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sur 10987 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫♪♫ Sweeeeeet Home Alabama, Where the skies are so blue ♫
HuUuuuum so blue, so blue, ça dépend pour qui hein, et ça dépend quand aussi. Parce que bon, Alabama, années 30, si t'es noir, ouais si t'es un nègre comme on dit là-bas, le ciel n'est pas si bleu que ça au-dessus de ta tête. C'est ce qu'on nous dit dans ce livre en tout cas. Maintenant, si on dit Alabama, années 2010, je ne suis pas certaine que les choses soient si différentes que ça. Dans le fond. Voire dans la forme. C'est sans doute pour ça qu'on dit que ce roman est intemporel. Et universel. Bref, il était temps que je le lise n'est-ce pas ?
Voilà qui est fait. Alors oui c'est un classique interplanétaire, oui c'est vraiment un roman à lire et à faire lire par pas mal de monde mais je ne vais pas rajouter des tartines sur le sujet car il y en a déjà un bon nombre.
Toutefois, avant d'en finir, j'ai bien envie de prendre solennellement quelques engagements : 1) je ne tirerai pas sur l'oiseau moqueur, 2) je ne me moquerai pas non plus des oiseaux tireurs, et 3) je ne plumerai pas non plus les alouettes gentilles alouettes (ben ouais quoi, y'a pas de raison). Ouf, ça va mieux en le disant, ma conscience s'en trouve grandement allégée.
Bon, blague à part, j'ai bien aimé ce livre qui a su conserver une fraîcheur remarquable malgré son âge. Pour ça on peut dire un grand merci au personnage de Scout qui nous raconte ce qui arrive dans le vilain monde des adultes avec son regard pétillant, encore emprunt de la magie de l'enfance mais déjà très lucide en même temps. Après, je ne sais pas si le succès si phénoménal de ce livre est justifié ou non (à cette hauteur je veux dire) mais nous apprenons justement en le lisant à quel point la notion de justice est toute relative donc ne comptez-pas sur moi pour m'aventurer sur ce terrain. Ceci dit, je trouve très bien que ce roman soit étudié dans les écoles même si cela me pose question : comment se fait-il qu'avec toutes ces générations de petits américains ayant étudié ce livre à l'école nous en soyons encore là en ce qui concerne la question de la ségrégation et de l'égalité devant la loi dans ce pays ? J'dis ça, j'dis rien…
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Ce livre nous parle des discriminations sociales, des préjugés cultivés dans la société de Maycomb, un petit village de l'Alabama. Tout est vu ici au travers des yeux de la jeune Scout vivant avec son frère Jem et son père qui exerce la profession d'avocat. Celui-ci a pour client Tom, un noir accusé d'avoir violé une blanche. le fait même d'accorder le bénéfice du doute à une personne de couleur est en ces temps de ségrégation raciale un scandale pur et simple dans la société de Maycomb, assise sur ses certitudes. C'est pourquoi Mr. Finch est mal vu par la plupart des habitants. L'affaire est jugée au tribunal et mon moment préféré au tribunal c'est pendant la plaidoirie de Mr. Finch :


« Mais il y a un cas dans ce pays où tous les hommes naissent égaux, il y a une institution humaine, qui fait du pauvre l'égal d'un Rockfeller, du crétin l'égal d'un Einstein, et de l'ignorant l'égal de n'importe quel président d'université. Cette institution, messieurs, c'est la justice. Qu'il s'agisse de la Cour Suprême des Etats-Unis ou du plus humble juge de paix du pays, ou de cette honorable cour où vous siégez. Nos tribunaux ont leurs défauts, comme toutes les institutions humaines, mais, dans ces pays, ils font office de grands égalisateurs car, devant nos cours, tous les hommes sont nés égaux. »


Plusieurs remises en question s'opèrent sur les idées préconçues, sur le racisme, au travers de la candeur de Scout.

Il y a de très beaux passages à ce roman. Des moments qui donnent des frissons d'émotions, ou plus tendres que d'autres.

Des passages où on parle de remise en question. C'est pour ces passages là qu'il est selon moi nécessaire de découvrir ce livre.
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A l'origine de ce choix de lecture, c'est le nombre de lecteurs enthousiastes depuis cinquante ans plus que le nombre de ventes, pâle reflet d'une véritable valeur (certaines « nuances » récentes en sont le témoin). Ne pas l'avoir lu laisse l'impression d'être passé à côté de quelque chose.

Et quand on l'a enfin lu? D'abord , on a passé un très bon moment. Les pages se sont tournées toutes seules, la gentille histoire de jeunes enfants attendrissants virant peu à peu à l'angoisse avec une intensité dramatique croissante bien calculée.

Puis viennent les questions. Pourquoi apprécie-t-on ce roman?

Certes le sujet est accrocheur : le racisme latent ou patent dans ces régions où l'esclavage a laissé des stigmates indélébiles,à une époque où le ségrégationnisme ajouté à la crise crée des tensions sociales. Mais on a vu mille fois le sujet traité depuis la Case de l'oncle Tom jusqu'à la Couleur des sentiments de Kathryn Stockett.

Alors est-ce le point de vue adopté par l'auteur, qui prend le parti de donner la parole à une enfant vive, intelligente et pugnace, et qui rappelle beaucoup Tom Sawyer? Il est vrai que l'on tombe rapidement sous le charme : cette petite est un condensé de Tom Sawyer, Holden Caulfield de l'Attrape-coeurs et de la Sophie de la comtesse de Ségur. Sa personnalité frondeuse met en valeur les travers de la bourgeoisie blanche aisée dont elle est issue : carcans de préjugés et crainte des ragots créent des codes de conduite inaccessibles pour une enfant futée. Cela permet aussi de faire passer l'ambiance un peu manichéenne de l'ensemble : le bien et le mal occupent des sphères bien individualisées dans un esprit enfantin.

C'est sans doute la manière adroite de mêler le décor et la psychologie des personnages qui est à l'origine de cette réussite, ainsi que le message politique délivré.

Il en ressort enfin un caractère un peu désuet, qui ne manque pas de charme. Un romancier américain contemporain en aura fait un pavé de 900 pages et l'on aurait sans doute rien ignoré de l'histoire de cette famille,. En épilogue, Scout aurait épousé Dill et l'on aurait enfin pu démêler le vrai du faux de ses affabulations .







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Un classique américain enfin lu!
J'ai d'abord eu du mal à entrer dans le livre. Si la vie d'enfant de Scout est mignonne, qu'elle nous fait découvrir un monde que nous ne connaissons pas, qu'elle nous rappelle combien tout peut être déformé quand on était enfant, cela n'a malheureusement pas réussi à me passionner.
Mais je reconnais qu'il fallait bien ce temps là pour se familiariser avec la pertinence mêlée de naïveté de la petite fille.
Et puis le livre démarre. Nous découvrons un peu plus les voisins, un peu plus la famille, et ce que fait Atticus, et du coup l'enjeu de ce roman.
Ce roman, justement, est facile à lire, et nous dépayse. Il m'a fait replonger dans la ségrégation et les discriminations, et m'a fait rappelée à quel point c'était fort, et pourtant si près de la seconde guerre mondiale... de très beaux moments, de très beaux passages, qui sonnent si réalistes et si justes, avec une certaine bienveillance et une volonté de faire attention à ne pas juger son voisin trop vite, à ne pas lui calquer notre manière de penser pour juger ses actes.
Je pense que j'aurais aimé le lire adolescente, avec un regard plus neuf sur la vie, pour être plus émue, pour me passionner plus pour les injustices. Il aurait certainement été alors un coup de coeur.

M'en vais découvrir la suite quand même ...

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Je ferai court car tout ou presque a été dit sur ce livre.
Un livre à lire, à remettre aussi dans l'époque de sa sortie pour bien comprendre tous les tenants et les aboutissants de l'histoire.
Bien sûr, il y a l'histoire du procès mais pas que, le livre se concentre avant tout sur l'histoire de Scout, une enfant, pendant 3 ans, avant et pendant le procès. Scout raconte sa vie quotidienne avec son frère et son père qui les élève seul aidé par une bonne noire, et son ami Dill qui ne vient que les étés.
Une foule de personnages secondaires faits de familles (dont celle de Scout) installées dans la ville depuis plusieurs générations permettant de mettre en avant les diverses réactions et pensées suite à l'annonce du viol d'une femme blanche par un homme noir.
Les tensions augmentent dans la ville suite à la mise en place du procès.
Une histoire très bien écrite, avec aussi quelques moments drôles (les tracasseries et les jeux d'enfants de Scout), et des moments plus durs comme la description de la condition des Noirs dans les années 30. Il m'a manqué quelques précisions sur la vie de certains personnages.
Une histoire forte et très émouvante à lire absolument, un livre qui ne laisse pas indifférent.
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« Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » est une petite merveille ! Un livre ou la culture et l'enseignement ont une place prépondérante face à ce que peut être la bêtise humaine.

Scout est le genre de petite fille pour qui l'on craque immédiatement. Intelligente, un peu garçon manqué, elle idolâtre son père avocat de race blanche, qui va vouloir défendre un homme noir, accusé de viol par une jeune fille blanche.

Scout raconte avec une naïveté enfantine, ses jeux avec Jemm, son frère et Dill son amis-amoureux et aussi le mythe de Boo Radley dont tout le monde connaît l'existence sans pour autant connaître son apparence.

Habituée aux gens de couleurs, elle ne mesurera pas la dangerosité de la position prise par Atticus, son père, et son innocence juvénile sera la meilleure arme possible contre l'agressivité ambiante qui règne à Maycomb, Alabama. Jusqu'au jour où…..

Mon avis :

J'ai lu le roman il y a quelques années et viens d'écouter le texte en version livre lu. J'ai retrouvé avec plaisir la petite Scout, entendre ses réflexions leur donne encore plus d'impact. On ressent très bien sa candeur, mais aussi toute sa détermination. de plus, ce roman est truffé de phrases lourdes de sens qu'il est bon d'entendre.

"Il y a des gens qui ... qui sont si préoccupés par l'autre monde qu'ils n'ont jamais appris à vivre dans celui-ci et tu n'as qu'à descendre la rue pour en voir les résultats."

J'ai beaucoup aimé la lecture de Kachou Kirsch, elle a une voix très claire, plutôt douce qui va assez bien à une petite fille, mais dans laquelle je n'ai pas retrouvé la Scout que je m'étais imaginée en lisant le texte. Je la sentais rebelle, revêche, franche et la portée de ses propos m'a semblé atténuée ici. Par contre, pour Atticus, le père, la lecture rend bien honneur à son statut d'homme calme et réfléchi.

À ne pas manquer, un personnage attirant, un sujet captivant et une écriture fluide. le premier et le seul roman d'Harper Lee, pendant très longtemps avant « Va et poste une sentinelle », est une petite merveille. À lire au moins une fois dans sa vie.

"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee, fait partie des 10 titres de la sélection Prix Audiolib 2016

Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Même pas encore âgée de dix ans, la petite Scout passe ses étés à jouer avec son frère Jem et leur ami Dill dans la petite ville de Maycomb, en Alabama. Leur jeu favori consiste à spéculer sur le devenir étrange de leur voisin Boo Radley, qui n'est pas sorti de chez lui depuis vingt ans. Mais quelque chose se passe à la maison : le père de Scout et Jem, Atticus, avocat, prévient que l'été qui arrive ne sera pas comme les autres. Dans ce comté en plein coeur de l'Alabama dans les années 30, il défend un Noir accusé de viol sur une Blanche, et l'affaire fait grand bruit dans la région...

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur m'a été chaudement recommandé par un ancien collègue il y a déjà près de six ans. A l'époque il ne m'attirait guère, malgré son statut célèbre. Et j'avoue que dernièrement, je n'étais pas plus pressée de l'ouvrir. Il y a de ces romans comme ça qui ont une aura telle qu'on rechigne à les commencer, de peur de ne pas y trouver ce que la masse a encensé. C'est le cas pour celui-là.
L'attrait principal de ce livre réside dans le fait que l'histoire, en focalisation interne, est narrée par une gamine qui bien évidemment comprend le quart des évènements qui se produisent mais soulève aussi toutes ces questions simples auxquelles les adultes ont souvent bien du mal à répondre. Les thèmes du racisme et de la ségrégation sont ainsi racontés d'un point de vue innocent, d'où l'originalité juvénile du roman.
Mais ce parti pris a un prix et de taille : un manque cruel d'action sur plus de 200 pages, et une lenteur de récit parfois pénible. Pourtant, du fait des nombreux dialogues, le livre se lit vite, un petit vent d'humour ingénu faisant parfois sourire. Ainsi, comme la narratrice, on comprend moyennent ce qui se passe, d'où une frustration pour le lecteur adulte qui, tout naturellement, n'en a presque que faire de tous ces jeux enfantins qui, néanmoins et à défaut d'être intéressants, lui rappellent de manière nostalgique ses jeunes années d'insouciance avec ses amis... La délivrance n'intervient qu'à la deuxième partie, laquelle aborde enfin le procès et l'ambiance marquée sur la famille Finch. Cette deuxième partie sonde enfin et de manière concrète le fond principal de ce roman : on aura beau prouver que Le Blanc ment, le Noir sera toujours condamné dans cette contrée raciste. le parallèle effectué avec Hitler et l'extermination des Juifs, en presque fin d'ouvrage, est en outre saisissant, avec cette enseignante qui est profondément et officiellement choquée du sort des Juifs en Allemagne, mais considère officieusement qu'il faut se débarrasser de tous ces Noirs envahissants. Lee a très justement mis le doigt sur une discrimination égale pourtant non considérée comme telle. Un des passages les plus marquants de ce livre...
Parler là d'une lecture intéressante, instructive, démonstrative et originale ? Oui.
Parler là d'un chef-d'oeuvre ? Non. Mais tout le monde sait que ce roman a bénéficié d'un contexte général très parlant à une époque meurtrie soulevant les questions de l'égalité pour tous...
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C'est très rare que je relise aussi vite un livre, mais j'ai eu la sensation d'être passée à coté lors de ma première lecture et j'ai voulu en avoir le coeur net.
Le récit de Scout qui se déroule pendant 3 années de son enfance ,est écrit de façon astucieuse, c'est un récit d'enfant mais sans la mièvrerie agaçante qui est souvent de mise, il alterne subtilement les mots de l'enfant et celle de la femme qu'elle est devenue.
L'histoire se passe dans une petite ville de l'Alabama dans les années 30 et commence de façon assez anodine comme les souvenirs habituels d'enfant mais on sent rapidement qu'il s'agit d'une famille peu ordinaire avec la personnalité du père ,Atticus, avocat qui éleve ses deux rejetons dans un esprit de tolérance et de justice qui tranche avec les moeurs et les idées des petites localités américaines de cette époque où les noirs habitent toujours hors des villes et sont considérés comme des êtres inférieurs .
Habilement, le récit se transforme comme change Jem le frère ainé de Scout qui ne partage plus les jeux de l'enfance et nous sommes plongés dans le procès d'un homme noir défendu par Atticus.
Les événements autour de ce procès transformeront l'insouciance de l'enfance à l'éveil à une réalité où la violence côtoie aussi la générosité et les rencontres inattendues.
En fait, ce livre paru en 1960 et qui a eu dès sa parution un énorme succès est devenu un livre culte mais à mon avis, si sa lecture est captivante, il semble à notre époque un peu dépassé car de nombreux ouvrages sont parus depuis sur le même sujet et souvent de façon plus frappante.
Il reste par contre particulièrement subtil et attachant et on peut regretter que cela soit le seul roman de cet écrivain (j'ai découvert par la même occasion qu'il s'agissait d'une femme ) .
Je suis absolument ravie d'avoir découvert le petit bijou qui m'avait échappé la première fois.
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Que rajouter sur ce livre qui n'ait déjà été dit? Un très bon roman, ode a la tolérance envers tous et pas seulement selon la couleur de la peau, raconté à travers les yeux d'une petite fille dont l'honnêteté des propos a le mérite de remettre nos cerveaux d'adultes devant l'incongruité de certaines situations. Tous les personnages sont réalistes et bien décrits, les enfants en particulier, insupportables par moments et d'une grande justesse à d'autres.

On ne s'ennuie pas une minute, je pensais que l'ensemble du roman tournait autour du procès décrit en 4ème de couverture mais en réalité pas du tout. C'est un élément essentiel bien sûr, mais pendant près de la moitié du livre on suit simplement la vie quotidienne de la famille Finch racontée par Scout, l'héroïne de l'histoire, des événements simples mais qui nous donnent l'impression de vivre avec eux et de mieux comprendre le fonctionnement d'une petite ville américaine où tout n'est pas blanc ou noir, mais pourvu de nombreuses nuances de gris, ce qui donne sans doute encore plus de poids à la seconde partie du roman.

Un grand classique qui mérite sa place dans les programmes scolaires américains, en espérant qu'ils ne réussissent jamais a le faire interdire.

Club de lecture "Pioche dans ma pal" (merci à ptitmousse)
Challenge USA
Challenge BBC
Challenge multi-défis 2018
Challenge 50 objets 2018-2019
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700 critiques, cela laisse supposer un engouement pour ce livre, culte, que je n'ai connue que par une amie fan absolue du thème de la ségrégation. J'en était resté à Faulkner et Hemingway, et lisant les résumés je m'était imaginé un espèce de "Bruit et la Fureur" raconté non par un idiot mais par une jeune fille de bonne famille.
Je ne rentrerais pas dans le côté politique, la narratrice blanche et enfant qui édulcore, forcément, la réalité. Sans doute est-ce voulu dans le contexte tendu de sortie du roman, sans doute est ce une façon de faire passer tout de même le message, malgré les très sévères critiques qui ont dû pleuvoir, sans doute le livre parle-t-il en fait plus des moeurs du Sud que de la ségrégation. Celle-ci est en effet tellement intégrée dans la société qu'on ne peut éviter d'en parler dès qu'on évoque ces régions en ces époques pas si reculées que ça...
Littérairement parlant, le roman n'est pas non plus au pinacle du style, on ne peut le comparer à Faulkner par exemple. C'est un langage simple, une narration simple aussi (je n'oserai pas dire simpliste) mais qui passe par le côté touchant, enfantin et ingénu.
C'est souvent drôle aussi, tendre, jamais violent, on a l'impression d'une peinture de Turner, pas petites touches pastels, de belles couleurs, du soleil, ça se lit très bien, délicatement avec l'odeur de verveine dans les narines, mais ça ne m'a pas bouleversé ni ému outre mesure... Un bon livre donc mais qui ne prend pas aux tripes et m'a un chouïa déçu par rapport à ce qu'on en disait...
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