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4,05

sur 391 notes
Une histoire bouleversante et essentielle

" Nous sommes capables de créer des illusions tenaces pour ne pas nous perdre dans les ténèbres."

Avec son cousin Mustapha, Nuri récolte le miel à Alep, trouvant le bonheur au contact de ces insectes indispensables à la nature, les comprenant; leur entreprise est leur fierté, la création en est l'essence même. A ses côtés, il y a sa femme Afra, artiste peintre talentueuse et Sami leur petit garçon...la vie est douce, pleine d'amour...mais la guerre éclate, les morts autour d'eux brisent leur bonheur et la fuite... nécessaire pour survivre...et l'espoir qu'est l'Angleterre.

Bénévole dans des camps de réfugiés à Athènes, l'auteure a été profondément marquée par ce qu'elle a pu entendre et voir. Ne pouvant oublier, elle se devait de raconter.
Raconter pour qu'on ne les oublie jamais, eux et ceux qui n'ont pas survécu.
Raconter pour témoigner et essayer par ce grain de sable de marquer les esprits et les gouvernements.
Raconter car il semblerait qu'il faille se justifier de vouloir survivre en fuyant son pays, la misère ou la guerre pour obtenir asile.
Raconter pour dénoncer l'enfer des camps et leur violence.
Raconter qu'au milieu de cette misère les rires des enfants parfois résonnent.
Sous les traits de ces personnages fictifs elle donne voix à ces milliers de personnes dont on detourne le regard tellement souvent.
Merci aux @editionspoints pour l'envoi de ce livre bouleversant et si bien écrit.
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Quand la guerre s'invite dans le quotidien, le drame est un bagage qu'on trimballe avec soi en exil, il nous colle à la peau, et il revient à chaque fois que l'on ferme les yeux. C'est ce que l'Apiculteur d'Alep raconte. On suit la fuite de ce couple qui n'ont que trop tardé et que le chagrin à déjà marqué à vie.
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Quelle jolie histoire , un rien poétique mais ajouter de la violence n'aurait rien apporté
On suit Niro et sa femme qui fuient Alep après la mort de leur petit garçon lors d'un bombardement .
Au fur et à mesure de leur voyage en Angleterre Niro retrouvera la raison et l'envie de vivre ainsi que sa femme Sami l'a peintre qui n'osait plus ouvrir les yeux
De là début , nos protagonistes sont à Londres, on sait donc que tout va bien pour eux , cela enlève une intensité dramatique mais permet de se laisser perdre dans les champs avec les abeilles que Niro élève ... très appréciable ce côté positif dans ce récit pour moi dans cette période si sombre
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Nuri et Afra vivent à Alep en Syrie. Ils doivent quitter le pays en guerre pour essayer sauver leurs vies. Mais prendre la décision de partir n'est pas facile et le moyen encore moins. S'en suit un véritable périple pour essayer de rejoindre le cousin de Nuri qui est déjà arrivé en Angleterre.
Un très beau roman, sur un sujet très difficile. Christy Nefteri a été bénévole dans les camps de réfugiés à Athènes et s'est inspirée des témoignages pour écrire cette histoire. Malgré que les personnages soient fictifs, ce roman est troublant de réalité. Il est poignant sans jamais entrer dans des détails sordides. On y découvre à quel point la vie de réfugiés est difficile, de ne plus avoir de chez soi, de quitter un pays la peur au ventre et que cette peur ne parte pas car le voyage et les camps peuvent être source d'insécurité. Ne jamais savoir jusqu'où ils pourront aller... l'amour aussi peut être mis à rude épreuve.
J'ai été troublée par la mise en page au début lors des passages entre présent et passé, j'ai même cru à un problème de fichier lors de mon achat sur kindle. Mais finalement c'est un choix très bien fait et j'ai trouvé l'idée très bonne.
Nuri et Afra sont très attachants, et Nuri sous son apparence de force cache un homme brisé qui a besoin de se reconstruire. de même pour Afra, dont la cécité n'est pas anodine.
Un superbe roman que j'ai beaucoup aimé, je ne peux que vous le conseiller.
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Nuri est apiculteur à Alep en Syrie et voit son monde se désagréger petit à petit. Suite à la bombe de trop, il décide de fuir avec sa femme Afra. Commence alors un exil douloureux pour essayer de rejoindre leur cousin Mustafa en Angleterre.

J'ai adoré. L'histoire est une fiction mais basée sur l'expérience de bénévolat de l'auteure dans un centre pour migrants en Grèce et sur les histoires racontées par ces réfugiés.
C'est terrible et bouleversant mais sans jamais tomber dans le pathos. le « témoignage » de Nuri est plein d'humanité et d'amour pour sa femme et son pays. Il est sans fioriture et on imagine sans peine la beauté d'Alep avant le désastre de cette ville saccagée.
Il y a des moments lumineux aussi comme lorsqu'il raconte ses ruches et son travail d'apiculteur.

Les chapitres alternent entre la vie du couple dans un centre en Angleterre en attendant de savoir s'ils peuvent rester ou s'ils vont être renvoyés, et les différentes étapes qui ont amené à cette situation.

Parfois, le dernier mot d'un chapitre est le premier du suivant, comme un fil qu'il ne faut pas rompre sous peine de perdre l'espoir.

Ce livre est une pépite.

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"L'Apiculteur d'Alep" est un roman sensible, tendre autant que douloureux qui a l'audace d'aborder le thème difficile des migrants.
Nuri était apiculteur à Alep et il vivait heureux avec sa femme, peintre, et son fils. Autour d'eux, une famille et des amis dont Mustapha, le cousin et l'ami, le collègue apiculteur.
Mais nous sommes en Syrie et malgré le miel, le soleil et les éclats de rire, L Histoire est en marche et la guerre avec elle. le sang, la violence et la barbarie.
Le quotidien de Nuri et des siens se délite peu-à-peu jusqu'à éclater complètement. Des hommes en noir et des soldats s'en prennent aux civils, l'eau charrie les cadavres d'êtres aimés et bientôt les bombes. Quel autre choix alors que celui de l'exil?
Mustapha, sa femme et leur fille seront les premiers à tenter de joindre le Royaume-Uni. Il faudra plus de temps à Nuri.
Un jour, l'irréparable, l'insupportable se produit: son fils est tué et sa femme devient aveugle. Plus que tout, il faut partir, fuir, même si c'est dur, même si c'est un déchirement.
L'odyssée des deux époux les mènera d'Alep, la belle sacrifiée, à l'Angleterre en passant par la Turquie et la Grèce, par les terres et la mer. Elle les conduira aussi au fond d'eux-même et de leur histoire. C'est un voyage au moins aussi douloureux et compliqué que cette fuite éperdue dans laquelle ils se lancent comme d'autres se noient.
Le roman alterne les chapitres se passant en Angleterre dans un centre réservé aux migrants et les retour en arrière, relatant le passé heureux et la Syrie puis les étapes -souvent cruelles- de l'exil.
Il y a beaucoup d'humanité dans ce roman nimbé autant de tristesse que de lumière. C'est un roman qui dit la violence et la douleur mais qui parle aussi d'espoir et d'amour fou. C'est un roman poignant, révoltant qui dit aussi tout ce qu'on préférerait ignorer des horreurs qui se passent à nos frontières parce que c'est plus confortable de faire comme si on ne savait pas. Comme si on ne savait pas le trafic des passeurs et celui des orphelins. Comme si on ne savait rien de l'échec des associations qu'on prive de moyens et de la tragédie des bureaucraties et des adeptes du profit.
J'ai beaucoup aimé ce roman et il m'a fait autant de mal que de bien, ce que j'attends souvent d'une bonne lecture.
Il n'est pourtant pas exempt de défauts selon moi, ou du moins de faiblesses... Ainsi, si j'ai beaucoup aimé les passages se passant en Europe et en Turquie, j'ai trouvé que les pages syriennes, sur le "bonheur d'avant" manquaient un peu de caractère, de souffle et qu'elles péchaient parfois (mais rarement) par mièvrerie. J'ai regretté par ailleurs que ce contexte syrien ne soit qu'effleuré. On a beau savoir pas mal de choses, j'aurais eu besoin que Nuri en parle, nous en parle...
Si je me suis beaucoup attaché aux deux personnages principaux, il me semble que l'histoire entre Mohamed et Nuri manquait quelque peu de subtilité. On en devine l'issue très rapidement et c'est dommage.
Enfin, un mot des personnages secondaires que j'ai beaucoup aimé, qu'il s'agisse des salauds -complexes et approfondis comme le sont toujours les êtres humains- ou des compagnons d'exil: la femme au turban, le marocain ou "l'homme aux ailes" m'ont émue aux larmes!
En somme, si ce livre n'est pas pour moi un coup de coeur, il n'en demeure pas moins que c'est une très belle découverte, poignante, qu'il faudrait mettre entre toutes les mains, pour éveiller les consciences grâce à l'histoire de l'Apiculteur d'Alep qui doit ressembler à tant d'autres histoires qui ne seront jamais racontées.
Merci à Babelio pour cette masse critique privilégiée qui m'aura permis cette découverte toute d'amertume et de délicatesse.
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Comme Afra on souhaiterait parfois ne plus voir certaines choses. Nous sommes parfois aveugles à la douleur connue par autrui, à tout le chemin qu'ils ont parcouru, toutes les difficultés, les périples auxquels ils ont fait face. Christy Lefteri tente, dans un récit fort et poignant, de nous ouvrir les yeux.

Nuri était un narrateur très agréable à lire, influencé par les abeilles avec lesquelles il travaillait, il nous livre son histoire d'un point de vue très poétique. Accompagné de sa femme devenue aveugle, ils tentent de rejoindre l'Angleterre. Tachant de ne pas ployer devant les difficultés, pour continuer à avancer malgré la perte et la tristesse, pour survivre aux être aimés qu'on est parfois obligé de laisser derrière.

L'auteure nous décrit de manière très convaincante l'avant-après d'une guerre, lorsque les ruches et les fleurs sont remplacées par des tas de cendres et des ruines. Les descriptions de la nature et des paysages sont très sensorielles, avec des éléments visuels et olfactifs très agréables à lire.

Lefteri fait également preuve d'originalité dans sa manière d'organiser son histoire puisque le dernier mot d'un chapitre est le premier du suivant, nous transportant alors du présent jusqu'à la route menant du conflit à la sécurité.

Une très belle lecture !
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C'est comme le port Salut. C'est marqué dessus. Ce livre "l'apiculteur d'Alep" raconte l'histoire de Nuri, un apiculteur, exerçant à Alep en Syrie.

Nuri vit avec sa femme Afra, une artiste-peintre plutôt douée, et leur fils Sami. Nuri fait donc du miel et adore les abeilles pour lesquelles il voue une passion sans égal. Cette passion lui a été transmise par Mustafa avec qui il travaille désormais, main dans la main et leur commerce se porte plutôt pas mal. Tout semble aller pour le mieux lorsque la révolution syrienne éclate.

Comme pour un certain nombre d'autres pays voisins, le printemps arabe fait souffler un vent de démocratie sur ce pays dirigé de mains de fer par Bachar al-Assad. Mais, au fur et à mesure que la contestation prend de l'ampleur, la répression devient sanglante et la vie devient de plus en plus difficile à vivre entre les bombes tombant un peu aléatoirement sur les civils et les exécutions plus ou moins justifiées (plutôt moins que plus d'ailleurs). Plus personne n'est à l'abri de mourir du jour au lendemain, sans raison. 

Après la destruction totale des ruches, incendiées par des vandales et la mort de son fils, Mustafa, l'associé de Nuri, décide de quitter la Syrie pour rejoindre le Royaume Uni avec le statut de réfugié et recommencer une vie dans un pays accueillant et stable. Il s'installe dans le nord de l'Angleterre et essaie de se reconstruire à l'aide des associations locales avec lesquelles il peut mettre à profit ses compétences en miel et en abeilles.

Nuri et sa petite famille restent donc seuls à Alep car Afra, sa femme, ne souhaite pas tenter l'experience de l'exil.

Mais voilà, la guerre, bah, c'est moche.
Très moche même.

Le temps se suspend lorsqu'une bombe tombe dans la cour dans laquelle Sami jouait. Il est tué sur le coup. Afra, qui le regardait jouer avec des yeux pleins d'amour, devient aveugle.

Extrait : "Sami, mon fils. Il était dans le jardin. Je le laissais jouer sous l'arbre, mais je le surveillais de la fenêtre : il n'y avait pas eu d'attaque depuis deux jours, je pensais que ça ne risquait rien. C'était un enfant, il voulait s'amuser dehors avec ses amis. Mais ils étaient tous partis. Il ne pouvait pas passer sa vie à l'intérieur, c'était une prison pour lui. Je lui ai mis son tee-shirt rouge préféré et un short en jean. Il m'a demandé s'il pouvait sortir dans le jardin et, quand j'ai vu son regard, je n'ai pas eu le coeur de refuser, parce que c'était un petit garçon, docteur, un petit garçon qui voulait jouer."

Mais Afra ne voulait toujours pas partir. Elle voulait attendre. Attendre que Sami revienne. Ou attendre de prendre une autre bombe sur la tête, pour le rejoindre s'il ne revennait pas.

Après avoir échappé de justesse à une execution sommaire, Nuri réussit à convaincre Afra de partir pour rejoindre Mustafa au Royaume Uni. Ce n'est plus vivable, la mort n'est plus qu'une question de jours. C'est même bien plus dangereux de rester là que de tenter la traversée vers l'Europe, la Grèce en premier lieu.

C'est donc dans ces conditions peu confortables que Nuri et Afra vont être obligés de quitter leur maison, les cendres des abeilles et surtout le souvenir éternellement douloureux de Sami.

Ce livre raconte leur périple, leur rencontres. Certaines sont jolies, d'autres un peu moins...

J'ai cru que la morale de ce livre allait être encore une fois que les occidentaux sont des sales égoïstes à pas vouloir accueillir les migrants. J'ai cru à un moment donné que l'histoire allait prendre le fameux ton culpabilisateur qui, quand tu reposes le livre, une fois la dernière page terminée, te fait te sentir comme le pire des enfoirés dans ta tour d'Ivoire, à râler après la sécu parce que l'homéopathie n'est plus remboursée. 

Mais, le pire dans cette histoire, c'est que l'essentiel n'est pas là.

Ce livre parle surtout du deuil, de la douleur et de la folie liée à la perte de son enfant, de la difficulté voire de l'impossibilité de s'en remettre.

La guerre, c'est pas bien. Tout le monde le sait... même si ça n'empêche pas les conflits un peu partout dans le monde.
Être obligé de quitter son pays pour ne pas être tué, c'est pas top non plus.
Quant à vivre dans un camp de migrants, ce n'est pas ce qu'il y a de plus enviable à la réflexion.

Mais voir son enfant mourir sous les bombes reste indescriptible.

Et c'est pourtant ce qu'a réussi à faire Christy Lefteri avec ce roman. Décrire l'indescriptible.
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Un roman fort sur le périple d'un couple de réfugiés syriens jusqu'en Angleterre, imaginé à partir des rencontres qu'a faites l'auteure en tant que bénévole dans des camps de réfugiés à Athènes.
Lorsque l'on perd son entreprise, son fils, et que l'on est menacé de mort par Daesh, la fuite n'est pas une simple option parmi d'autres, il n'y en a pas d'autre. Et alors que l'on pense laisser le pire derrière soi, pour tenter de retrouver une raison de vivre, de se reconstruire, d'une part on emporte des souvenirs traumatisants, d'autre part les dangers d'agression ou de mort sont toujours présents, sous d'autres formes ou visages, tout au long des longs mois de ce périple en enfer. Sans les proches déjà arrivés, qui les attendent, qui leur tendent la main à distance, y seraient-ils parvenus ?
Le livre est construit de façon originale. Chaque chapitre commence en Angleterre, dans une pension où Nuri et Afra patientent, préparant un RDV administratif pour leur demande d'asile, et il se poursuit par un épisode de leur histoire, leur odyssée, articulé par un mot, un souvenir. Ce mot termine à la fois une phrase du temps présent et amorce une phrase du temps passé, comme un fondu enchainé.
En complément, je vous conseille de lire également le roman graphique de Fabien Toulmé « L'odyssée d'Hakim », biographie non romancée, qui nous raconte un autre parcours de réfugiés syriens, un autre itinéraire, avec autant de dangers, de désolations, de rage du désespoir, et l'atroce traversée en canot pneumatique…
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Cette histoire vous la connaissez : c'est une tragédie devenue tellement ordinaire. La guerre en Syrie, l'exode, les camps de migrants avec leur crasse, leurs violences, leurs drames. Christy Lefteri (qui a été bénévole dans les camps de migrants à Athènes nous apprend la quatrième de couverture) transcende ces drames impersonnelles dans ce joli roman. On y découvre le parcours de Nuri, apiculteur à Alep, et de sa femme Afra, artiste peintre qui a perdu la vue. L'histoire commence en Angleterre, la terre promise, où Nuri doit retrouver son cousin Mustafa et reprendre avec lui son activité apicole. Cependant, ce n'est pas parce que Nuri et Afra ont réussi à atteindre l'Angleterre que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. D'entretiens en visites diverses et variés, c'est un long parcours du combattant qui les attend encore afin de pouvoir rester. le roman oscille en permanence entre passé et présent, mêlant avec réussite ces deux moments distincts. Au fil des chapitres, un unique mot sur une page blanche trace un trait d'union entre la vie d'avant et la vie à construire, donnant une tournure joliment poétique à l'histoire.
Mais la poésie ne s'arrête pas là. Toute l'histoire, sans occulter la terrible réalité (de la guerre d'abord, puis de l'exil avec son cortège d'atrocités) se teinte régulièrement d'onirisme, lorsque Nuri décrit les sublimes paysages d'Alep, chante son amour pour les abeilles ou sombre dans des rêves éveillés, marques de son traumatisme, où des clés sont accrochés aux arbres, où des placards s'ouvrent sur des paysages, nous faisant douter de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas. Comme sa femme Afra, Nuri aussi est aveugle, mais d'une autre façon.
Un grand merci à Babelio et aux éditions de Seuil pour m'avoir fait découvrir ce roman. Ce fut une très belle découverte.
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