Ça peut pas rater

J'adore les histoires et les personnages de Gilles Legardinier d'habitude. Mais je dois avouer que je n'ai pas du tout réussi à sympathiser avec l'héroïne cette fois. Au début du roman, elle dit qu'elle va se venger de son petit copain qui l'a trompée et plaquée pour une autre au bout de 10 ans de relation... Mais elle ne fait que s'écraser et pleurnicher.
Elle se promet de ne plus jamais faire confiance aux hommes. Et dès la seconde d'après, elle passe tout le roman à envisager chaque homme qu'elle croise comme le futur homme de sa vie.
Et parfois, elle se met tout à coup à faire des actions violentes.
La lecture n'a pas été désagréable, on se laisse porter, mais vraiment le personnage principal, je n'adhère pas.

Les livres de Gilles Legardinier sont toujours légers et agréables à lire. En même temps ils nous parlent, à nous les femmes. Cette fois ci, l'héroïne, après s'être fait larguer par son homme, jure qu'on ne l'y reprendra plus et qu'elle se passera définitivement de la gent masculine... mais la vie réserve des surprises et les meilleures résolutions sont souvent mises à rude épreuve, pour le meilleur et pour le pire

Je comprends qu'on puisse adorer ce genre de livres.
Je comprends qu'on puisse trouver que ce n'est pas du tout de la littérature.
Je comprends que par moments qui qu'on soit on puisse être touché par l'une ou l'autre des scènes qui tissent cette histoire.
Je comprends qu'on puisse trouver cliché-contre-cliché ces histoires et ce qui la compose.
J'ai déjà lu pire en termes de littérature populaire, et j'ai été touché de plein fouet par l'une ou l'autre des situations. Ce qui fait mal. Dommage pour un feel-good-book.
Bref, trois étoiles, et une critique qui n'engagent plus que tout à rien.

Je « globiche » cet auteur depuis la première fois où je suis tombée sur l'un de ses livres. Pourtant, j'ai évité pendant longtemps de me plonger dans l'une de ses histoires parce que je trouvais les couvertures franchement hideuses ! Oui, à cette époque, je jugeais encore un livre à son esthétique ! Mon opinion a bien changé depuis et heureusement !
Pour celui-ci, j'en suis déjà à ma deuxième relecture et ça fait du bien de se retrouver dans les pages de ce roman.
Ce n'est évidemment pas mon préféré mais c'est celui que j'ai voulu relire à ce moment précis même si pour moi, ce n'est pas ni le plus drôle ni le plus émouvant.
Peu importe, j'ai envie de vous dire parce que quand on lit du Legardinier, ça nous fait du bien. Ça nous remonte le moral jusqu'au ciel, ça nous chamboule notre petit coeur jusqu'à nous le ramollir et ça nous oblige à penser à la vie avec un grand V !

C'est mon troisième Legardinier.
Emporté par une plume légère et des sentiments profonds qui m'avaient tant plu dans mes précédentes lectures, je me régale d'avance.
Déception.
Ca commence poussivement. Une jeune femme se fait jeter par son compagnon et son entreprise est en pleine restructuration. Ca sent les larmes à chaque coin de page et ce sentiment d'abandon mélancolique si cher à une certaine littérature franchouillarde. Gillou ne nous avait pas habitué à ça. Et ça dure. Passé la centaine de pages, on se dit que c'est fichu, que l'auteur est passé à côté de son sujet, qu'on n'en sortira pas et qu'il faut se résigner à broyer du noir pendant tout le reste des chapitres qui vont, forcément, s'allonger comme les interminables minutes dans la salle d‘attente du dentiste. C'est Bridget Jones dans toute sa splendeur : une midinette trentenaire qui cherche le prince charmant à chaque coin de rue. Triste constat de la naïveté des femmes et, accessoirement, de l'irresponsabilité des hommes.
Déprimant.
Et puis, le naturel revenant au galop comme un troupeau d'Alezans bien entrainés, voilà que les personnages secondaires se mettent à exister. L'univers d'Amélie Poulain n'est pas loin. Non, tout n'est pas si noir ni sans espoir dans ce monde de brutes. Les insipides collègues de bureau se révèlent des femmes passionnantes, attachantes et solidaires; les trois gaillards du service qualité des gentlemen toujours prêts à rendre service, y compris un déménagement; le concierge acariâtre a l'élégance du hérisson, psychologue et philosophe à la fois; même le bras droit de l'immonde patron n'a pas si mauvais fond.
Sur ce qui, au départ, s'annonçait comme une banale histoire de (non) amour se transforme en un réquisitoire contre cet inhumain monde du travail qui a envahi les entreprises depuis que les patrons sont aux ordres des actionnaires. Au fil des pages on récolte quelques belles vérités sur comment bien vivre, exemple : « Rien ne vaudra jamais ce que l'on cueille soi même ». Et puis on apprend même de nouveaux mots. Ainsi Globicher, à rajouter dans l'étonnant « Abracadabrantesque », un dictionnaire de mots inventés par les plus grandes plumes et compilés par Maurice Rheims, de l'Académie s'il vous plait, aux éditions Larousse (obligé!). Je vous laisse le soin de découvrir par vous-même ce que cache ce verbe qu'on devrait utiliser plus souvent.
Bref, le roman est à l'image du message que nous fait passer Legardinier : ne pas s'arrêter aux apparences et donner leur chance aux gens, aux situations. Pour ça, il faut du temps. Ici, environ 150 pages.

Gilles Legardinier est un auteur que j'apprécie beaucoup. Son écriture est fluide et agréable. J'aime sa vision de la vie et sa philosophie des petites choses du quotidien. Mais, je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, du coup, je n'ai pas grand chose à en dire...

J'ai choisi ce livre pour plusieurs raisons. j'avais découvert cet auteur grâce à "Et soudain tout change..." que j'avais beaucoup aimé, la couverture est très attirante avec son petit chat, le résumé avait l'air sympa et l'héroïne s'appelle Marie, comme moi ! Et j'avais vu et lu beaucoup d'avis très positifs sur ce livre, donc je me suis lancée !

Bon, finalement j'ai été assez déçue, l'histoire est sympathique, elle souffre cependant de quelques longueurs et je ne me suis pas attachée au personnage principal.

Donc Marie, elle m'a autant fait sourire qu'elle m'a énervé tout au long du livre ! Féministe enragée suite à une déception amoureuse, elle se met dans des situations absurdes et forcément vouées à l'échec.

"Je suis comme le serpent qui se mord la queue. Je suis la mouche qui se fout un grand coup de tapette. le lapin qui va avoir le pompon tout sale. Je promets de ne plus jamais faire preuve de mesquinerie. Mais pour ce soir, il va quand même falloir assumer."



Heureusement, l'humour et les personnages secondaires sauvent un peu l'histoire, à l'image de sa meilleure amie Émilie.

"Moi qui ne suit pas fan des chats, je le trouve beau. Comment s'appelle-t-il ?
Panique à bord. Je n'en ai aucune idée. Mes yeux balaient la pièce et, près de l'évier, j'aperçois une boîte de médicaments.
- Paracétamol, il s'appelle Paracétamol.
- Pas banal comme nom...
Je pense que je n'aurais jamais d'enfants, et c'est finalement une bonne chose. J'aurais été capable de choisir leur prénom dans le rayon conserves d'un hypermarché. Je vous présente Choucroute et Ravioli. Choucroute est l'aîné, et il a une petite saucisse."


La seule chose qui m'a fait tenir jusqu'à la fin, c'est l'histoire d'amour entre Marie et le mystérieux inconnu qui lui envoie des lettres anonymes.

"Si tu es d'accord, je te donne rendez-vous samedi, à la gare. J'arriverai aux alentours de 18heures. Je te propose de m'attendre devant le grand café, face aux quais. Mais j'insiste, tu n'es obligée de rien.[...] J'espère sincèrement te voir. J'espère aussi t'embrasser en vrai très rapidement.
Signé : Ton plus fidèle serviteur."


Malgré tout, c'est reste drôle et j'ai quand même bien rit toute seule avec mon livre !
C'est bien écrit et on se prend à l'histoire, alors, on oublie les petits défauts et j'ai refermé le livre avec un sourire aux lèvres et le sentiment d'avoir lu une bonne comédie romantique avec une fin comme on l'attend !

pas très convaincue par les livres de cet auteur, je me laisse quand même convaincre, l'ayant trouvé dans la bibliothèque d'un proche. Difficile de rentrer dans l'histoire, on sent que c'est un homme qui parle pour une femme et ça sonne parfois creux, avec pas mal de clichés.
l'histoire est quand même bien construite et je me suis surprise à le lire rapidement, surtout le dernier tiers. ce ne sera pas le livre de l'année pour moi (ni du mois) mais j'ai quand même passé un bon moment avec les personnages et relevé quelques réflexions intéressantes.

On le sait quand on attaque un Legardinier, on lit de la littérature "feel good" à l'exception du "1er miracle" qui est dans un autre registre. Mais même en étant averti, j'ai trouvé ce roman très voire trop léger. Heureusement il se lit vite et j'ai quand même souri à plusieurs reprises! Je n'ai donc pas complètement perdu mon temps!

Un roman très drôle et rafraîchissant ! le quotidien est embelli et même dans le cadre ennuyeux d'un bureau de travail, les personnages sont délirants. Et il y a beaucoup d'émotion.
Revers de la médaille : trop de délires et des blagues pas toujours fines. Mais les protagonistes sont tous attachants et j'ai adoré la fin !
Seul point qui m'a irritée, c'est le thème central de l'oeuvre : les mecs, les mecs, les mecs... et les mecs. Aucune femme ici n'a de rêve ou d'ambition. Elles ne sont calmes et heureuses qu'une fois casées... C'est que, Marie n'a aucune passion dans la vie et elle s'est imaginée tomber amoureuse d'au moins 10 mecs...
Cette oeuvre amusante était donc légèrement sexiste des deux côtés. Toutefois, je sais que ces clichés ne se retrouvent pas dans les autres oeuvres de cet auteur ; ce qui est très encourageant.

Quel plaisir de retrouver un "Legardinier"! Les personnages aux caractères bien différents et bien trempés mettent de l'humour, de l'amour et des rebondissements dans ce livre. Facile de s'imaginer être l'un ou l'autre personnage. Belle histoire. A aucun moment, je ne me suis embêtée durant cette lecture.