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3,74

sur 200 notes
Les flics sont les méchants, très méchants, mêmes pas corrompus, juste aux ordres d'un État mystérieux, cruel et sans scrupules. Ils sont coupables d'enlèvements et de tortures, et pour cela poursuivis par l'enquête de deux journalistes et de la soeur d'un des disparus. Hélas, dans notre monde perdu, les méchants sont trop puissants. Très bien écrit, nous sommes pris aux tripes dans cette quête de la vérité.
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Membres de l'ETA, militants basques, mercenaires, ... Marin Ledun nous plonge dans une histoire de disparition ayant un lien avec la guerre "politique" Basque ... "Mafia", "corruption", une lecture pas évidente mais j'ai adoooooré retrouvé la plume directe de M.Ledun
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J'ai bien aimé 👌
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Nouveau coup de coeur.
Début 2009, pendant que les tempêtes Klaus et Xinthia font des ravages dans le sud-ouest, un jeune militant basque, Jokin Sasco, disparaît.
Journaliste au quotidien régional Lurrama, Iban Urtiz est envoyé seconder le caméraman  Elizabe sur une conférence  de presse donnée par la famille du porté disparu.
Iban, comme son collègue se passionne pour cette affaire.
Chacun de leur côté ils vont mener leur enquête.
Oui, mais voilà, il ne faut jamais donner de coup de pied dans un nid de frelons... ça pique et c'est mortel...
En plein pays basque, entre l'Espagne et la France, Marin Ledun nous entraîne sur les pentes vertigineuses d'une affaire politico-policière.
Qui est véritablement Jokin ?
Quels sont ses liens avec l'ETA ?
Qui l'a fait disparaitre ?
Police ? Terroristes ? Gouvernement ?
Qui tire les ficelles ?
Pourquoi ?
Autant de questions qui font que ce roman vous tient en haleine de la première à la dernière page.
Marin Ledun réussit ici à vous impliquer dans une enquête au long cours.
Vous tremblez avec ses protagonistes.
Vous encaissez les coups.
Vous voulez que justice soit faite ?
Mais quelle justice ?
Qui est bon ?
Qui est méchant ?
Et.... qui gagne à  la fin ?
J'ai aimé (non,  je ne suis pas maso, enfin, je ne pense pas) la tension ressentie page après page.
Je remercie Marin Ledun pour son roman et l'excellent moment que j'ai passé en sa compagnie, mais aussi parce que c'est lui, qui sur un salon où je l'ai croisé, me l'a conseillé.
À mon tour, chers amis lecteurs je vous engage à le découvrir.
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Je ne suis pas très calé sur l'histoire basque, j'avoue que je n'y comprends pas grand chose. Ce livre m'a pas mal éclairé même si parfois c'était un peu compliqué. J'ai bien aimé cette histoire; elle est bien menée.
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Quand? le samedi 3 janvier 2009, à 10h15. Où? Aire de repos du Souquet dans les Landes. Quoi? Cinq hommes cagoulés kidnappent le conducteur d'une Opel Corsa. Qui? Mystère, l'opération est secrète et le seul témoin présent s'est concentré sur la pointe de ses chaussures. Voilà les faits. Officiellement, il ne s'est rien passé. Mais trois semaines plus tard, une conférence de presse est organisée pour faire part de la disparition inquiétante de Jokin Sasco, un militant de l'ETA. Deux journalistes de Lurrama, un quotidien basque, décident d'enquêter sur ce sujet sensible. Iban Urtiz est un "erdaldun", un allogène, il est venu s'installer dans une région qui lui est étrangère et dont il ne parle pas la langue. Son collègue Marko Elizabe est au contraire un "euskaldun", il parle le basque et a des contacts au sein du mouvement indépendantiste. Leur enquête va les mener au coeur d'une «guerre sale» que l'on croyait terminée.

Du rythme, de la violence et une intrigue aboutie, "l'homme qui a vu l'homme" est un polar efficace et intense. C'est un concentré d'action et de suspense, ce qui offre au récit une tension permanente. Les morceaux des Guns N' Roses lancés à plein volume par Iban collent parfaitement à l'ambiance. le récit est au coeur de l'actualité, les principales informations de l'année 2009 sont retracées : tempête Klaus, scandale Kerviel et grippe H1N1. Inspiré d'un fait divers, ce roman politique révèle les opérations clandestines des services de renseignement de la police espagnole sur le territoire français avec l'accord tacite, voire l'assistance, des autorités locales. Si les GAL ont été officiellement cessé leurs activités, les mauvaises pratiques perdurent, avec notamment l'enlèvement d'activistes basques qui sont interrogés parfois sous la torture dans des lieux isolés.

Un polar actuel, efficace et politique qui nous dessillera les yeux sur une raison d'État qui, si elle apprécie la discrétion, ne s'embarrasse pas de la morale ou de la légalité.
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Bon, pour commencer, faut dire que je n'aime pas trop les polars, enfin que ce n'est pas vers ce genre de littérature que je me tourne habituellement. Mais là, j'avais plusieurs raisons, l'auteur habite sur la côte, il vient au salon de mon village et je n'avais encore rien lu de lui. J'ai aimé et bizarrement, je ne me suis pas perdu dans les noms et prénoms foisonnants. J'ai même construit certains personnages dans leur épaisseur et avais plaisir à les retrouver. L'intrigue me passionne moins, règlements basques sur fond de tortures, poursuite, douches et accessoirement sexe. L'écriture est agréable et les 412 pages s'avalent sans soucis... A vous de le découvrir si ce n'est déjà fait. Pour ma part, j'irai à la lecture de ses romans noirs jeunesse et peut-être de ses essais, j'aime ce mélange de registre chez une même personne.
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Fortement inspiré d'un fait réel, la disparition, en 2009, de Jon Anza, un militant basque membre d'ETA dont le corps sera retrouvé à la morgue de l'hôpital de Toulouse un an après, l'homme qui a vu l'homme revient par le biais de la fiction sur les cafouillages de l'enquête dénoncés par la famille du militant, qui accuse ouvertement l'Etat français de couvrir des exactions dignes du GAL. L'affaire sera cependant classée sans suite par la procureure de Toulouse en 2013.

Envoyé par la rédaction de son journal à la conférence de presse donnée par la famille de Jokin Sasko, un militant disparu depuis plusieurs semaines et que les autorités n'ont pas l'air de chercher, le journaliste Iban Urtiz, basque seulement de nom, spécialiste des chiens écrasés pour un journal du Pays basque nord, découvre un monde dont il ignore tout. Comme la plupart des lecteurs de ce roman sans doute. On suit pas à pas l'enquête de ce journaliste opiniâtre, « erdaldun » (littéralement « celui qui parle une autre langue » (sous-entendu « que le basque »), l'étranger). Rapidement obsédé par ce qu'il découvre des agissements des cellules anti-terroristes (enlèvements nocturnes de civils suivis de séquestration et tortures durant plusieurs jours, avant de relâcher la victime dans la nature), Iban Urtiz cherche à comprendre. Il veut la vérité. Seulement militants, etarras, politiques, flics, barbouze, tout le monde ment, tout le monde a peur et veut sauver sa peau.

Un roman noir, politique, haletant, nerveux. « le terrorisme gauchiste et le terrorisme étatique, quoique leurs mobiles soient incomparables, sont les deux mâchoires du même piège à cons… » dit un personnage de J.-P. Manchette (merci Wikipedia, m'en rappelais pas). Ledun est dans cette veine (toutes proportions gardées, hein), celle aussi de Daeninckx, des romans à dimension sociale et politique marquée. Même si l'envergure littéraire est loin de celle de Manchette, le style, rythmé, nerveux, sec, est dépourvu d'effets appuyés ou de fioritures, et l'intrigue (complexe) est maîtrisée et avance vite. Une introduction habile et efficace au terrorisme d'Etat.

De plus il est particulièrement touchant et intéressant de lire ce roman ici, où l'on peut encore voir taguées sur les murs lesimage Jon apostrophes à Sarkozy et Zapatero : « Nun da Jon ? » (Où est Jon ?)
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Excellent roman noir qui m'en a appris beaucoup sur la question basque.
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génial, purement génial, que de vérités non dites !!
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