Un manège, ça vous emporte, c'est énivrant ! Eh bien, avec ce tour de manège, je me suis ennuyée à cent sous de l'heure comme disait ma grand-mère.
Au départ, il y a bien une intrigue. Amandine, qui est la narratrice, apprend que son père n'est pas son géniteur puisqu'elle vient d'hériter de son père biologique qu'elle n'a jamais connu. Son héritage consiste en une coquette maison de vacances « la cabane aux écureuils ». Mais quelle est donc cette famille dont elle fait un petit peu partie ? On croise moult personnages, un ex petit copain plutôt collant, une méchante belle-mère, des gentils, des fêtards, des curieux et des pas sympas. On se dispute, on ne se comprend pas mais tout cela finit bien, comme dans les contes de fée, avec une touche de citrouille.
Bon, je dois l'avouer, pour éviter de mourir d'ennui, j'ai sauté des pages… (que celui qui ne l'a jamais fait me jette la première pierre !) L'histoire d'Amandine, célibataire, et ses copines surnommées les Patates, on peut trouver cela cocasse mais je n'ai pas réussi à rire à l'humour potache. Et puis tout cela est bien gentillet et dégouline de bons sentiments.
Dans les dernières pages,
Gilles Legardinier s'épanche :
« …peut-être sortez-vous de la lecture [de mon roman] dans le même état que le mien lorsque j'en ai terminé l'écriture : un je-ne-sais-quoi de lumineux qui vient de l'intérieur, le coeur qui bat plus vite… » Bon, je passe… et ben non ! je suis restée de marbre et je n'ai pas vu la lumière. Roman défectueux ? On peut se faire rembourser ? (Procédé malhonnête, car ce roman, on me l'a prêté)
Et tous ces retournements de situations, ça fait tourner la tête mieux qu'un manège à la foire du Trône.
Je passe
mon tour (de manège) et je laisse mon pompon aux autres lecteurs, nombreux, qui ont trouvé leur bonheur dans ce roman qui a un arrière-goût de raviolis en boite.