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4,05

sur 391 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est comme le port Salut. C'est marqué dessus. Ce livre "l'apiculteur d'Alep" raconte l'histoire de Nuri, un apiculteur, exerçant à Alep en Syrie.

Nuri vit avec sa femme Afra, une artiste-peintre plutôt douée, et leur fils Sami. Nuri fait donc du miel et adore les abeilles pour lesquelles il voue une passion sans égal. Cette passion lui a été transmise par Mustafa avec qui il travaille désormais, main dans la main et leur commerce se porte plutôt pas mal. Tout semble aller pour le mieux lorsque la révolution syrienne éclate.

Comme pour un certain nombre d'autres pays voisins, le printemps arabe fait souffler un vent de démocratie sur ce pays dirigé de mains de fer par Bachar al-Assad. Mais, au fur et à mesure que la contestation prend de l'ampleur, la répression devient sanglante et la vie devient de plus en plus difficile à vivre entre les bombes tombant un peu aléatoirement sur les civils et les exécutions plus ou moins justifiées (plutôt moins que plus d'ailleurs). Plus personne n'est à l'abri de mourir du jour au lendemain, sans raison. 

Après la destruction totale des ruches, incendiées par des vandales et la mort de son fils, Mustafa, l'associé de Nuri, décide de quitter la Syrie pour rejoindre le Royaume Uni avec le statut de réfugié et recommencer une vie dans un pays accueillant et stable. Il s'installe dans le nord de l'Angleterre et essaie de se reconstruire à l'aide des associations locales avec lesquelles il peut mettre à profit ses compétences en miel et en abeilles.

Nuri et sa petite famille restent donc seuls à Alep car Afra, sa femme, ne souhaite pas tenter l'experience de l'exil.

Mais voilà, la guerre, bah, c'est moche.
Très moche même.

Le temps se suspend lorsqu'une bombe tombe dans la cour dans laquelle Sami jouait. Il est tué sur le coup. Afra, qui le regardait jouer avec des yeux pleins d'amour, devient aveugle.

Extrait : "Sami, mon fils. Il était dans le jardin. Je le laissais jouer sous l'arbre, mais je le surveillais de la fenêtre : il n'y avait pas eu d'attaque depuis deux jours, je pensais que ça ne risquait rien. C'était un enfant, il voulait s'amuser dehors avec ses amis. Mais ils étaient tous partis. Il ne pouvait pas passer sa vie à l'intérieur, c'était une prison pour lui. Je lui ai mis son tee-shirt rouge préféré et un short en jean. Il m'a demandé s'il pouvait sortir dans le jardin et, quand j'ai vu son regard, je n'ai pas eu le coeur de refuser, parce que c'était un petit garçon, docteur, un petit garçon qui voulait jouer."

Mais Afra ne voulait toujours pas partir. Elle voulait attendre. Attendre que Sami revienne. Ou attendre de prendre une autre bombe sur la tête, pour le rejoindre s'il ne revennait pas.

Après avoir échappé de justesse à une execution sommaire, Nuri réussit à convaincre Afra de partir pour rejoindre Mustafa au Royaume Uni. Ce n'est plus vivable, la mort n'est plus qu'une question de jours. C'est même bien plus dangereux de rester là que de tenter la traversée vers l'Europe, la Grèce en premier lieu.

C'est donc dans ces conditions peu confortables que Nuri et Afra vont être obligés de quitter leur maison, les cendres des abeilles et surtout le souvenir éternellement douloureux de Sami.

Ce livre raconte leur périple, leur rencontres. Certaines sont jolies, d'autres un peu moins...

J'ai cru que la morale de ce livre allait être encore une fois que les occidentaux sont des sales égoïstes à pas vouloir accueillir les migrants. J'ai cru à un moment donné que l'histoire allait prendre le fameux ton culpabilisateur qui, quand tu reposes le livre, une fois la dernière page terminée, te fait te sentir comme le pire des enfoirés dans ta tour d'Ivoire, à râler après la sécu parce que l'homéopathie n'est plus remboursée. 

Mais, le pire dans cette histoire, c'est que l'essentiel n'est pas là.

Ce livre parle surtout du deuil, de la douleur et de la folie liée à la perte de son enfant, de la difficulté voire de l'impossibilité de s'en remettre.

La guerre, c'est pas bien. Tout le monde le sait... même si ça n'empêche pas les conflits un peu partout dans le monde.
Être obligé de quitter son pays pour ne pas être tué, c'est pas top non plus.
Quant à vivre dans un camp de migrants, ce n'est pas ce qu'il y a de plus enviable à la réflexion.

Mais voir son enfant mourir sous les bombes reste indescriptible.

Et c'est pourtant ce qu'a réussi à faire Christy Lefteri avec ce roman. Décrire l'indescriptible.
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Un roman fort sur le périple d'un couple de réfugiés syriens jusqu'en Angleterre, imaginé à partir des rencontres qu'a faites l'auteure en tant que bénévole dans des camps de réfugiés à Athènes.
Lorsque l'on perd son entreprise, son fils, et que l'on est menacé de mort par Daesh, la fuite n'est pas une simple option parmi d'autres, il n'y en a pas d'autre. Et alors que l'on pense laisser le pire derrière soi, pour tenter de retrouver une raison de vivre, de se reconstruire, d'une part on emporte des souvenirs traumatisants, d'autre part les dangers d'agression ou de mort sont toujours présents, sous d'autres formes ou visages, tout au long des longs mois de ce périple en enfer. Sans les proches déjà arrivés, qui les attendent, qui leur tendent la main à distance, y seraient-ils parvenus ?
Le livre est construit de façon originale. Chaque chapitre commence en Angleterre, dans une pension où Nuri et Afra patientent, préparant un RDV administratif pour leur demande d'asile, et il se poursuit par un épisode de leur histoire, leur odyssée, articulé par un mot, un souvenir. Ce mot termine à la fois une phrase du temps présent et amorce une phrase du temps passé, comme un fondu enchainé.
En complément, je vous conseille de lire également le roman graphique de Fabien Toulmé « L'odyssée d'Hakim », biographie non romancée, qui nous raconte un autre parcours de réfugiés syriens, un autre itinéraire, avec autant de dangers, de désolations, de rage du désespoir, et l'atroce traversée en canot pneumatique…
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Cette histoire vous la connaissez : c'est une tragédie devenue tellement ordinaire. La guerre en Syrie, l'exode, les camps de migrants avec leur crasse, leurs violences, leurs drames. Christy Lefteri (qui a été bénévole dans les camps de migrants à Athènes nous apprend la quatrième de couverture) transcende ces drames impersonnelles dans ce joli roman. On y découvre le parcours de Nuri, apiculteur à Alep, et de sa femme Afra, artiste peintre qui a perdu la vue. L'histoire commence en Angleterre, la terre promise, où Nuri doit retrouver son cousin Mustafa et reprendre avec lui son activité apicole. Cependant, ce n'est pas parce que Nuri et Afra ont réussi à atteindre l'Angleterre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. D'entretiens en visites diverses et variés, c'est un long parcours du combattant qui les attend encore afin de pouvoir rester. le roman oscille en permanence entre passé et présent, mêlant avec réussite ces deux moments distincts. Au fil des chapitres, un unique mot sur une page blanche trace un trait d'union entre la vie d'avant et la vie à construire, donnant une tournure joliment poétique à l'histoire.
Mais la poésie ne s'arrête pas là. Toute l'histoire, sans occulter la terrible réalité (de la guerre d'abord, puis de l'exil avec son cortège d'atrocités) se teinte régulièrement d'onirisme, lorsque Nuri décrit les sublimes paysages d'Alep, chante son amour pour les abeilles ou sombre dans des rêves éveillés, marques de son traumatisme, où des clés sont accrochés aux arbres, où des placards s'ouvrent sur des paysages, nous faisant douter de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas. Comme sa femme Afra, Nuri aussi est aveugle, mais d'une autre façon.
Un grand merci à Babelio et aux éditions de Seuil pour m'avoir fait découvrir ce roman. Ce fut une très belle découverte.
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Une histoire qui se lit très vite, tout est très subtil, de l'écriture aux mots transparaît une histoire touchante qui remet en question notre avis sur l'accueil des réfugiés. C'est très particulier à décrire, je n'ai pas eu de coup de coeur, je n'ai pas réussi à m'accrocher à l'histoire de Nuri et Afra comme j'aurais aimé l'être, j'avais l'impression de ne pas vivre leur histoire d'amour qui n'est pas au coeur de ce récit, il n'en reste pas moins que c'est une belle histoire d'humanité où l'auteur montre l'envers du décors de la survie des personnes qui ont tout quitté, qui ont survécu, qui ont tout perdu et qui veulent se reconstruire dans un pays qui leur est inconnu. Une lecture qui ne s'oublie pas et remet en cause notre perception des réfugiés. le procédé d'écriture est très intéressant, le dernier mot de chaque chapitre est le premier mot du chapitre suivant. Chaque chapitre est divisé en deux, une première partie sur le moment présent et la seconde partie se déroulant dans le passé à Alep. le style est poétique, délicat, sensible et emplein de fragilité.

Quand la guerre éclate en Syrie, Nuri et Afra comme tant d'autres la subisse de plein fouet. Apiculteur, Nuri a perdu le travail de toute une vie tandis qu'Afra, peintre ne peut plus voir. C'est sans leur fils Sami qu'ils partent vers l'Angleterre où l'un de ses proches peut l'accueillir. Mais le voyage est long, le statut de réfugié difficile à obtenir et quand le pire arrive si près du but, c'est tout un futur qu'il leur faut reconstruire mais aussi se reconstruire soi-même entre déni, culpabilité que seule la clé de l'amour peut faire oublier.

De la Syrie à l'Angleterre, une odyssée de la vie face à son adversité !

On ne peut qu'être touché par l'histoire de Nuri et Afra, entre les difficultés de l'administration, les déplacements, les traumatismes, les problèmes de santé, l'insécurité et la peur de ne pas savoir où on va être envoyé… Avec pour seul repère, leur amour pour les abeilles et l'apiculture, Nuri et Afra vont affronter les pires épreuves de la vie dans leur pays dévasté pour tenter de se reconstruire et renaître. Une bulle d'humanité et une belle leçon de vie.
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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L'auteure londonienne est la fille de réfugiés chypriotes. Elle anime un atelier d'écriture à l'Université Brunel. Ce titre, inspiré par une expérience de bénévolat dans un camp de migrants à Athènes, est son deuxième roman et le premier traduit en français.
Nuri, le narrateur, est un apiculteur, jeté sur les routes de l'exil par la guerre civile syrienne. Il est accompagné dans ce périple terrible de sa femme, Afra, artiste plasticienne aveugle et traumatisée par la mort violente de leur seul enfant. A travers le regard et les états d'âme de Nuri, nous touchons du doigt la tragédie que vivent ces centaines de milliers de gens pour lesquels notre continent représente l'eldorado. Ce qu'ils endurent au prix de leur vie, de leur dignité, de leur souffrance pour échapper à l'horreur des conflits, de l'arbitraire, de la pauvreté, qui sévissent sur le continent africain.
En Angleterre Nuri et Afra sont attendus par un cousin et sa famille, celui qui a initié Nuri au monde merveilleux des abeilles et le moyen d'y accéder. Ce sont les seuls êtres qui leur restent de leur belle ville perdue et des temps heureux et doux.
Une belle écriture, simple, sans pathos mais qui décrit avec délicatesse les épreuves que traversent les déracinés qui doivent convaincre des employés administratifs de la véracité de leurs expériences douloureuses alors qu'ils ont tant de mal à l'évoquer entre eux.
Très beau roman qui laisse entrevoir ces invisibles entassés, sans identité définie, dans des lieux sales, sans confort minimum, chacun emmuré dans son isolement, ses souvenirs, sa souffrance, sa tragédie. Au milieu, des enfants désemparés dont certains exploitent la faiblesse, des femmes à la recherche de leur famille perdue. Des hommes, détrônés de leur rôle de protecteur. Au gré de la mémoire du narrateur nous voyageons dans le temps de l'exil et dans ces différentes étapes.
Mais toujours il y a les abeilles qui représentent le passé lumineux de Nuri et son avenir promis par son cousin et sa famille, qui l'attendent en Angleterre avec les nouvelles ruches d'abeilles noires locales, résistantes aux conditions atmosphériques plus rudes que celles connues par les celles des portes du désert chères au coeur de Nuri.
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Lorsque ce roman m'a été proposé, j'ai tout de suite été partante : couverture alléchante, sujet de la migration qui m'intéresse particulièrement, il ne m'en a pas fallu plus pour avoir envie de découvrir cette histoire.

A travers le récit, le lecteur suit le long parcours de Nuri, apiculteur en Syrie, et de sa femme Afra. le couple va traverser une partie du monde, fuir la guerre qui sévit dans leur pays natal pour rejoindre l'Angleterre dans l'espoir d'une vie meilleure.

La narration du livre permet de suivre les personnages à différentes étapes de leur itinéraire. Chaque chapitre est coupé en deux : une partie est plutôt axée sur l'avant, sur la description du chemin parcouru et des embûches passées, la seconde se concentre sur le présent, sur l'après, les démarches faites pour obtenir un titre de séjour et surtout lesséquelles psychologiques qui résultent de ces semaines d'enfer pour atteindre l'eldorado anglais. J'ai bien aimé cette narration même si j'avoue avoir regretté son côté un peu redondant vers la fin du roman, ce qui m'a parfois amenée à survoler un peu l'histoire. Néanmoins, cela donne un bon rythme à la lecture et permet de retenir l'attention du lecteur, avec une certaine poésie dans la façon de lier les deux chronologies.

Les descriptions sont très immersives, l'auteure n'a aucun mal à nous faire imaginer les paysages de Syrie. Elle stimule notre imagination avec les odeurs d'épice et de miel, nous éblouissant de toutes ces teintes qui colorent les étals des marchés ouverts, sous le ciel brûlant. de même, la thématique de l'apiculture est bien amenée et intéressante. J'ai aimé cet univers et les parallèles établis entre les hommes et les abeilles.

L'histoire de ces personnages est évidemment touchante, notamment grâce à Nuri qui est assez énigmatique mais très attachant. On comprend bien qu'il a été profondément marqué par une série d'évènements depuis le début de la guerre, et qu'il tente comme il peut de s'en sortir et de ne pas perdre pieds pour sa femme, Afra. J'ai eu plus de mal à apprécier cette dernière car je l'ai trouvée assez insondable.

Je m'attendais à être davantage touchée par cette histoire mais j'ai passé un bon moment de lecture. Certains passages restent affreusement durs, d'autres bouleversants, mais l'espoir reste présent, surtout à travers l'amour. Il y a beaucoup de pudeur dans l'amour qui lie les personnages mais on en ressent toute la puissance. La fin est très belle. Malgré tout, je reste un peu sur la réserve car au regard de la thématique, j'avais d'autres attentes. Au final, le récit est davantage concentré sur la psychologie du personnage principal et sur la reconstruction après leur fuite (ce qui n'en est pas moins intéressant, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais).

C'est un bon livre, que je recommande si vous êtes sensibles à cette thématique toujours d'actualité. Et si vous êtes amateurs de miel, vous allez en avoir l'eau à la bouche !

Lien : https://abookcatcher.fr/chro..
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Christy Lefteri a été bénévole dans un camp pour migrants à Athènes. Elle nous dit avoir écrit ce roman pour tenter de se décharger des images d'horreur qui la hantaient. On comprend dès lors que sa motivation n'était pas d'écrire un chef-d'oeuvre. J'ai bien aimé son récit, mais suis resté sur l'impression qu'elle avait hâte de raconter cette histoire, sans réussir à me faire entrer viscéralement dans cette tragédie.
Nuri, Afra et leur petit Sami forment une famille heureuse d'Alep. Mais le régime de -Bachar el-Assad et sa guerre ont raison de ce bonheutr : une bombe tue Sami et rend sa mère aveugle. le couple est obligé de fuir.
Christy Lefteri nous raconte leur difficile périple passant par des camps en Turquie et à Athènes. En chapitres alternés, elle nous montre le couple arrivé en Angleterre, leur but initial, tentant d'obtenir le droit d'asile.
J'ai particulièrement aimé le personnage d'Afra, qui ne voit plus mais « sent » les gens, les atmosphères, mieux que les voyants. Elle parle peu mais ses mots sont empreints de poésie et d'un brin d'espoir, désabusé certes mais espoir quand-même. J' ai beaucoup moins apprécié le personnage de Nuri, son mari. Il est le narrateur et semble un peu en retrait des événements, songeant plus à son passé, à ses ruches détruites, qu'à Afra dont la tendresse pour lui ne faiblit pourtant jamais.
Roman intéressant, mais auquel il manque ce petit quelque chose pour en faire un très bon roman.
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Ce livre plein d'espoir a été lu durant ce moment difficile de confinement mais le happy end fut mon rayon de soleil
On suit Miro et sa femme qui quitte Alep pour rejoindre l'Angleterre ou son cousin est arrivé
La femme triste et résignée retrouve la vie au terme de leur voyage dont je vous laisse découvrir les péripéties
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Ce livre est un roman, oeuvre de fiction, qui aborde une réalité très actuelle.

L'auteure, armée d'une belle plume, nous fait voyager aux côtés de Nuri et Afra, un couple Syrien uni. Elle tente de nous faire ressentir les blessures intérieures, et pas seulement, accumulées à cause d'une guerre qui les pousse à quitter leur pays. Leur route est inévitablement parsemée de dangers. La peur melée à une nécessité de fuir les poussent parfois à agir à l'encontre même de leurs principes.
Le couple Ibrahim n'est pas l'histoire type de tous les réfugiés. C'est cependant une histoire qui ressemble certainement à celle d'une partie d'entre eux. Heureusement Christy Lefteri a veillé à ne pas leur faire porter tous les malheurs possibles.

J'ai aimé le style de l'écriture, le caractère des protagonistes, endoloris par la perte de tant de choses qui leur étaient chères. le récit est émouvant, sans pourtant se perdre dans de la sensiblerie.

J'aimerais que beaucoup lisent cet ouvrage. On n'a pas toujours envie de songer aux problèmes et traumatismes multiples des réfugiés, aux angoisses des demandeurs d'asile, pourtant réaliser cette situation nous aidera à être plus humains.

Ceci dit, c'est un livre dur, qui ne laisse pas indifférent. Je vais faire suivre d'une lecture plus légère pour me décontracter un peu.
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Raconter l'exil de syriens n'est pas chose aisée et, de prime abord, ne m'attiré pas.
Je dois reconnaître que la lecture n'est pas toujours réjouissante. mais est-ce pour autant un livre noir et plombant ? Pas totalement puisque c'est aussi un livre de clarté avec la force de l'espoir au bout de la route. La lumière d'Alep, quittée à regrets, n'est jamais loin dans leurs souvenirs malgré, les passeurs violents, les vagues hautes et les camps de réfugiés pouilleux.
Cet apiculteur réfugié symbolise, comme ses abeilles, la vulnérabité à notre Monde, mais aussi la Vie et l'Espoir.
Une bonne surprise
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