sa fulgurante propension à basculer vers le côté obscur de la force. Rien que de très habituel me direz-vous. Pour le péquin de base, certainement, mais lorsqu'il s'agit de flics renommés à l'opportunisme échevelé, une certaine idée de l'éthique en vient à prendre du plomb dans l'aile. Et le plomb aurait tendance à voler en escadrille ces temps-ci...

Question légitime de la part de Mme Bellepaire de Loches qui me demande s'il faut avoir lu L'Homme qui...pour en apprécier la substantifique moelle. Oui z'et non. Oui car Ledun balance régulièrement les tenants et les aboutissants du précédent opus. Non car il ne s'agit pas ici d'une suite directe. Ceci étant dit, il serait vraiment dommage de passer à côté au vu de la qualité reconnue et avérée de son prédécesseur.

Une fois de plus, Ledun m'a passionné.
Paru aux éditions Ombres Noires, collection qui colle parfaitement à ces nouveaux protagonistes, Au Fer Rouge met ici l'accent sur des ripoux de niveau stratosphérique évoluant au vu et au su des hautes instances étatiques qui les dirigent et les couvrent sans vergogne, l'intérêt de l'état primant plus que tout.

Et lorsque votre boss vous annonce que c'est open bar à volonté, Javier Cruz, ponte de l'anti-terrorisme, ne se le fera pas signifier deux fois. Flic mafieux ne lui posera jamais aucun problème de conscience d'où ce formidable réseau de drogue censé, par des moyens largement explicités dans le bouquin, combattre l'ETA. Si, si, c'est possible, le mal par le mal...
Léger gravillon dans la godasse gauche, Emma, flic pugnace et intègre bien décidé à siffler la fin de la récré.

Ledun signe ici un bouquin de genre puant la corruption et suintant l'opportunisme.
Petit bémol concernant les nombreux personnages qu'il faut au départ bien identifier mais une fois la chose faite, c'est du plaisir en barre, les nombreuses substances illégales parsemant ce cauchemar éveillé n'y étant absolument pour rien votre honneur...
Cela va de la pute au grand coeur à l'homme de main fidèle et bestial en passant par le jeune militant basque avide de vengeance envers le politicien véreux. Pléthore d'acteurs, plaisir de lecture démultiplié.

Au Fer Rouge est un bouquin clairement typé qui ne fera peut-être pas référence mais qui procurera un plaisir incommensurable à tout amateur d'excellence en matière de récit burné et audacieux. le tout se tient parfaitement et préfigure de ce qui pourrait bien se tramer dans les arcanes du pouvoir. Plausible et travaillé, ce Fer Rouge prouve, si besoin était, que Ledun est devenu un auteur à suivre de très près. A coller aux...basques oserais-je même...
Un petit conseil avant d'en entamer sa lecture, ne faire confiance à personne et ne jamais se départir de son gilet pare-balles de niveau III-A. Je vous ai déjà parlé du vol en escadrille ?
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On poursuit la balade en Pays Basque ...

Marin Ledun continue sa petite musique policière, jouant sa partition entre barbouzes anti terroristes, flics pourris, sur fond de militants de l'ETA, d'écologie, de politique et de trafic de drogue. Ce livre peut sans doute se lire indépendamment de "L'homme qui a vu l'homme" mais il faut bien admettre que le contexte et les personnages y font de nombreuses fois référence.

C'est sans doute pour cela que cette enquête, nouvelle ou en continuité, m'a moins intéressée que la précédente, comme une impression de déjà lue.

Du coté des "gentils" pas si gentils que ça, ce sont deux policiers qui se repartissent le boulot, un commandant mollasson et sentimental et une jeune lieutenant qui a les mors aux dents.
Du coté des "méchants", toujours des flics, taupes, mercenaires ou autres compromis de l'Etat, qui tentent de sauver leur peau, à défaut de leur business.

La question est toujours de savoir qui, au plus haut niveau, commande et finance des opérations de grand banditisme dans le nouveau contexte de détente dans la lutte anti terroriste basque .

En tous cas, "Pas de vague! " est le mot d'ordre de la hiérarchie. Pourtant il semble faire un temps épouvantable sur le Pays Basque, au propre comme au figuré.

Marin Ledun reste impeccable dans son savoir-faire de scénario tordu. Il déplie cette histoire louche et obscure avec efficacité, la rythmant par des chapitres courts et nerveux et donnant corps à des personnages tous plus noirs les uns que les autres.
Rien à dire, c'est du savoir-faire dans le registre."tous pourris"!
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En janvier dernier, je vous avais parlé d'un excellent polar français," L'homme qui a vu l"homme", thriller haletant et extrêmement documenté dans lequel le drômois Marin Ledun réveillait les années de plomb qui ont agité le Pays basque il y a quelques années.

Sauf que, à l'époque de cette chronique, ce roman avait été publié un an auparavant, et qu'au moment de ce post, la suite de cette histoire était déjà publiée, à savoir ce " Au Fer rouge", sorti donc en janvier 2015 aux Ombres Noires.

L'intrigue du roman " au Fer Rouge" débute ainsi quatre ans après les faits décrits dans le premier volet, avec de nouveau comme point de départ, une disparition ; celle de Domingo Augusti, maillon d'un trafic de drogue entre l'Espagne et la France.

Roman tout aussi ambitieux que L'homme qui a vu l'homme, le roman patit certes un peu de l'absence d'effet de surprise et de dépaysement du premier, mais conserve en complexité et en maitrise narrative toutes les qualités de L'homme qui a vu l'homme.

Roman dense, complexe ( parfois un peu trop), ce "Au Fer rouge" confirme largement tout le bien que l'on pense de ce Marin Ledun qui mériterait une reconnaissance critique et publique encore plus forte qu'actuellement...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Avec L'homme qui a vu l'homme, Marin Ledun nous offrait l'an dernier un des tous meilleurs romans noirs de 2014 (et des années précédentes, d'ailleurs). Mais si l'enquête d'Iban Urtiz sur la disparition du militant basque Jokin Sasko avait pris fin, nombre de ses protagonistes n'ont pas disparus. C'est quatre ans après les faits décrits dans L'homme qui a vu l'homme que débute Au fer rouge avec de nouveau une disparition ; celle de Domingo Augusti, maillon d'un trafic de drogue entre l'Espagne et la France. Une disparition bien brève cependant, puisqu'Augusti refait littéralement surface enfermé dans une valise sur une plage des Landes après un périple sous-marin dans le golfe de Gascogne. Voilà un cadavre encombrant pour ceux qui pensaient s'en être débarrassé définitivement, une équipe de policiers français corrompus et de nervis de l'antiterrorisme espagnol dirigés par Javier Cruz.
Marin Ledun se place d'emblée avec une des citations qui ouvrent le roman dans la trace de Don Winslow. Et s'il cite une phrase de Savages , c'est incontestablement vers La griffe du chien qu'il louche dans son désir de démonter complètement les mécanismes de la corruption et de la compromission qui sont à l'oeuvre sur les terres où se sont affrontés ettaras et services plus ou moins officiels de police et ou l'ébauche d'un processus de paix pourrait pousser certains des acteurs du conflit à se reconvertir dans de nouveaux secteurs d'activités.
Ainsi, comme chez Winslow, l'on va suivre une galerie de personnages représentant chacun une facette du phénomène à l'oeuvre, du problème ou, allez savoir car l'optimisme n'est pas forcément de mise ici, de la solution. Il y d'abord l'équipe chargée de l'enquête sur le meurtre d'Augusti. Une équipe montée de façon a ne pas risquer de résoudre l'affaire : Simon Garnier, impliqué dans le meurtre et qui n'a donc aucun intérêt a trouver les coupables, Axel Meyer, chef du groupe dépêché par son supérieur pour ne surtout pas orienter l'enquête du côté des barbouzes engagés dans la lutte contre ETA et, surtout, Emma Lefebvre, jeune policière hantée par l'attentat du 11 mars 2004 à Madrid dans lequel elle a été blessée et entièrement tournée, de manière obsessionnelle, vers la lutte contre le terrorisme basque quand bien même al Qaïda a revendiqué l'attentat dont elle a été victime. Il y a ensuite les barbouzes espagnols qui ne peuvent plus combattre les ettaras et cherchent un moyen de se reconvertir. Trafic de drogue, opérations immobilières juteuses et corruptions de notables locaux du côté de Bayonne sont au programme de Javier Cruz et de son bras droit Aarón Sánchez, redoutables tueurs évoluant aux limites de la folie. Et puis il y a tous ceux qui se trouvent indirectement touchés, militants écologistes, enfants réclamant justice pour leurs pères, escort girl frayant au milieu de ce marigot…
Au fer rouge est donc incontestablement un roman ambitieux, tout comme l'était L'homme qui a vu l'homme. Peut-être même l'est-il encore plus, puisqu'il ne s'agit pas de démonter la mécanique d'un fait particulier comme la disparition d'un militant basque, quand bien même cela ouvrait sur une perspective bien plus large, mais de mettre en lumière la complexité des alliances nouées à la fois du côté de l'antiterrorisme français et espagnol, ces derniers et une pègre internationale ainsi que les notabilités locales tirant profit des événements. Par ailleurs, Marin Ledun s'attache à chercher les ressorts intimes, pas toujours logiques, qui dictent la conduite de ses personnages et plus particulièrement celui d'Emma Lefebvre qui est le véritable point central du roman.
Cette ambition alliée à un sens aigu de la dramaturgie fait d'Au fer rouge un livre extrêmement prenant et intéressant qui a sans doute aussi à certains moments les défauts de ses qualités. L'intrigue très touffue et la volonté de traiter des problématiques qui, pour être liées, n'en sont pas moins très diverses – trafic de stupéfiant, lutte antiterroriste, immobilier, pollution, luttes identitaires, traumatismes collectifs et personnels – oblige parfois l'auteur a des raccourcis ou a faire coller un peu artificiellement certains éléments, au risque de l'invraisemblance, pour les besoins de son intrigue et du rythme de celle-ci.
S'il n'atteint donc pas l'extrême justesse de L'homme qui a vu l'homme – et peut-on vraiment le lui reprocher tant la barre était haute ? – ce deuxième volet de l'oeuvre basque de Marin Ledun vaut toutefois que l'on s'y attarde et s'extrait sans problème de la masse des romans noirs tant par son ambition que par sa peinture de personnages d'une belle complexité.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Il s'agit là de la suite de « l'homme qui a vu l'homme ». Nous y retrouvons des références et des personnages secondaires qui prennent la relève de tous les morts de ce premier tome qu'il est préférable d'avoir lu auparavant. Tout aussi déstabilisant, l'auteur nous conte la face cachée des luttes territoriales au Pays Basque avec la drogue et les magouilles immobilières sur terres polluées et … radioactives. Très secouée, j'ai comme pour le premier opus été obligée de me mettre sur le mode « pause » avant de faire part de ces observations. Nous sommes loin des investigations médiatisées et nous souffrons avec les protagonistes … où sont les bons et où sont les méchants ? Toujours est-il que l'auteur nous fournit-là une chronique réaliste et très documentée, références historiques à l'appui et peuplée de caractères ambigus dont l'histoire personnelle pour certains, est classée secret défense. En filigrane, des relents de l'Espagne franquiste ce qui nous fait nous questionner sur la nature de la lutte anti-terroriste. En prime une fliquette rescapée des attentats de Madrid soumise à ses phobies bien légitimes nous fait trembler avec son enquête parallèle.
Un moment de lecture à la fois palpitant et instructif à ne pas bouder tout comme cet auteur très prometteur.
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Le corps de Domingo Augusti, trafiquant notoire, est retrouvé dans une valise échouée sur une plage du pays basque. L'enquête est alors confiée à l'ambitieux commissaire Meyer et à son équipe, le lieutenant corrompu Simon Garnier, et Emma Lefebvre, flic idéaliste. Mais tout n'est pas si simple et cette affaire en fait ressurgir une autre, celle de la disparition de Sasko Jokin...
J'avais beaucoup apprécié L'homme qui a vu l'homme et je trouve que dans ce roman, on retrouve l'écriture sans concession de Marin Ledun.
Ici, la corruption politique et policière, les retournements de situations, les manipulations et la violence sont légion.
Ce qui m'a plu, c'est de suivre le cheminement qui amène certains personnages à basculer du mauvais côté : de mauvais choix, une question de survie, un engrenage infernal... à chacun son histoire, à chacun ses motivations.
A lire !
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Ça faisait un moment que je voyais le nom de Marin Ledun, sur les réseaux de lecteurs ou bien dans toutes les librairies sans jamais avoir encore pris le temps de m'y plonger. Il avait suscité ma curiosité avec des polars dont l'action prend place au Pays basque, en lien avec les mouvements politico-révolutionnaires locaux. C'est chose faite.

"Au fer rouge" mêle à la fois le banditisme, le trafic de drogue, les affaires immobilières, les luttes écolo-indépendantistes et les flics pourris.

C'est bien mené et bien documenté. Nous sommes dans un polar choral où l'intérêt de chacun est clairement exprimé, toutes les contradictions savamment mises à jour, toutes les embrouilles finement distillées. On navigue dans un monde parallèle pour qui à l'habitude de vivre ou de se promener au Pays Basque, ici on est loin des cartes postales, des tissus rayés et du fromage de brebis.

Le décor est le même, mais l'ambiance est différente. Ici tout le monde est méchant, compromis, corrompu, sans autre de foi que l'argent, le bénéfice personnel ... alors l'intérêt général d'une paix retrouvée, ça intéresse qui ? A moins que de la paix ne naissent des bonnes affaires ? Mais il n'y aura pas que des gagnants dans cette perspective ... chacun essaie de tirer son épingle du jeu, et tant pis pour les autres.

Un roman sombre, au rythme élevé, sans aucun temps mort, qui entraîne le lecteur dans le coeur d'un système qu'on espère quand même issu de l'imagination de l'auteur.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Pas facile de s'y retrouver dans ce roman de Marin Ledun. Les personnages sont très nombreux, on les suit les uns après les autres. On s'attache à certains, d'autres sont de véritables ordures, tous sont muti-facettes. de plus le sujet est ultra complexe, avec des intérêts multiples, puisqu'il s'agit de la question basque. On navigue des 2 côtés de la frontière, il y a des exécutions, des trafics de drogues, des manipulations, du blanchiment d'argent sale, des malversations, des projets immobiliers sur des terrains contaminés, radio actifs, de l'écologie, des barbouzes, l'E.T.A., le G.A.L., des morts violentes, des disparitions inexpliquées, tout cela sous grande tension, la moindre étincelle met le feu aux poudres et les activistes dans la rue.. C'est un roman ambitieux, j'ai pensé à la trilogie de Don Winslow, avec une héroïne le lieutenant Emma Lefebvre, victime traumatisée d'un attentat perpétré par E.T.A. à Madrid en 2004. Une histoire qui fait suite à " l'homme qui a vu l'homme" et l'ensemble nous dresse un panorama romancé mais réaliste de la situation au Pays Basque des années 80 à 2014.
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De retour au Pays basque !

"Au fer rouge" est un roman de Marin Ledun, une continuité de son excellent polar politique L'homme qui a vu l'homme.

Alors que son petit ami appelle en urgence la police, une jeune anglaise est prise d'une crise de nerfs. En promenade sur la plage du Peron, dans les Landes du sud, ils ont découvert une valise échouée. Larguée en pleine mer non loin de Cap Breton, les vents l'ont menée vers l'Espagne, avant que les grandes marées ne la ramènent sur les côtes françaises, non loin de son point de départ.

L'officier de police judiciaire, Simon Garnier, est le premier sur les lieux. Anxieux, il transpire et tire nerveusement sur sa cigarette. Il s'est dépêché de venir sur place, croisant les doigts, comme pour inverser le cours de l'histoire. En effet l'océan n'a pas rejeté qu'une valise, mais aussi un corps, méconnaissable, bouffé par le sel de mer. Ce cadavre, Garnier l'a rencontré six jours plus tôt, encore vivant, ligoté par du fil électrique et du chatterton, et il n'était pas question qu'il meurt.

Souvenez-vous de l'affaire Jokin Sasco et de ce qui en découla : meurtres, corruptions, manipulation de l'information, injustice... un pot pourri hâtivement étouffé par les autorités. Cette fois, il n'est plus question d'antiterrorisme, mais d'immobiliers et de trafics de cocaïne, sur fond de catastrophe écologique. Javier Cruz est bien de retour...

L'enquête est menée par trois officiers de police : Axel Meyer, Emma Lefebvre et Simon Garnier. Une équipe divisée, chacun fouinant dans son coin pour des motivations différentes. Des fantômes vont resurgirent. Outre celui de Jokin Sasco, il y aura ceux des journalistes Marko Elizabe et Iban Urtiz. Puis, comme un clin d'oeil à ce dernier, toute la lumière sera faite sur la Société Sargentis Atlantique Adour...

Marin Ledun continue son exploration de la corruption au coeur de la démocratie. Dans ce roman, les protagonistes sont nombreux et leurs portraits sont magnifiques. Nous les découvrons à travers de courts chapitres dressés par une écriture sèche, directe et agréable. Dans un rythme soutenu, le suspens est parfaitement dosé et accroche facilement le lecteur. Dans la lignée de L'homme qui a vu l'homme, c'est du très, très, très bon polar !
YB.

Lien : http://dunoirdupolar.blogspo..
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