Ça peut pas rater

Alors, comment dire... Il semble que Gilles Legardinier fasse en général l'unanimité. Les critiques sont bonnes, ses livres sentent le Feel-good.
En ce qui me concerne, et pour ce roman, je vais être honnête. Je me suis ennuyée !!!
Voilà, c'est dit.
Je retenterai l'expérience avec d'autres titres, ma belle-soeur m'en a prêté plusieurs. Mais... à ce jour, je reste sceptique.

Deuxième et dernière incursion (en ce qui me concerne) dans l'univers de Gilles Legardinier qui décidément, c'est confirmé, n'est pas pour moi.

Dans « Ca peut pas rater », Marie Lavigne, une jeune trentenaire, se fait larguer comme une vieille chaussette par son horrible compagnon, avec lequel elle a vécu une décennie stérile. Fini la gentille, celle qui se laisse marcher sur les pieds, Marie décide de se venger, et de ne plus jamais faire de cadeau à aucun homme, quitte à dessécher complètement son coeur. Mais c'est sans compter sur les lettres anonymes d'un homme qui fait sa cour… Marie se laissera-t-elle tenter ?

Je ferai les mêmes reproches que dans « Complètement cramé ! » : Gilles Legardinier est plein de bonnes intentions, ça se sent, et n'a pas d'autre ambition que d'écrire des « feel good books » qui vont distraire et amuser ses lecteurs le temps de quelques pages. Mais est-ce que pour remplir cet objectif il est obligé de décrire des personnages aussi caricaturaux et sans nuances (le vilain ex est un gros macho méprisant, sa nouvelle copine bombasse est en fait une gentille, etc.), de tomber dans les bons sentiments faciles et d'avoir un humour aussi calamiteux (même en le souhaitant, je n'ai pu esquisser le moindre début de sourire devant des situations dénuées de la moindre drôlerie mais dont le trait est forcé) ? Plus une histoire cousue de fil blanc, où le suspense sur l'auteur des lettres anonymes ne dure pas très longtemps…
Bref, je comprends tout à fait que ces romans puissent susciter l'enthousiasme, l'auteur m'est sympathique mais deux de ses romans m'auront suffi. Tant pis !

J'ai tenté l'expérience de l'audibook après en avoir eu des échos favorables de la part de mon entourage. J'avais essayé l'ebook : expérience peu concluante. Cependant, avec l'audibook, j'ai passé de bons moments, complètement différents de la lecture traditionnelle, avec la dimension du son en plus. La voix de la lectrice m'a emmenée dans son univers et c'est déjà un monde en soi que cette expérience d'aller chez l'autre. Et puis, il y a l'histoire qu'elle raconte. Et sur l'histoire, en audibook j'ai eu un regard plus lointain qu'en lecture traditionnelle. J'ai été juste un genre d'observatrice en train de se relaxer, alors que la lecture est vraiment plus active. Pour les moments de fatigue, où on a juste envie de se laisser bercer par une voix qui nous raconte quelque chose, c'est extraordinaire, un peu comme si on écoutait de la musique, et je le conseille à ceux qui n'ont pas encore tenté l'expérience. Personnellement, j'ai fragmenté ma lecture en tous petits morceaux. C'est une expérience que je renouvellerai.

Sinon, un petit mot sur ce qui est du livre en lui-même. J'ai trouvé l'histoire agréable pour passer le temps, mais sans plus. Une jolie histoire distrayante et qui tient en haleine, mais surtout grâce aux lettres que reçoit Marie, qui viennent rythmer la lecture. L'aspect qui concerne le monde de l'entreprise où Marie travaille ne m'a pas vraiment attirée, ni même le nouvel univers où elle a emménagé. le chat est bien mignon, mais on n'en parle que très peu finalement, et la couverture est trompeuse. Je suis consciente que l'humour est présent, mais lu par la comédienne, il n'est pas vraiment parvenu jusqu'à moi. Pourtant, j'ai aimé sa façon de raconter, et sa voix. Les choses auraient-elles été différentes si j'avais lu moi-même le livre ? Je ne sais pas. Mais il est certain que je ne continuerai pas avec les autres livres de la saga de Gilles Legardinier, que ce soit en audibook ou en livre. Je ne suis pas du tout la cible et je passe mon tour.

Très déçue.
J'avais lu "Demain, j'arrête" au vu des critiques, parce que un livre drôle, ça vaut toujours le coup d'essayer, et je m'étais bien amusée.
Puis, j'ai dévoré "Complètement cramé" qui m'a fait rire, sourire, qui m'a émue, bref, que j'avais beaucoup aimé.
C'est donc avec grand plaisir que j'attaquais celui-ci. Peut-être pour ça que je suis si déçue.
C'est ennuyeux, convenu.
Le genre de livres qui fait qu'habituellement, j'évite la littérature française adulte : une fille qui passe 500 pages à se regarder le nombril, à ne penser qu'à ses amours ratés, des a priori à chaque ligne, "les garçons" c'est comme ça, "les filles" ça agit ainsi; Noooon, chaque homme, chaque femme est différent, ce genre de discours m'exaspère, même s'il est parfois tempéré d'un peu de bon sens (trop peu).
Malgré une trame sur une entreprise qui licencie, tout à fait convenue et sans surprise, il ne se passe pratiquement rien, à part philosopher et réfléchir sans intérêt.
Ce n'est pas le pauvre suspens " : qui peut bien écrire à Marie, et la traiter de façon si idiote (je ne voudrais pas spoiler, mais, le coup de la gare ....) qui sauve le tout.
Où sont les personnages si originaux, plein d'humour et de tendresse de Complètement cramé ?

Gilles Legardinier, dont je suppose qu'il est de sexe masculin, nous conte une histoire de fille à la
première personne, et il est bien difficile d'y croire !
En plus, c'est souvent incohérent.
Par exemple Marie dit "Je suis confrontée à ce qui différencie concrètement les homes des femmes".
Et d'expliquer que eux passent tout de suite à l'action, contrairement à elles.
Sauf qu'elle nous a d'abord asséné pendant des pages et des pages que son Hugues ne se décidait jamais à agir...

Je mets tout de même deux étoiles, parce que malgré tout, ça se lit vite et facilement, et qu'on sourit parfois.
Et puis, j'ai bien aimé l'idée de jurer quand on est très en colère en rappelant en une phrase une catastrophe qui nous est arrivé, jamais la même.
Et le chat est TRÈS sympathique ! (même si le fait qu'elle ne se pose aucunement la question de le rendre à sa propriétaire, une fois constaté comme elle lui plaît, me laisse perplexe)

Je retenterais quand même à l'occasion un autre du même auteur, on n'a pas si souvent l'occasion de rire. Mais pas sûr que j'arriverai à persévérer jusqu'à la fin si c'est du même style.

PS : en me relisant, je me dis que j'ai peut-être été un peu trop sévère, ; comme on disait plus jeune "si tu es dégoûtée, tu n'es pas obligée d'en dégoûter les autres !".
Beaucoup ont probablement aimé ce livre, tant mieux.
Mais je me suis tellement ennuyée que j'ai du mal à tempérer mes propos.

C'est une accumulation de clichés, à la fin il les critique justement, mais on ne sait pas si c'est de l'autodérision ou l'hôpital qui se moque de la charité.
Mis à part ça c'est léger et divertissant donc ça passe.

Pour le résumé : l'héroïne a été déçue par son mec, elle décide donc que tous les hommes sont des abrutis et qu'elle va se blinder et devenir elle aussi une connasse. Bien évidemment ça ne va pas se passer comme ça et elle va pouvoir rencontrer quelqu'un d'autre. On la suit également dans son travail puisqu'un malheur n'arrivant jamais seul son patron prépare un plan social en toute discrétion. Heureusement sa nouvelle personnalité lui permet de faire face ...

On annonce une femme qui saura se venger des hommes en quatrième de couverture. Il n'en est rien, elle est naïve et nunuche. Nunuche comme ce roman truffé de clichés qui se veut drôle mais je n'ai même pas souri une seule fois.
Aucun des personnages n'est crédible, comme l'intrigue qui n'en n'est pas vraiment une.

Ben alors Gilles, qu'est ce qui s'est passé ce coup-ci? Car ça a complètement raté pour ma part! Je me suis ennuyée sur tout le long! Pourquoi tant de tergiversations? Tellement de bla bla bla pour si peu! Et question vengeance et changement radical d'attitude envers la gente masculine, on a vu mieux. Marie s'est bien fait piétinée avant de réagir malgré les promesses qu'elle se fait au premier chapitre. Et quelle naïveté! Se faire des films à propos de chaque mâle qu'elle rencontre! Je n'imagine pas la taille de ses chevilles. Bref vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé malgré le fait que ce soit le 4e roman de cet auteur. Peut mieux faire!

Je n'ai pas beaucoup apprécié ce livre. Les personnages masculins m'ont parus transparents et superposables au point que je ne savais pas qui était la personne avec laquelle l'héroine fini.
L'héroine sort d'une rupture avec un homme qui n'a rien pour lui et je me demande bien pourquoi elle était avec lui ou pourquoi elle se sent malheureuse de ne plus être avec lui étant donné l'absence de la moindre qualité de son côté. Raté donc du côté de la description subtile d'une relation qui se rompt petit à petit, des faux semblants qui craquent qui auraient donné une certaine vérité à cette rupture.
J'ignore si c'est moi, mais j'ai trouvé que quelque chose sonnait faux dans ce personnage principal sans grand intérêt. J'entendais une voix masculine derrière certaines de ses réfléxions, je ressentais la plume de l'homme qui ne parvient pas à se mettre véritablement dans la peau d'une femme. Se fondre dans le sexe opposé (ça sonne tordu dit comme ça !) n'est pas donné à tout le monde.
Les anecdotes qui parsèment le récit pour donner une touche d'humour sont souvent tombées à plat, car je n'étais pas du même avis. Dire par exemple qu'un jouet perdu vaut mieux qu'un jouet détruit est une grande méconnaissance de la psychologie humaine.
Enfin, je me suis sans aucun doute égaré dans un genre qui ne me correspond pas du tout (je n'aime pas la chicklit, mais on m'a convaincue que j'allais rire, ce qui n'a pas été la cas)... une histoire sans intérêt aucun...

Quand Marie, la narratrice, est larguée par son lamentable amoureux, elle se retrouve sans logement. L'entreprise où elle travaille risque la délocalisation et le licenciement de tous les employés. En cherchant l'homme qui lui envoie anonymement des messages d'amour, elle va de déception en déception. Loin de l'abattre, ses déboires lui donnent peu à peu une assurance et une attention aux autres qu'elle ignorait posséder.
Les situations invraisemblables, à visée comique, se succèdent, entrecoupées de pauses réflexives par lesquelles la narratrice nous fait part de ses réflexions sur la vie, l'amour, la famille, les hommes, les femmes, l'amitié...
Certaines scènes pourraient donner un ton burlesque à l'ensemble, si le rythme était trépidant. Mais le récit de ces moments s'étire, s'étire jusqu'à perdre sa force comique.
Les images reflétées par les personnages féminins ne sont guère subtiles et les relations entre hommes et femmes sont simplifiées à outrance.
Un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Un roman très divertissant, de lecture facile : humour, de bons sentiments, des personnages très crédibles car proches de nous. On passe un bon moment avec les livres de cet auteur, sans prise de tête.